Jean Mariotti, écrivain.

Jean Mariotti, né le 23 août 1901 à Farino en Nouvelle-Calédonie et mort à Paris le 21 juin 1975, est un écrivain français qui a fortement marqué l’histoire littéraire de l’archipel de Nouvelle-Calédonie.


Né à Farino, petit village de la Côte Ouest de la Grande Terre en Nouvelle-Calédonie, le 23 août 1901, Jean Mariotti est le huitième des treize enfants (le septième sur douze vivants), et le quatrième fils sur sept, de Paul Louis Mariotti (1858-1927), un Corse originaire de Campile, transporté au bagne en 1897 pour un crime de vendetta familiale, puis installé à la fin de sa peine dans le village de Farino dont il va devenir le premier président de la commission municipale en 1911. Jean Mariotti est le deuxième enfant sur les sept que ce dernier a eu avec sa seconde épouse, Marguerite Aïna (1875-1934), une italienne elle-même fille d’un transporté libéré du bagne  originaire de Cerano dans le Piémont.

Il découvre la littérature pendant ses années de collège et de lycée à Nouméa. À 23 ans, il part pour la Métropole où il commence par gagner sa vie notamment en travaillant chez Hachette, à Paris. C’est également pendant cette période qu’il rencontre sa future femme Ludmilla Karjinska (1900-1974), d’origine géorgienne, et que, soutenu par sa sœur Faustine (1900-2000), son projet artistique se précise avec la publication de ses premiers romans chez Flammarion (Au fil des jours en 1929, Takata d’Aïmos en 1930, Remords en 1931, Gisèle sous le pseudonyme d’Armel Yette et en collaboration avec son ami Francis Ambrière en 1933) et son premier recueil de poèmes aux Éditions René Debresse (Nostalgie en 1935).

En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et après la défaite, il s’engage dans la Résistance. Après la Libération, l’écrivain « parisien-calédonien » poursuit son œuvre et cultive ce paradoxe. La plupart de ses récits se situent dans le Pacifique, et en particulier dans son île natale, tandis qu’il réside près de Montmartre. Jean Mariotti retourne vivre pendant trois ans sur son île natale, avant de revenir définitivement à Paris.

Édité par Flammarion, Stock, Gallimard et Rougerie pour la poésie, il devient un écrivain à part entière, sollicité pour des émissions  radiophoniques, qu’il réalise en collaboration avec son ami de longue date Roger Richard. Nommé Chevalier des Arts et des Lettres par Georges Duhamel en mai 1957, il est également élu vice-président de la Société des gens de lettres de France en 1962. Le 21 juin 1975, il décède à Paris, à l’âge de 73 ans.

Source : Wikipédia.

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