La cathédrale Notre-Dame de Rodez (Aveyron).

La cathédrale Notre-Dame de Rodez, construite entre le XIIIe et XVIe siècles, est une cathédrale catholique située à Rodez dans le département de l’Aveyron. C’est la cathédrale du diocèse de Rodez et Vabres.

Bien que les travaux de construction aient duré de 1277 jusqu’à la fin du XVIe siècle, la cathédrale bénéficie d’une remarquable unité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En effet, le parti général de l’édifice fut fixé dès l’origine. Ce type de plan est attribué à l’architecte Jean Deschamps, qui a mis en pratique dans le Midi les principes de l’architecture gothique définis dans la France du Nord. Le plan et l’élévation de l’édifice permettent d’établir des similitudes entre la cathédrale de Rodez et celles de Clermont-Ferrand dont Jean Deschamps a dirigé la construction entre 1248 et 1265, Narbonne où Jean Deschamps est nommé « magister principalis operis ecclesiæ » en 1286, Limoges.

L’aspect sévère de la façade occidentale témoigne de sa vocation défensive : elle est flanquée de deux tours massives qui étaient incorporées aux remparts. Seule « anomalie » à la rigueur flamboyante de l’ensemble : un frontispice placé au faîte de la façade au milieu du XVIe siècle.

Selon la tradition qui vise à prouver l’antériorité d’un siège épiscopal par rapport à un autre, Rodez et le pays des Rutènes sont christianisés à la fin du IIIe siècle par saint Martial, et, au milieu du Ve siècle par saint Amans, premier évêque de Rodez. Le groupe épiscopal est cité pour la première fois par Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont, dans une lettre qu’il a envoyée à Elaphius de Rodez, en 485, et qui a consacré le baptistère. Cette lettre cite une nouvelle église, la cathédrale première cathédrale de Rodez. La cathédrale se trouvait déjà à proximité de l’emplacement actuel. Elle était hors de l’enceinte du Bas-Empire. La cathédrale ne sera à l’intérieur des remparts qu’après sa reconstruction au XIIe siècle.

L’église mérovingienne, première trace de la cathédrale, est remaniée et embellie à l’époque de l’évêque saint Dalmas, qui l’a laissée inachevée à sa mort en 581. Grégoire de Tours écrit que l’évêque Dalmas passa son long épiscopat à édifier, démolir et réédifier sa cathédrale pour la rendre encore plus belle. L’église est pillée en 725 par les Sarrasins.

L’ensemble de l’édifice a dû être reconstruit à la fin du IXe ou au début du Xe siècle. C’est à cette époque que l’église est désignée sous le nom de Notre-Dame (Sacro sanctæ basilicæ Sanctæ Mariæ, matris Domini Jhesu Christi vel ceterorum sanctorum qui ibidem conditæ sunt, qui est ipsa ecclesia fundata in honore Sanctæ Mariæ, quæ constructa in Rutenis (sic) civitate… dans un acte d’août 907). Des chapiteaux trouvés dans les fondations de la cathédrale en 1884 et déposées au musée Fenaille montrent que la cathédrale a été modifiée à l’époque romane.

Rodez, journée du timbre 1943, vue de la cathédrale.

De cette époque, il ne reste que peu de vestiges (trouvés essentiellement lors de fouilles) car l’effondrement du clocher de la cathédrale romane en 1276 entraîna une totale reconstruction de celle-ci qui durera plus de trois siècles. Il subsiste une table d’autel de marbre consacré à la Vierge de l’ancienne cathédrale, accrochée sur le mur nord de la chapelle axiale. Cette table porte une inscription : « HANC ARAM DEUSDEDIT EPISCOPUS INDIGNUS FIERI JUSSIT », ce que se traduit par « Deusdedit (Dieudonné) évêque, indigne, ordonna de faire cet autel ». Elle a dû être réalisée par des marbriers à la demande de l’évêque Deusdedit II dont l’épiscopat a duré d’environ 961 à environ 995. Cette table reposait sur des colonnes octogonales surmontées de chapiteaux qu’on peut voir au musée Fenaille.

