Thomas Eakins, peintre, sculpteur et photographe.

Thomas Cowperthwaite Eakins, né le 25 juillet 1844 à Philadelphie et mort dans la même ville le 25 juin 1916, est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain.


Tout en achevant sa formation artistique à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, il est un étudiant passionné d’anatomie, assistant à des  conférences dans les écoles de médecine locales. Les médecins et professeurs de médecine de Philadelphie figurent en bonne place parmi les sujets de ses portraits.

Il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868. Il séjourne quelque temps à Pont-Aven à l’instigation de Robert Wylie.

Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste.

Oeuvre d’Eakins, carte maximum, USA.

Il est grand amateur de plein air, et surtout dans les années 1870, de retour d’Europe, alors que sa carrière ne fait que commencer, il peint de nombreux tableaux d’amis et de membres de sa famille à la chasse, à l’aviron, à la course de voiliers.

En 1882, il devient professeur à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, une école d’art avant-gardiste où l’on enseigne notamment la  photographie. Il a fait de l’étude du nu une partie intégrante de son enseignement et s’est inspiré des représentations classiques de l’Arcadie, une région de nature préservée où les hommes pouvaient se baigner et s’ébattre ensemble. Des accusations croissantes d’indécence liées à ses pratiques d’enseignement ont finalement contraint l’artiste à démissionner de son poste à l’académie et en 1886, il perd son poste de professeur à l’académie pour avoir admis un public féminin lors d’un cours d’anatomie d’après modèle masculin.

Sa démission forcée de l’Académie a provoqué un changement marqué dans son travail. Lorsqu’il a recommencé à peindre, après une période de dépression de deux ans, il s’est concentré sur les études de portrait pénétrantes qui constitueront la majorité de son travail jusqu’à sa mort.

Il aimait la musique et peignait souvent des répétitions, des comédies musicales à domicile et des concerts professionnels. Sa procédure laborieuse pour représenter exactement l’acte de chanter dans le tableau La Chanteuse de concert (1890-1892) a été décrite par Weda Cook, l’interprète représentée. Eakins lui faisait chanter à plusieurs reprises la même phrase – d’une composition de Felix Mendelssohn – alors qu’il regardait l’action de sa bouche et de sa gorge.

Il fonde la Philadelphia Art Students League en 1887. Douglass Morgan Hall, fils d’un ophtalmologiste de Philadelphie, qui avait étudié à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts en 1885-1886 y suit Eakins et restera jusqu’en 1890.

Son épouse est Susan Macdowell Eakins (en) (1851-1938), peintre également, ainsi que sa belle-sœur Elizabeth Macdowell (1858–1953) a étudié à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie. Elisabeth a exposé professionnellement et beaucoup voyagé. Elle a épousé en 1889, Louis N. Kenton (1865–1947), modèle du Penseur. Son mariage avec Kenton a été orageux et apparemment bref.

Il est enterré au cimetière de Woodlands à Philadelphie.

Source : Wikipédia.

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