La Galerie Tretiakov à Moscou (Russie).

La galerie d’État Tretiakov (en russe : Государственная Третьяковская галерея, Gossoudarstvennaïa Tretiakovskaïa galereïa) est un musée de Moscou fondé en 1856 par Pavel Tretiakov (1832-1898), industriel et grand amateur d’art.

Le musée possède l’une des plus importantes collections au monde : plus de 140 000 pièces de collection, dont 15 000 tableaux, la majorité œuvres d’artistes russes, 4 500 icônes et sculptures, et une centaine de milliers de dessins et divers documents graphiques. Les collections sont réparties entre le complexe Lavrouchinski (du XIe siècle au début du XXe siècle) et la Nouvelle Galerie Tretiakov (XXe siècle).


Pavel Tretiakov commence sa collection dans les années 1850. On considère que la galerie fut fondée en 1856 avec l’acquisition de deux tableaux de peintres russes, mais en 1854-1855, il avait acquis neuf tableaux de peintres hollandais.

La galerie s’ouvre à un plus large public en 1867 à Zamoskvoretche ; la collection comprenait alors 1276 tableaux, 471 dessins et sculptures d’artistes russes et 84 tableaux de peintres étrangers.

En août 1892, il fait don à la ville de Moscou d’un ensemble qui compte 1 287 peintures et 518 œuvres graphiques diverses issues de l’école russe, 75 tableaux et 8 dessins de l’école européenne, 15 sculptures et une collection d’icônes. Le musée ouvre officiellement le 15 août 1893.

La galerie était située dans la maison familiale, acquise en 1851 ; du fait de l’accroissement de la collection, il devint rapidement nécessaire de réaliser des extensions successivement en 1873, 1882 1885 et 1892. Celle de 1902-1904 dote la maison d’une nouvelle façade, peinte par Viktor Vasnetsov.

La galerie Tretiakov est la réalisation architecturale la plus connue de Vasnetsov. La façade créée par l’artiste est surmontée des armes de la ville de Moscou (Saint-Georges terrassant le dragon) sculptée dans la pierre blanche.

Le parti de l’architecte part d’une association avec l’architecture d’avant Pierre le Grand, pour créer une métaphore pittoresque et émotionnelle de l’antiquité russe. Mais il évite d’emprunter à quoi que ce soit de spécifique.

Son architecture devint un signe des temps au tournant des siècles.

Source : Wikipédia.

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