Le clocher s’effondre dans la nuit du 16 au 17 février 1276. L’évêque de Rodez Raymond de Calmont, personnage clé pour le financement du nouveau chantier, pose la première pierre de la cathédrale actuelle le 25 mai 12777. La construction va se faire de l’est vers l’ouest et l’ancienne cathédrale est démolie progressivement au fur et à mesure des travaux.

Pour permettre sa construction, l’évêque Raymond de Calmont a organisé le financement de l’œuvre de la cathédrale. Au début des travaux, il leur a attribué le revenu des annates sur les bénéfices de la mense épiscopale. En 1281, il fait payer 50 livres ruthénoises pris sur les revenus du prieuré Saint-Georges de Camboulas. Puis, en 1286, il obtient le droit d’émettre des indulgences du pape Nicolas IV. Dans son testament donné le 26 janvier 1298, il donne 10 000 sous ruthénois à la fabrique de la cathédrale pour une grosse cloche et fonder deux chapelles. Le 6 septembre 1290, le pape Nicolas IV accorde au chapitre les revenus des bénéfices vacants pour la construction de la cathédrale.

On peut suivre la construction de la cathédrale à partir des livres de compte de la fabrique pour l’année 1287-1288 et 1293-1294. Ces derniers comptes donnent le nom d’un maître, Maître Étienne, et son compagnon, Ponset, et signale que Maître Étienne est sur le chantier depuis trois ans. Son salaire est assez élevé. Maître Étienne est probablement le premier architecte de la cathédrale.

Les chapelles rayonnantes du chœur sont les premières construites. La première chapelle est citée en 1291 pour laquelle le chanoine Brenguier d’Arpajon fonde une chapellenie. C’est la deuxième chapelle côté sud consacrée à saint Pierre, où il est enterré en 1299. En 1301, l’évêque Gaston de Corn est enterré dans la chapelle axiale. En 1316, c’est la première chapelle côté nord qui est fondée par le chanoine Aldebert de Pierrefort. La deuxième chapelle côté nord est citée en 1317 dans le testament de l’évêque Pierre de Plantecassanhe. Les cinq chapelles rayonnantes du chevet sont construites en 1320, malgré la baisse des revenus de l’évêché à la suite de la création de l’évêché de Vabres. Les onze chapelles polygonales du chœur sont construites vers 1330.

Cathédrale de Rodez, carte maximum, 10/06/1967.

On constate que Maître Étienne a utilisé des remplages de fenêtre de style rayonnant. Les clés de voûtes rappellent celles de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse et de l’église Saint-Nazaire de Carcassonne. Les arcs d’entrée des chapelles rayonnantes reprennent le dessin des chapelles nord de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne.

Le plan de la cathédrale se rattache au gothique méridional qui a été mis en forme par l’architecte Jean Deschamps à la cathédrale de Clermont-Ferrand entre 1248 et 1265. Aucun document ne permet de rattacher directement cet architecte à la construction de la cathédrale de Rodez.

Cependant, la guerre de Cent Ans, puis les épidémies et notamment la peste noire de 1348 ainsi que diverses querelles au sein du diocèse provoquèrent une longue interruption de ce monumental chantier.

L’évêque Pierre de Castelnau (1319-1334) envoie des lettres patentes pour obtenir des indulgences pour permettre le financement de la construction de la cathédrale. En 1325, de retour d’Avignon, il lance un appel pressant aux fidèles pour le financement de l’œuvre. Il indique que l’ancienne cathédrale menace de s’effondrer et que le plan ambitieux adopté pour la nouvelle dépasse les ressources de la fabrique.

Les évêques Gibert de Cantobre (1339-1349), Raimond d’Aigrefeuilhe (1349-1361) et Bertrand de Raffin (1379-1385) rédigent des lettres semblables. Ce dernier indique que la fabrique est pauvre et que la construction avance lentement.

Rodez, essais de couleurs.

