Tadeusz Banachiewicz, astronome, mathématicien et géodésiste.

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Tadeusz Banachiewicz, né le 13 février 1882 à Varsovie et mort le 17 novembre 1954 à Cracovie, est un astronome, mathématicien et géodésiste polonais. Tadeusz Banachiewicz étudie à l'université de Varsovie. Lorsque les  autorités russes ferment l'université en 1905, il termine ses études à l'université de Göttingen. En 1906, il travaille à l'observatoire de Poulkovo, puis de 1910 à 1915 à l'observatoire Engelhardt (en russe, Энгельгардт, Engel'gardt) à l'université de Kazan. Après l'indépendance de la Pologne en 1919, Banachiewicz se rend à  Cracovie et devient professeur à l'université Jagellonne de Cracovie et prend la direction de l'observatoire de Cracovie. En 1925, il formule la théorie des « Cracoviens » (incluant une matrice algébrique), ce qui lui vaut une reconnaissance internationale. Cette théorie a permis la résolution d'un certain nombre de problèmes en astronomie, géodésie, mécanique et mathématiques. Il devient membre de l'Académie polonaise des arts et sciences (PAU) en 1922. Il fonde le journal Acta Astronomica en 1925. De 1932 à 1938, il est vice-président de l'Union astronomique internationale. Il est également le premier président de la PAU et le vice-président du Comité géodésique des États baltes. Arrêté en 1939 lors de la Sonderaktion Krakau, il est déporté au camp de concentration nazi de Sachsenhausen et emprisonné trois…

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Stanisław Szober, linguiste et pédagogue.

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Stanisław Józef Leonard Szober (né le 6 novembre 1879 à Varsovie, mort le 29 août 1938 dans la même ville) - linguiste et pédagogue polonais, lexicographe. En 1898, il obtient son diplôme d'études secondaires. Il obtient son diplôme en 1903. À partir de 1903, il travaille comme enseignant dans des écoles de Varsovie (par exemple, le lycée Stanisław Staszic, le séminaire Stanisław Konarski). En 1909, il obtient un diplôme correspondant à son habilitation à l'Université de Moscou. Maître de conférences de la langue polonaise à la Faculté des sciences humaines de la Société des cours scientifiques de Varsovie (1907-1908, 1912-1918). En tant que volontaire, il a servi dans le 201e Régiment d'artillerie de campagne. Il était employé de la Commission de vocabulaire du Conseil d'État provisoire. De 1919 à 1929, il est professeur à l'Université de Varsovie , où il enseigne le polonais. En 1929, il devient chef du Département de linguistique indo-européenne. Il appartenait à la Société Scientifique de Varsovie . Il a été président de la Société pour la promotion de l'exactitude et de la culture linguistique. Il a collaboré avec la Société pour la promotion de la créativité littéraire polonaise. En 1938, il devient membre de l'Académie polonaise de l'apprentissage . Auteur du "Dictionnaire orthopédique" (1937),…

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Maria Pawlikowska-Jasnorzewska, poétesse et dramaturge.

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Maria Pawlikowska-Jasnorzewska (24 novembre 1891 – 9 juillet 1945) est une poétesse et dramaturge polonaise.


Née à Cracovie dans une famille de peintre, Maria Kossak est élevée dans un milieu d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels. Son grand-père, Juliusz Kossak, et son père, Wojciech Kossak, étaient tous les deux des peintres professionnels connus pour leurs scènes historiques et équestres. Sa jeune sœur, Magdalena Samozwaniec a écrit des satires populaires.

Parlant le français, l’anglais et l’allemand, elle s’adonne dans sa jeunesse à la fois à la peinture et à la poésie. Ce n’est qu’au moment de son mariage avec Jan Pawlikowski, après l’annulation de son premier mariage avec Władysław Bzowski, que prévaut son intérêt pour la littérature. Mais ce second mariage fut aussi un échec.

Après son divorce, Maria Pawlikowska s’associe avec le cercle de poètes de Varsovie Skamander, dont Julian Tuwim, Jan Lechoń, Kazimierz  Wierzyński, et d’autres écrivains renommés comme Jarosław Iwaszkiewicz, Irena Krzywicka, Kazimiera Iłłakowiczówna et Tadeusz Boy-Żeleński. Dans l’entre-guerre elle publie douze volumes de poésie, et prend place parmi les poètes les plus innovants. Elle est qualifiée de Sappho et de reine de la poésie lyrique polonaise dans cette période de l’entre-guerre polonaise.

Elle commence une carrière de dramaturge en 1924, avec sa première farce, Archibald le chauffeur, produite à Varsovie. Elle écrit quinze pièces, dans lesquelles elle aborde des sujets comme l’avortement, l’infidélité, ou l’inceste, ce qui provoque des scandales. Elle est comparée par des critiques à MolièreMarivauxOscar WildeGeorge Bernard Shaw, et Witkacy.  Ses pièces montrent une approche non conventionnelle de la maternité, qu’elle comprend comme une pénible obligation qui met fin à l’amour partagé. Elle prend position pour le droit à choisir.

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