La région “Bourgogne”.

La Bourgogne-Franche-Comté (parfois abrégée BFC) est une région administrative située dans le Centre-Est de la France. D’une superficie de 47 784 km2, elle est la cinquième plus vaste des treize régions de France métropolitaine et rassemble huit départements : la Côte-d’Or, le Doubs, la Haute-Saône, le Jura, la Nièvre, la Saône-et-Loire, le Territoire de Belfort et l’Yonne. Sa population s’élevait à 2 818 338 habitants en 2016, ce qui en faisait la troisième région la moins peuplée et la deuxième la moins densément peuplée (58 hab/km2). Son chef-lieu est Dijon tandis que Besançon accueille le siège du conseil régional.

Elle est issue de la fusion administrative, le 1er janvier 2016, des deux anciennes régions de Bourgogne et de Franche-Comté.

Le territoire des actuelles Bourgogne et Franche-Comté est inclus au Ve siècle dans le royaume des Burgondes, que prolonge le royaume de Bourgogne mérovingien. Sous les Carolingiens, le traité de Verdun en 843 conduit à distinguer une « Bourgogne franque », ou « Basse Bourgogne », à l’origine du duché de Bourgogne (Bourgogne), et une « Bourgogne impériale », ou « Haute Bourgogne », où se constitue le comté de Bourgogne (Franche-Comté). Réunies au XIVe siècle par la

première maison de Bourgogne, puis par les ducs Valois au sein des États bourguignons, les deux provinces sont séparées à la fin du XVe siècle, le duché étant annexé au domaine royal français alors que le comté passe aux mains des Habsbourg.

Région Bourgogne, carte maximum, Dijon, 25/10/1975.

La Comté n’est intégrée au royaume de France qu’après sa conquête en 1678 par les troupes de Louis XIV et la reddition de Dole, l’ancienne capitale franc-comtoise, cependant que Besançon hérite du statut de capitale. Le

duché de Bourgogne et la Franche-Comté forment alors deux provinces et généralités distinctes, avec leur propre capitale de gouvernement (respectivement Dijon et Besançon).

Si la majeure partie de son territoire se rattache à ces deux anciennes provinces, la région comprend aussi l’essentiel du Nivernais (correspondant à peu près au département de la Nièvre), une partie de la Champagne (la partie nord du département de l’Yonne avec Sens et Tonnerre notamment), une partie de l’Orléanais (la partie sud-ouest de l’Yonne avec Toucy), la partie de l’Alsace restée française après 1871 (l’actuel Territoire de Belfort), ainsi qu’une infime partie de l’Île-de-France (la partie nord-ouest de l’Yonne).

Les anciennes provinces de France sont supprimées pendant la Révolution.

De 1941 à 1944, une préfecture régionale du régime de Vichy regroupe Bourgogne et Franche-Comté, tout comme l’igamie de Dijon de 1948 à 1964. Cependant, lors de la création des régions comme établissements publics en 1972 puis comme collectivités locales en 1982, Bourgogne et Franche-Comté forment deux régions séparées.

En 2009, le comité Balladur propose une première fois de fusionner Bourgogne et Franche-Comté.

Le 14 avril 2014, les présidents des régions Bourgogne et Franche-Comté, respectivement François Patriat et Marie-Guite Dufay, annoncent, lors d’une conférence de presse, vouloir rapprocher leurs deux régions à la suite des déclarations du Premier ministre Manuel Valls qui souhaite simplifier le découpage administratif français.

Collector de 10 timbres “Bourgogne” (2010).

Le 2 juin suivant, les deux régions se retrouvent associées sans surprise sur la carte présentée par le président de la République, François Hollande. Ces deux régions sont les seules à s’être rapprochées volontairement pour une

fusion et, contrairement à d’autres projets de fusion, l’alliance entre la Bourgogne et la Franche-Comté n’est pas révisée par l’Assemblée nationale ou par le Sénat. En effet, les deux régions sont historiquement et en partie économiquement liées.

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.