Le haut chœur est construit avec les deux premières travées du chœur. La voûte quadripartite culmine à 30 mètres. Le chœur a une élévation de trois niveaux. On change aussi de plan en adoptant des chapelles rectangulaires pour les deux premières travées du chœur au lieu des chapelles polygonales11. On utilise un pilier rond dans le chœur mais ce type de pile n’a été utilisé qu’une seule fois au profit de piliers ondulés. La deuxième chapelle du côté nord est terminée avant 1338, avec l’épitaphe d’Hector de Torrène ; la première du même côté, avant 1359, quand elle reçoit le tombeau de Gaillard de Cardaillac. La deuxième du côté sud est en projet en 1354, comme le montre le testament de Béranger de Barrière. Guillaume Bisquet est maître d’œuvre entre 1358 & 1360.

Entre 1366 et 1386 va commencer la réalisation d’un clocher hors-œuvre, à l’angle nord-est de la cathédrale13. Il est couronné d’une flèche en bois revêtue de plomb dont le contrat avait été passé en 1386 avec les charpentiers Guillaume Caldacoste et Pierre de Coffinyères. Cette dernière ayant brûlé le 28 avril 1510, il en subsiste les deux premiers niveaux dans le clocher actuel.

Le portail nord du transept doit être commencé au milieu du XIVe siècle d’après son style, antérieur à l’évêque Bertrand de Chalençon (1457-1501) auquel on avait attribué la commande, car ses armoiries surplombent le gâble. Certaines sculptures du tympan qu’il est encore possible de deviner malgré les destructions de la Révolution rappellent celles réalisées en 1340 dans la chapelle d’axe par l’évêque Gilbert de Cantobre quand il en fait sa chapelle funéraire avec des peintures murales, mais la sculpture du Couronnement de la Vierge peut être postérieure.

Sous l’épiscopat de Guillaume d’Ortolan (1396-1416) ne sont entrepris que des travaux d’embellissements dans les chapelles rayonnantes.

Après les travaux de la fin du XIVe siècle, ils ne vont reprendre qu’au milieu du XVe siècle sous l’action des évêques Guillaume de La Tour (1429-1457) et Bertrand de Chalençon (1457-1501) avec l’achèvement du chœur et de sa voûte, puis le lancement de la construction du transept et des travées orientales de la nef.

Des mesures doivent être prises en 1426 pour augmenter les ressources de la fabrique.

La guerre de Cent Ans finie, l’évêque Guillaume de La Tour écrit aux consuls en juillet 1445 pour bâtir l’église. Pour continuer la construction de la cathédrale par la nef, l’évêque doit détruire son palais qui se trouvait entre l’actuel transept et les remparts. Il fait bâtir le nouveau palais épiscopal au nord de la cathédrale. Pour élever la nef, il faut franchir l’ancien rempart de la ville. Les consuls ne donnent leur autorisation qu’en 1474, et ils imposent que la façade occidentale de la cathédrale, placée en avant des remparts, soit massive avec peu de percements.

À partir de 1440, les travaux de construction du transept sont entrepris. Conrad Roger construit alors les piliers du collatéral nord. En 1448, de nouveaux dessins sont proposés pour la façade sud. Les niveaux hauts et les roses datent de la seconde moitié du XVe siècle.

Pour l’accomplissement de ces travaux, les plus grands artistes de l’époque furent sollicités dont le sculpteur bourguignon Jacques Morel. Ceci explique l’origine de ce nouveau style médiéval qualifié de flamboyant à Rodez. L’architecte et sculpteur lyonnais Jacques Morel donne quittance de 32 florins reçus de Jean Riperie, notaire à Avignon, à la veille de Noël 1444, probablement pour le tympan du portail nord du transept. Le 25 octobre 1448, il est engagé par l’évêque pour la réparation et le complément du portail du bras sud du transept. Le prix-fait montre que le portail du bras sud était déjà ébauché. Cent huit images étaient prévues. Le contrat prévoyait une durée des travaux de huit ans, mais Jacques Morel n’était tenu de séjourner à Rodez que quatre mois par an. En septembre 1456, Jacques Morel n’ayant pas terminé les travaux, l’évêque et le chapitre engagent un autre lapicide pour terminer la façade, Thibaut Sonier. Les comptes de la fabrique de 1459-1460 montrent que Thibaut Sonier travaille encore sur le portail ; il est désigné dans les actes comme magister portalis. Il y avait dans son équipe les « imagiers » Pierre Viguier et Guillaume Desfosses. Ces sculptures ont été détruites en 1794. Plus de 1 500 fragments ont été découverts en 1986 et 2006 dans la fosse d’une chapelle qui avait été comblée en 1820.

