Isaac Asimov, écrivain et professeur.

Isaac Asimov « Aïzek Azimov », né vers le 2 janvier 1920 à Petrovitchi, en Russie, et mort le 6 avril 1992 à New York, aux États-Unis, est un écrivain russo-américain (naturalisé américain en 1928) et un professeur de biochimie à l’Université de Boston, surtout connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique.

Écrivain prolifique, Asimov a écrit ou édité plus de 500 livres et répondu à environ 90 000 lettres et cartes postales. Ses livres ont été publiés dans 9 des 10 grandes catégories de la classification décimale de Dewey. L’œuvre la plus célèbre d’Asimov est la série Fondation (Foundation), dont les trois premiers livres ont remporté l’unique prix Hugo de la « Meilleure série de tous les temps » en 1966. Ses autres séries majeures sont le cycle de  l’Empire (Galactic Empire) et le cycle des robots (Robot series).

À ce titre, il fait partie, avec Arthur C. Clarke et Robert A. Heinlein, des « Trois Grands » (Big Three) auteurs de science-fiction de langue anglaise.

Il a également écrit des ouvrages ayant pour thèmes la fiction mystérieuse et la fantasy, ainsi que de nombreux ouvrages de non-fiction. La plupart de ses livres de sciences populaires expliquent les concepts de manière historique, remontant aussi loin que possible à une époque où la science en question était à son stade le plus simple. Des exemples incluent le Guide to Science (en), la série en trois volumes Understanding Physics (en), et Asimov’s Chronology of Science and Discovery. Il a écrit sur de nombreux autres sujets scientifiques et non scientifiques, tels que la chimie, l’astronomie, les mathématiques, l’histoire, l’exégèse biblique et la critique littéraire.

Asimov a été président de l’American Humanist Association.


Issu d’une famille juive, fils de Judah Asimov et de Anna Rachel Berman, Isaac naît à Petrovitchi — près de Smolensk, en Russie — à une date inconnue, entre le 4 octobre 1919 et le 2 janvier 1920 (date à laquelle il célébrait son anniversaire à l’âge adulte). Pour des raisons mal définies et sur invitation de Joseph Berman, demi-frère de la mère d’Asimov, sa famille émigre aux États-Unis au début de l’année 1923, alors qu’il a trois ans.

Sa sœur cadette, prénommée Rachel, choisit de se faire appeler Marcia ultérieurement, souhait qu’Asimov respecte quand il la mentionne plus tard dans son autobiographie.

À la maison, à Brooklyn, les parents ne parlaient russe que quand « ses grandes oreilles ne devaient pas entendre » : il n’apprit donc jamais la langue. Le yiddish est sa langue maternelle.

Asimov se définit comme un enfant prodige. Ses parents qui, en Russie, étaient loin d’être illettrés, ne lisaient pas l’anglais ; il demanda l’aide d’enfants du voisinage et savait déjà lire à son entrée à l’école en septembre 1925. Il est naturalisé Américain en 1928. Il passe sa jeunesse à travailler dans le magasin familial, où il a l’occasion de lire les magazines de science-fiction que ses parents vendaient. Vers l’âge de onze ans, il commence à écrire ses premières nouvelles (il aurait déclaré avoir commencé à écrire pour enfin pouvoir conserver des livres sans que son père libraire ne les vendît).

Ses études sont assez brillantes pour lui permettre, grâce à une bourse, d’entrer à l’université Columbia. Il passe d’abord une licence en sciences (1939) avant d’obtenir une maîtrise en chimie (1941) et, finalement, un doctorat en biochimie (1948), puis il obtient un poste de chargé de cours à l’école de médecine de l’université de Boston (1951). Entre-temps, il accomplit son service militaire, au cours duquel il est nommé caporal.

Parallèlement, il commence à écrire de la science-fiction et voit sa première nouvelle, Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939. John W. Campbell, alors rédacteur en chef de la revue Astounding Stories, n’aura de cesse de l’encourager à écrire. Dès lors, il est régulièrement publié, et quinze nouvelles voient le jour jusqu’en 1941.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Asimov est déjà considéré comme un auteur de science-fiction majeur. Son licenciement de l’université de Boston en 1958 lui fit prendre un tournant dans sa carrière. Il se consacra ensuite pleinement à l’écriture. Prolifique, il travailla sans relâche car — comme il le disait lui-même — c’est là qu’il prenait du plaisir.

La suite de la vie d’Asimov est celle d’un auteur à succès, presque entièrement consacrée au travail d’écriture et aux conférences. Il laisse derrière lui plus de 500 livres (dont 116 anthologies qu’il a lui-même constituées et préfacées). On y trouve des ouvrages de science-fiction et de vulgarisation scientifique, des romans policiers, des romans pour la jeunesse et même des titres plus étonnants comme La Bible expliquée par Asimov ou encore Le Guide de Shakespeare d’Asimov.

Son dernier livre est un essai autobiographique, plus thématique que chronologique, paru en français sous le titre Moi, Asimov (Paris, Denoël, coll. Présences, 1996). L’épilogue a été écrit par sa seconde épouse, après le décès de l’auteur.

Isaac Asimov meurt le 6 avril 1992 d’une insuffisance cardiaque et rénale consécutive à son infection par le VIH (détecté en 1989). Asimov avait été infecté lors d’une transfusion sanguine pour un pontage aorto-coronarien en 1983.

Cette information n’a été révélée qu’en 2002, dans une version de l’autobiographie d’Asimov revue par Janet Asimov, sa veuve. Selon elle, Asimov avait souhaité rendre sa maladie publique, mais en aurait été dissuadé par ses médecins et par la crainte des préjugés dont sa famille aurait pu souffrir. Après son décès, la famille garda le silence, notamment en raison des controverses auxquelles donna lieu la maladie d’Arthur Ashe, le tennisman. Ce n’est qu’après le décès des médecins d’Asimov que sa seconde épouse et sa fille Robyn décidèrent de révéler la vérité.

Source : Wikipédia.

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