Les Îles Turques-et-Caïques.

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Les Îles Turques et Caïques, également appelées îles Turquoises ou Îles Turks-et-Caïcos (en anglais : Turks and Caicos Islands), sont un territoire britannique d’outre-mer des Caraïbes situé au sud-est des Bahamas, au nord-est de Cuba et au nord d’Haïti. Elles sont composées d’un chapelet de trente îles d’une superficie totale terrestre de 948 km2 réparties en deux archipels : les îles Turks et les îles Caïcos faisant elles-mêmes partie avec les Bahamas des îles Lucayes.


Habitées par les Arawaks puis par les Kalinagos, les îles Turques et les îles Caïques furent découvertes en 1512 par l’Espagnol Juan Ponce de León. Elles changèrent de mains en 1681, date à laquelle les premiers colons venant des Bermudes imposèrent la souveraineté britannique. Il semble que le nom des îles provienne de l’anglais Turk’s head (le melocactus « tête de Turc ») et de l’arawak kayahik (« collier d’îles »), à moins que ne soit vraie la légende qui l’attribue à un colon originaire de la communauté chrétienne de l’Empire turc du nom de Bernardo Kaïkos.

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Michel-Jean Cazabon, peintre.

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Michel-Jean Cazabon (20 septembre 1813 – 20 novembre 1888) est considéré comme le premier grand peintre trinidadien et est le premier artiste internationalement connu de Trinidad. Il est également connu comme le peintre profane. Il est réputé pour ses peintures de paysages de Trinidad et pour ses portraits de planteurs, de marchands et de leurs familles au XIXe siècle. Les peintures de Cazabon doivent être chéries non seulement pour leur beauté mais aussi pour leur importance historique : sa peinture nous a laissé une image claire des nombreux aspects de la vie à Trinidad pendant une grande partie du XIXe siècle.

Cazabon s’est appuyé sur la nature pour exposer les panoramas dont les plaines du Caroni et les forêts tropicales de Chaguaramas sont d’une splendeur idyllique. Ses portraits de mulâtres , d’ indiens sous contrat et de nègres ont été à la base du débat, sur la question de savoir si le peintre a immortalisé ces personnes parce qu’il ressentait un lien personnel avec eux un peu moins que les créoles européens dont aucun portrait majestueux n’a jamais été enregistré.

Cazabon a préféré se décrire comme un “paysagiste”, mais à Trinidad, loin des influences et des stimuli métropolitains, il a embrassé les formes d’expression artistique quotidiennes, souvent banales – enseignant, illustrateur, portraitiste.

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La sylviculture.

La sylviculture est l’activité et l’ensemble des méthodes et pratiques par lesquelles le « sylviculteur » agit sur le développement, la gestion et la mise en valeur d’une forêt ou d’un boisement pour en obtenir un bénéfice économique et/ou certains services profitables à la société (dans une approche de forêt dite multifonctionnelle).

La sylviculture est dite « durable » (gestion durable de la forêt), quand le sylviculteur s’assure que le capital forestier est acquis et optimisé, et qu’il peut être maintenu pour les générations futures, pour en retirer  durablement des bienfaits ou des produits comme le bois, sans en dégrader le capital. Ceci nécessite la prise en compte appropriée des facteurs écologiques et abiotiques, à savoir les qualités naturelles du site (stations forestières, écopotentialité…). Le concept actuel de « gestion durable des forêts »1 insiste non seulement sur la nécessité de ne pas surexploiter le milieu afin qu’il ne perde pas son potentiel, mais aussi sur l’importance de préserver, voire restaurer le cas échéant sa capacité de résilience écologique, face par exemple aux changements climatiques, aux risques de maladies des arbres, d’incendies, tempêtes, etc. Ces modes de gestion apportent une attention plus soutenue à l’environnement et à la biodiversité.

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