L’École nationale supérieure des mines de Paris.

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L’École nationale supérieure des mines de Paris, aussi connue sous les noms de École des mines de Paris ou simplement « les Mines », et plus récemment de Mines ParisTech, est l’une des plus prestigieuses 205 écoles d’ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2018 à délivrer un diplôme d’ingénieur. Elle fait partie de l’Université PSL.

C’est historiquement la première École des mines française.

Fondée le 19 mars 1783 sur ordonnance du roi Louis XVI, dans le but de former des « directeurs intelligents » pour les mines du royaume de France, c’est l’une des plus anciennes et sélectives écoles d’ingénieurs françaises. Elle est aujourd’hui un établissement sous tutelle du ministère de l’Économie et des Finances. Cette particularité lui donne à la fois une place et une mission spécifiques dans le paysage des établissements d’enseignement supérieur français. Ses élèves et anciens élèves sont par tradition appelés « Mineurs ».

À l’époque de sa fondation, l’exploitation des mines était à la fois une industrie d’excellence et un secteur stratégique, où se retrouvaient toutes sortes de problèmes allant de la géophysique au génie des procédés en passant par la sécurité minière, la gestion économique des ressources et la stratégie géopolitique. Les ingénieurs des mines étaient alors formés pour les résoudre. Les compétences développées par l’école sont donc dès l’origine diverses, et l’école a évolué au cours du temps pour devenir une école dite « généraliste ».

Ecole supérieure des mines, carte maximum, Paris, 11/04/1959.

Créée par arrêt du conseil du roi du 19 mars 1783, la première école des mines est établie à l’hôtel des Monnaies de Paris. Disparue en 1791 dans la tourmente révolutionnaire, puis reconstituée par un arrêté du Comité de salut public le 13 messidor an II (1794), elle fut transportée à Peisey-Nancroix en Savoie, à ce moment française, après l’arrêté des consuls du 23 pluviôse an X (1802). L’école prend le nom d’École pratique des Mines du Mont-Blanc. L’administration de l’école est installée dans les locaux de l’ancien grand séminaire de Moûtiers. Les élèves-ingénieurs, qui portent un uniforme, sont rémunérés durant leur scolarité. Les promotions annuelles comportent une demi douzaine d’élèves. La formation est à la fois théorique et pratique, sur le site de la mine de Peisey, mais aussi dans toutes la région au moyen de «courses géologiques » et de «voyages métallurgiques ». Un examen sanctionne la fin de la scolarité, avec la rédaction d’un mémoire. Les lauréats sont nommés dans un grade d’aspirant puis d’ingénieur pour être affectés dans un département de l’Empire. Durant ses douze années de fonctionnement, l’école a formé entre 60 et 70 élèves. L’invasion sarde de 1814 interrompt le fonctionnement de l’école.

Ecole des mines, essais de couleurs.

Après les événements de 1814, avec le même personnel, l’école est définitivement reconstituée à Paris, par l’ordonnance du 6 décembre 1816, et établie à l’hôtel de Vendôme, longeant le jardin du Luxembourg, emplacement qu’elle occupe encore aujourd’hui.

Le site principal de l’école est 60 boulevard Saint-Michel à Paris. En 1967 l’école s’est étendue à Fontainebleau, et à Évry, puis en 1976 dans le parc technologique de Sophia Antipolis.

En 1946, la Fondation Mines ParisTech voit le jour afin d’appuyer l’École des Mines à soutenir son développement.

Source : Wikipédia.