La Cathédrale Saint-Rombaut de Malines (Belgique).

La cathédrale et primatiale Saint-Rombaut est un édifice religieux catholique de la ville de Malines (Mechelen) en Belgique.

De style gothique brabançon, elle est édifiée entre les XIIIe et XVie siècles. Dédiée à saint Rombaut, un moine-missionnaire irlandais, elle constitue avec la cathédrale Notre-Dame d’Anvers, le sommet de l’art gothique brabançon.

La cathédrale s’élève au centre de la ville ancienne, sur le flanc nord-ouest de la Grand-Place.

Les travaux de construction de la cathédrale commencent au tout début du xiiie siècle, mais ne sont pas achevés quand l’édifice est consacré en 1312. Après l’incendie de la ville en 1342, le maître Jean d’Oisy dirige les  réparations et la deuxième phase de construction jusqu’à sa mort en 1375. Ses successeurs achèvent l’édification des voûtes de la nef en 1437 et celles du chœur en 1451. La période suivante voit l’érection de la tour  monumentale qui aurait dû atteindre la hauteur de 167 m mais son édification est arrêtée en 1520.

Lors du Premier concile œcuménique du Vatican (1869-1870), l’archevêque de Malines devient également le primat de Belgique, ce qui élève la  cathédrale au rang de primatiale.

Le 10 août 1961, les funérailles du cardinal Joseph-Ernest Van Roey, archevêque de Malines, se déroulent dans la cathédrale en présence notamment du roi Baudouin, de la reine Fabiola et du Premier ministre Théo Lefèvre. La dépouille du cardinal est inhumée dans la crypte des archevêques.


La construction de l’église a commencé peu après 1200 ; elle a été consacrée en 1312, dès qu’une partie est devenue utilisable. À partir de 1324, les arcs-boutants et la structure du chœur sont construits selon des caractéristiques gothiques brabançonnes, différentes du gothique français. Après l’incendie de la ville en 1342, le maître-maçon Jean d’Oisy dirige les réparations et poursuit la deuxième phase de construction jusqu’à sa mort en 1375. Ses successeurs achèvent les voûtes de la nef vers 1437 et celles du chœur vers 1451.

La tour a été érigée lors de la phase finale de 1452-1520, financée par les pèlerins et plus tard la ville, propriétaire du bâtiment. Conçue pour  atteindre 600 pieds Mechliniens, soit environ 167 mètres, plus haut qu’aucune tour d’église jamais construite (la tour de cathédrale d’Ulm n’a atteint ses 161 mètres qu’au XIXe siècle), la très lourde tour Saint-Rombaut a été construite sur un terrain autrefois marécageux, avec des fondations de seulement trois mètres de profondeur. Cependant, son site semble avoir été bien choisi. Après quelques années, en 1454, l’architecte en chef Andries I Keldermans, auteur la tour du Monstre de Saint Livinus (St.- Lievensmonstertoren en néerlandais) à Zierikzee (dans les Pays-Bas actuels), n’avait pu éviter une inclinaison très préoccupante de la tour qui atteint maintenant 62 m, mais était prévue pour environ 130 m. Ce souci a conduit à la conception d’édifices entièrement séparés, solution également appliquée à Malines. Pour finir, sur ces deux sites, la construction de la partie supérieure de la tour est abandonnée au début du XVIe siècle, non pour des raisons techniques, mais pour des raisons financières. La cathédrale Saint-Rombold aurait dû être surmontée d’une flèche de 77 mètres, sur lesquels seulement sept mètres ont été construits, qui lui donnent sa forme inhabituelle et caractéristique. Une connexion délibérément faible est venue fermer l’interstice entre la tour et l’église à la fin de la construction.

Cathédrale de Malines, carte maximum, Belgique.

L’église fait fonction de cathédrale depuis 1559. En 2005, après que les ingénieurs eurent déterminé la capacité de support du sol et de la tour, il fut question d’achever l’ensemble de la flèche à partir des dessins originaux.

Depuis 2009, il est possible de profiter de la vue sur l’horizon lointain, jusqu’à Bruxelles et Anvers.

La silhouette de la tour de la cathédrale domine les environs. Pendant des siècles, elle a servi de tour de guet et sonnant aussi l’alarme incendie. Malgré son inachèvement caractéristique, ce monument du patrimoine mondial11 mesure 97,28 mètres de haut et ses 514 marches sont gravies chaque année par des milliers de touristes.

De nombreuses villes de la région ont un surnom pour leur population. On prétend que les ancêtres des Mechlinians sont accourus dans leur grande tour, passant des seaux d’eau pour éteindre un feu ardent derrière les fenêtres, qui s’est avéré n’être qu’un simple reflet du clair de lune à travers les nuages. C’est la raison pour laquelle les habitants sont appelés Maneblussers (les éteigneurs de lune).

Pieter Janssen est l’actuel gardien de la tour (torenwachter) succédant à Nick Vanhaute. Les gardiens de la tour sont également responsables du mouvement d’horlogerie de la tour; ils avaient autrefois une formation d’horloger et veillaient à ce que l’horloge continue de fonctionner à l’heure. Ce n’était pas sans importance à une époque où les cloches de l’église et de la ville rythmaient la vie des malinois.

La tour abrite 49 cloches, dont seules les plus grosses sonnent et sont toujours en état de marche. La cloche la plus notable, le bourdon Salvator, sonne les heures et pèse 8 tonnes. Jusqu’en 1923, la cathédrale comptait 18 sonneurs de cloches, avant que l’électricité ne prenne la relève. Un  deuxième carillon complet, au dessus des cloches principales, donne des concerts pendant les mois d’été.

Dans la cathédrale se trouvent beaucoup de tombes des familles nobles et patriciennes. Comme le veut le privilège, aujourd’hui sont seulement enterrés dans la cathédrale les anciens archevêques de Malines-Bruxelles.

Source : Wikipédia.

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