La LGV Atlantique.

La LGV Atlantique, ou ligne nouvelle 2 (LN2), est une ligne à grande vitesse (LGV) française qui dessert l’Ouest de la France à partir de la gare de Paris-Montparnasse. Mise en service à partir de septembre 1989, son tracé en forme de Y compte deux branches qui desservent la Bretagne et les Pays de la Loire, d’une part, et le Sud-Ouest, d’autre part. Au-delà du Mans et de Tours, la LGV dessert notamment Rennes via la LGV Bretagne-Pays de la Loire, Nantes via les lignes Le Mans – Angers et Tours – Saint-Nazaire, et Bordeaux via la LGV Sud Europe Atlantique (certains trains continuent néanmoins d’emprunter une section importante de la ligne classique Paris – Bordeaux).

Elle est constituée des lignes nos 431 0001 du réseau ferré national, sous la dénomination « Ligne de Paris-Montparnasse à Monts (LGV) », et 429 0002, sous la dénomination « Ligne de Courtalain à Connerré (LGV) ».

 

TGV Atlantique, carte maximum, Bordeaux 1989.
  • 1975-1976 : Le département planification de la SNCF, sous la direction de Jacques Pelegrin, étudie un projet de LGV vers Nantes et Bordeaux présenté par Gérard Mathieu.

  • 1977 : Annonce publique du projet par le ministre Jean-Pierre Fourcade.
  •  : lors de l’inauguration du TGV Sud-est, le président Mitterrand annonce la création d’une ligne de TGV vers l’Atlantique.
  •  : 1re réunion de concertation avec les élus et la SNCF. L’Action républicaine du note :

l’Eure-et-Loir étant très près de Paris, le TGV ne s’y arrêtera pas. Dans un certain sens donc, le département subira tous les inconvénients de l’implantation de la nouvelle ligne et du passage du train sans en retirer aucun avantage

  •  : réunions avec les maires : contre-projet de gare à Courtalain (et non à Voves comme le propose la SNCF).
  • Décembre : création d’un comité de coordination des maires.
  •  : le conseil d’administration de la SNCF approuve le projet de TGV Atlantique ; au printemps, deux projets de tracés sont retenus :
    • Paris – Voves, puis Voves – Tours et Voves – Le Mans ;
    • Paris – Courtalain, puis Courtalain – Tours et Courtalain – Le Mans.

Dans les 2 cas le tronçon de Paris à Massy utilise le tracé d’un projet d’autoroute abandonné en 1974.
  •  : le conseil général d’Eure-et-Loir approuve le 2e tracé du TGV avec des compensations financières tandis que se met en place la décentralisation (L’Écho républicain, 8/06/1982).
  • Novembre : le gouvernement autorise la SNCF à lancer la procédure de déclaration d’utilité publique (DUP). Le principe de la bifurcation de la ligne à Courtalain est adopté.
  •  : la loi d’orientation des transports transforme la SNCF en un établissement public à caractère industriel et commercial fonctionnant sous le contrôle majoritaire de l’État.
  •  : le préfet d’Eure-et-Loir est nommé coordonnateur de l’enquête préalable à la DUP par lettre du ministère des Transports (1 076 W 12).

  •  : arrêté interpréfectoral d’ouverture de l’enquête publique. Celle-ci se déroule du au sans incident notable en Eure-et-Loir grâce aux négociations préalables avec les organisations agricoles. En août, est publié le rapport de la commission d’enquête présidée par A. Doumenc.
  •  : le président Mitterrand annonce la décision de construire le TGV Atlantique. Les enquêtes pour la modification des plans d’occupation des sols (POS) incompatibles avec le projet de TGV sont lancées, ainsi que les pré-études d’aménagement foncier qui examinent les problèmes de drainage, de financement du remembrement et de rétablissement des réseaux de communication et de distribution électrique.
  •  : affrontement entre agriculteurs et gendarmes mobiles à Vouvray (Indre-et-Loire). Un décret du déclare la ligne d’utilité publique. Ce décret est contesté par les fédérations de syndicats et d’exploitants agricoles et les associations de défense du Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire.

  • Mai-juin : enquêtes parcellaires et hydrauliques complémentaires.
  • Juillet : ouverture du premier appel d’offres pour la construction de la nouvelle ligne de TGV.
  • Octobre : création d’un Comité de soutien pour une gare à la bifurcation de Courtalain.
  •  : 1er coup de pioche à Boinville-le-Gaillard (Yvelines) ;
  • et  : après les recours devant le Conseil d’État, déclaration d’utilité publique et d’urgence des travaux du TGV en Indre-et-Loire, dans les Yvelines, l’Essonne et la Sarthe.
TGV Atlantique, carte maximum, Tarbes, 29/09/1990.
  •  : début du chantier de pose de la voie à Auneau.
  •  : mise en service de la branche ouest de Montrouge à Connerré.

  •  : la rame 325 du TGV Atlantique établit un nouveau record du monde de vitesse ferroviaire (515,3 km/h) au point kilométrique 166,8.
  •  : mise en service de la branche sud-ouest de Courtalain à Saint-Pierre-des-Corps, inaugurée le 28 par François Mitterrand..
  • septembre 2006 : le chiffre de 20 millions de voyageurs transportés entre Paris et Tours depuis l’ouverture de la LGV est atteint.

  •  : Prolongement de la LGV Atlantique grâce à l’ouverture de la LGV Bretagne-Pays de la Loire pour la branche ouest et grâce à l’ouverture de la LGV Sud Europe Atlantique pour la branche sud-ouest.

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.