Les travaux d’achèvement du chœur se sont continués en même temps. Le 31 décembre 1449, on trouve un contrat entre l’évêque Guillaume de La Tour et les lapicides de Villecomtal, Raymond Dolhas, dit Castelvert, et Guiral ou Gérard Dolhas son fils. Ce contrat pour la réalisation de la voûte de la dernière travée, probablement la troisième travée du chœur, spécifie que la réalisation doit respecter la conformation des piliers, du triforium, des fenêtres hautes et des arcs-boutants existant. Ils sont remplacés par Maître Richard, vers 1450. Le 17 mars 1462 est signé le contrat pour la réalisation de deux piliers et de la voûte de la première travée entre les représentants de l’évêque et du chapitre avec Vincent et Jean Sermati pour 3 020 écus d’or, lapicides originaires de Saint-Flour et habitant à Mur-de-Barrez. Ce contrat signale que Maître Richard, locataire de la maison de l’œuvre, a réalisé une travée du chœur. Il s’est réservé la réalisation des grandes voûtes, et a probablement introduit le remplage flamboyant dans les fenêtres hautes dans la deuxième travée. Il s’agit probablement de Richard de Condom (de Condom-d’Aubrac) qui a commencé la construction de la chartreuse Saint-Sauveur de Villefranche-de-Rouergue et réalisé à partir de 1467 le chœur de l’église Saint-Jean-Baptiste de Caylus. Ce contrat mentionne un pertrach (portrait ou dessin) de l’ensemble de la cathédrale précieusement conservé par le chapitre et montré aux différents entrepreneurs pour conserver la cohérence du projet. Le prix accordé en 1462 ayant paru exorbitant à la fabrique de la cathédrale, elle obtient du roi des lettres d’abolition le 3 juin 1467. Les Sermati se contentèrent de 1 500 écus. Un nouveau marché est conclu en 1465 avec André Amalric. Le chapitre ne fut sans doute pas satisfait car la continuation des travaux a été faite par voie de régie, et le premier architecte ainsi nommé a été Bernard Anthony, vers l’an 1500. La pose des vitraux dans les fenêtres hautes a commencé dans les années 1460. La réalisation du chœur a dû s’achever vers 1470, avant la mise en place de la voûte de la croisée du transept.

En 1460, l’avancement des travaux sur la façade sud du transept permet d’utiliser les chapelles situées de part et d’autre. La chapelle du côté est est alors concédée au marchand Georges Vigouroux qui en fait son lieu de sépulture en 1480. Celle côté ouest, achevée grâce à une fondation du grand archidiacre, en 1454, est dévolue à l’évêque Guillaume de La Tour, qui en fit son lieu de sépulture.

Les travaux de la nef vont commencer à partir de 1450. Un prix-fait est passé le 1er août 1465 avec le lapicide de Rodez Amalric André pour la réalisation des fondations d’un pilier au sud-est de la nef. En 1466, le chapitre invite les consuls pour poser la première pierre d’une autre fondation. En 1470, le marchand Georges Vigouroux engage Corrat Roger pour construire la cinquième travée du collatéral nord. En 1471 on achève la chapelle au sud de la cinquième travée de la nef. Entre 1470 et 1490, les travaux avancent lentement, réalisation des murs hauts des deux travées adjacentes au transept et des fondations des quatre travées occidentales, au droit de l’ancien palais des évêques, des anciens remparts et fossés de la ville qui ont nécessité des travaux de terrassement importants. Les armoiries du chapitre et de l’évêque Bertrand de Chalençon à environ 5 mètres du sol, sur la façade occidentale, marquent le niveau de construction atteint à la mort de l’évêque. Les documents datés de 1494 n’indiquent que Guillaume Salvanh Il est alors le maître d’œuvre de la cathédrale.

