Pablo de Sarasate, violoniste virtuose.

Pablo de Sarasate, de son nom complet Martín Melitón Pablo de Sarasate y Navascués est un violoniste et compositeur espagnol, né le 10 mars 1844 à Pampelune, mort le 20 septembre 1908 à Biarritz. Il était l’un des violonistes virtuoses les plus célèbres de son époque.


Pablo Sarasate était fils d’un chef de fanfare militaire. Il se produisit pour la première fois en public à l’âge de huit ans, puis étudia tout d’abord à Madrid puis au Conservatoire de Paris (dans la classe de Joseph Massart) où il remporte des premiers prix de violon et de solfège en 1857 et d’harmonie en 1859. Dès 1859, il se produisit en tournée dans toute l’Europe aussi bien que dans les deux Amériques, du Nord et du Sud. Il acquiert un stradivarius en 1866 avec lequel il parfait sa technique sans faille ainsi que sa grâce. Sarasate a fait don à sa ville natale des multiples présents qu’il a reçus de ses nombreux admirateurs.

Les propres compositions de Sarasate sont principalement des morceaux brillants destinés à mettre en valeur sa virtuosité. La plus connue de ses œuvres est probablement Zigeunerweisen (1878), morceau pour violon et orchestre. Cinq ans plus tard, en 1883, il composa un autre morceau pour violon et orchestre, Carmen-Fantaisie, qui reprenait des thèmes utilisés dans l’opéra Carmen de Georges Bizet. Il réalisa également des arrangements pour violon de diverses œuvres d’autres compositeurs.

Sarasate, carte maximum, Espagne.

Sarasate est le dédicataire d’un certain nombre d’œuvres, dont la  Symphonie espagnole d’Édouard Lalo, le Concerto pour violon no 3 op. 61 et l’Introduction et Rondo capriccioso op. 28 de Camille Saint-Saëns ou la Fantaisie écossaise (Scottish Fantasy) de Max Bruch et du second concerto op.22 de Henryk Wieniawski.

Le peintre américain James McNeill Whistler a réalisé, en 1884, un portrait de Sarasate intitulé Arrangement in Black: Pablo de Sarasate.

Dans la nouvelle La Ligue des rouquins (1891) de Conan Doyle, Sherlock Holmes et le Dr. John H. Watson assistent à un concert de Sarasate. Il apparaît également comme personnage clé dans un pastiche holmésien signé Anthony Burgess : Meurtre en musique.

Dans le roman policier d’Andrea Camilleri La Voix du violon, une vieille dame, amie du commissaire, écoute le violoniste du dessus jouer pour elle la Danse espagnole de Sarasate et le Scherzo-Tarentelle de Wieniawski.

Une rue du 15e arrondissement de Paris porte son nom, la rue Sarasate, qui est citée dans la chanson Comme ils disent de Charles Aznavour.

Source : Wikipédia.

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