Maïa Plissetskaïa, danseuse.

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Maïa Mikhaïlovna Plissetskaïa (en russe : Майя Михайловна  Плисецкая), née le 20 novembre 1925 à Moscou et morte le 2 mai 2015 à Munich, est une danseuse russe, considérée comme l’une des plus grandes ballerines et surnommée la « Diva de la danse ». Elle est faite prima ballerina assoluta du Bolchoï en 1962. Éternelle prima ballerina assoluta, Maïa Plissetskaïa reste unique par la hauteur de ses sauts, la fluidité de ses bras et la longévité de sa carrière (elle dansera jusqu’à 70 ans). Unique également car, comme Maria Callas ,une autre diva assoluta, sa danse, pleine d’intelligence, allie la technique la plus époustouflante à l’expression la plus dramatique.


Née à Moscou le 20 novembre 1925 dans une famille de l’intelligentsia juive, Maïa Plissetskaïa est scolarisée à Barentsburg au Spitzberg, où son père, Mikhaïl Plissetski, travaille comme ingénieur dans les mines de la concession russe du Spitzberg et comme consul. En 1937, ce dernier est emprisonné, sous l’inculpation d’« ennemi du peuple », lors des Grandes Purges Staliniennes, puis exécuté l’année suivante. Sa mère, née Rachel Messerer, également de confession juive, actrice de cinéma muet, est emprisonnée, de au motif qu’elle est l’épouse d’un « ennemi du peuple ». Elle sera déportée au Kazakhstan avec son plus jeune fils, Azari Plissetski, alors âgé de sept mois et aujourd’hui maître de ballet au Béjart Ballet de Lausanne dans un camp de travail du Goulag de 1938 à 1941. Y séjounent les épouses « d’ennemis du peuple ». À la suite de ces arrestations, Maïa Plissetskaïa, privée de ses parents à l’âge de 13 ans, est confiée aux soins de sa tante maternelle, la ballerine Soulamith Messerer, après que celle-ci se fut battue pour que sa nièce ne soit pas placée dans un orphelinat. Entourée de sa tante, et de son oncle qui est, à l’époque, un des meilleurs pédagogues de l’école de danse du Bolchoï, la jeune Maïa se dirige tout naturellement vers la danse.

En 1934, elle est admise à l’Elisaveta Pavlovna Gerdt, école de danse du Théâtre Bolchoï ainsi nommée en l’honneur d’Elizaveta Gerdt (1891-1975), ancienne étoile du Ballet Impérial de Saint-Pétersbourg. Cette dernière et M. Leontieva seront ses professeurs. Maïa est très vite remarquée pour son grand talent. Dès 1936, âgée de dix ans, elle fait sa première apparition sur la scène du Bolchoï dans La Belle au bois dormant. Elle écrira plus tard dans ses mémoires: « L’art m’a sauvée. Je me suis concentrée sur la danse et je voulais que mes parents soient fiers de moi. ».

En 1943, nouvellement diplômée de l’école de danse, elle entre au Ballet du Bolchoï et commence une carrière à la même époque que l’illustre Galina Oulanova. Fidèle à son serment, la fille d’un « ennemi du peuple » est devenue la fierté de toute une nation. Fidèle à son rêve, elle ne cessera jamais de danser.

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Fazu Alieva, écrivaine et journaliste.

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Fazu Alieva, née le 5 décembre 1932 à Khounzakh et morte le 1er janvier 2016 à Makhatchkala, est une poétesse, écrivaine et journaliste russe de langue avar. Elle a été aussi un défenseuse des droits de l'homme. Fazu Alieva commence à écrire de la poésie dès son plus jeune âge et sera considérée comme une véritable poétesse pendant ses années d'école. Elle écrit en avar et en russe. Elle a dix-sept ans quand ses poèmes sont publiés pour la première fois dans le journal Bolchevik gor en 1949, puis dans le journal Komsomolets Dagestana et dans le journal en langue avare Droujba. Enseignante en 1950-1954, elle étudie à l'Institut pédagogique des femmes du Daghestan en 1954-1955. Diplômée de l'Institut de littérature Maxime-Gorki en 1961, elle est  rédactrice des éditions de la littérature pédagogique de Daghestan en 1962. À partir de 1971, elle est rédactrice en chef du journal Jenchina Daghestana (Femme de Daghestan). Membre de l'Union des écrivains soviétiques et de l'Académie Nationale des Sciences du Daghestan. Pendant quinze ans elle est présidente adjointe du Conseil suprême de Daghestan. À partir de 1971, elle est présidente du comité de la paix de Daghestan. Morte à Makhatchkala, Fazu Alieva est enterrée au cimetière municipal. Source : Wikipédia.

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Antonin Kapoustine, ecclésiastique orthodoxe.

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L’archimandrite Antonin, dans le monde Andreï Ivanovitch Kapoustine, né en Russie le 12 août 1817 dans le village de Batourino (ouiezd de Chadrinsk) dans le gouvernement de Perm et mort le 24 mars 1894 à Jérusalem est un ecclésiastique orthodoxe russe qui fut le fondateur de plusieurs  établissements religieux en Terre sainte. Ce fut aussi un byzantiniste réputé de son époque qui fut à la tête de la mission russe de Terre Sainte de 1865 à 1894. Il était membre de la société impériale orthodoxe de Palestine, membre d’honneur de la société impériale d’archéologie, membre de la société d’archéologie et d’antiquité d’Odessa, de la société archéologique d’Athènes, de la société allemande d’archéologie orientale, etc. Il fut décoré de l’ordre de Saint-Vladimir de deuxième classe et de l’ordre de Sainte-Anne de première classe.


Andreï Kapoustine appartient à une famille d’ecclésiastiques. Son père lui donne sa première éducation religieuse, puis il étudie en 1826 au petit séminaire du monastère de l’Assomption d’Isset et entre en 1831 au  séminaire de Perm, puis au séminaire d’Ekaterinoslav en 1836, dont le recteur est son oncle Iohann. Il poursuit sa formation au séminaire de Kiev en 1839 qu’il termine en 1843 et devient professeur d’allemand.

Andreï Kapoustine prononce ses vœux à Kiev le 7 novembre 1845 et prend le nom de religion d’Antonin, dont la fête est célébré ce jour-là. Il devient hiérodiacre et il est ordonné ensuite prêtre. Il enseigne en tant que hiéromoine l’herméneutique biblique et les Écritures saintes.

En 1850, le Père Antonin est envoyé à la mission russe d’Athènes, auprès de l’ambassade. Il y étudie pendant trois ans les textes patristiques grecs et se passionne pour le Parthénon. En 1859, le métropolite Philarète de Moscou, le recommande auprès du Saint-Synode pour l’envoyer à Constantinople. L’archimandrite Antonin doit s’atteler à la question de  l’uniatisme bulgare et il étudie le Codex Sinaiticus. Il voyage en Roumélie, Macédoine, Épire, Athènes en 1865.

L’archimandrite Antonin est envoyé en septembre 1865 en Terre Sainte, qui est alors administrée par l’Empire ottoman, afin de diriger la mission russe de Jérusalem. Le nombre de pèlerins russes s’accroît considérablement à cette époque et le Père Antonin multiplie les œuvres. Comme la loi ottomane n’autorise la propriété foncière que de la part de personnes privées sujettes de la Sublime Porte, et que le P. Antonin a la charge d’acquérir des terrains pour les orthodoxes de l’Empire russe, il utilise dans ce but le drogman de la mission, Yacoub Hallebi1 (orthodoxe d’origine grecque), comme  intermédiaire.

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