Au XVIIe et XVIIIe siècles, les comptes de la fabrique montrent qu’on s’intéresse aux travaux d’entretien, en particulier, on combat les infiltrations d’eau sur les couvertures en terrasse des chapelles.

Entre 1608 et 1611, on refait les charpentes et la couverture du chœur et de la nef. En 1626 et 1628, c’est le tour des croisillons sud et nord du transept. En 1687, c’est le vieux pavé qui est refait à neuf.

Avec la Révolution arrivent les dégradations dues au vandalisme. En septembre 1793, le mobilier en laiton du chœur est enlevé, le tombeau de Raymond de Calmont est martelé.

Au début de 1794, on projette de démolir le clocher, mais les Montagnards de la Société populaire de Rodez font ajourner cette démolition en proposant de remplacer les évangélistes par des statues de Lepeletier, Marat, Bayle et Chalier et une statue de la Liberté à la place de celle de la Vierge. Mais les sculptures des portails et des retables furent martelées.

Temple de la Raison, lieu d’exercice du bataillon des volontaires de la Charente, la cathédrale redevient lieu de culte catholique constitutionnel le 12 juin 1795. Entre-temps, le 2 février 1795, son trésor avait été envoyé à la Monnaie de Paris.

Le concordat de 1801 rend l’édifice au culte catholique. Rodez ne redevient siège d’un évêché qu’en 1823. Avec l’installation d’un évêque et d’un chapitre à Rodez, furent entrepris des travaux de réparations et de réaménagements qui finirent de faire disparaître tout ce qui avait été épargné par la Révolution dans les aménagements anciens de la cathédrale.

Dès sa nomination en 1821 comme architecte départemental et en 1823 comme architecte diocésain, Étienne-Joseph Boissonnade va faire des devis pour entreprendre la restauration de la cathédrale. Dès 1821, il intervient sur la charpente et des travaux extérieurs avec des purges, des rejointements et des ragréages, ainsi que sur le clocher. Il a aussi dégagé le chevet des maisons qui se trouvaient contre. À l’intérieur de la cathédrale, il a rehaussé le sol de la nef et des chapelles. Il est aussi intervenu pour la restauration des éléments sculptés. Après 1858, il a entrepris de dégager le chevet pour limiter les effets de l’humidité dans la cathédrale. Les clôtures du chœur sont déplacées ou détruites et remplacées par des grilles. En 1836, le maître-autel datant de François d’Estaing est remplacé par un autre de style Louis-Philippe et on place sous la chaire à prêcher une allégorie de marbre et de plâtre représentant la Foi écrasant l’Hérésie. Jean-Baptiste Vanginot est architecte diocésain de Rodez de 1862 à 1877. Le jubé est épargné mais démonté en 1872 et placé contre le revers de la façade sud du transept. Louis-Clémentin Bruyerre est architecte diocésain de Rodez de 1877 à 1883.

La cathédrale est fondée sur le rocher et n’a donc pas de problème de stabilité. De plus ayant profité du savoir accumulé pendant la construction des églises septentrionales, les problèmes posées par l’équilibre des poussées des voûtes ont parfaitement été pris en compte par les concepteurs de la cathédrale. Les travaux de restauration ont été effectués :

  • dans les années 1950, dans les parties supérieures du campanile du clocher ;
  • dans les années 1960, l’étanchéité des terrasses et la mise hors d’eau du déambulatoire et des chapelles ;
  • de 1978 à 1982, la rose occidentale, la façade « à la romaine » de la façade occidentale et les pinacles ; pendant le même temps le déambulatoire est entièrement nettoyé, puis suivent d’importants travaux de restauration du clocher ;
  • de 1988 à 1994 pour reprendre les surfaces dégradées des pierres, en particulier des parties sculptées, et la remise en plomb des verrières hautes du chœur.

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Sources : Wikipédia, YouTube.