Histoire de France

L’Institut national des langues et civilisations orientales.

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L’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), dit Langues O'(prononcer Langzo), est un établissement français d’enseignement supérieur et de recherche chargé d’enseigner les langues et civilisations autres que celles originaires d’Europe occidentale.

Langues O’ est le nom donné par des générations d’étudiants à l’École spéciale, puis royale, puis impériale, puis nationale, des langues orientales de Paris, qui a pris son nom actuel en 1971. Parmi ces derniers, on compte de nombreux enseignants-chercheurs, linguistes et diplomates.

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Les comités d’entreprise.

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  • Dernière modification de la publication :20 juin 2020
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Les comités d’entreprise sont, en France (en Belgique on parle de conseil d’entreprise), l’une des institutions représentatives du personnel au sein d’une entreprise. Elle a été progressivement remplacée par le comité social et économique (CSE) depuis le 1er janvier 2018 et a cessé d’exister légalement le 1er janvier 2020.

En France, le comité d’entreprise et les comités d’établissement ont été institués par l’ordonnance du 22 février 1945 et la loi du 16 mai 1946 dans toutes les entreprises de cinquante salariés et plus ; il détient des attributions à la fois sociales et économiques.

Les textes législatifs relatifs au comité d’entreprise débutent à l’article L2321-1 du code du travail, dans sa nouvelle numérotation.

Le chef d’entreprise est tenu d’organiser la mise en place d’un comité d’entreprise (CE) dans les entreprises de 50 salariés et plus. En dessous de cet effectif, le CE n’est pas obligatoire. Les attributions économiques et sociales du CE seront alors exercées par les délégués du personnel dont l’élection est obligatoire pour les entreprises de 11 salariés et plus.

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La tapisserie médiévale d’Arras.

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  • Dernière modification de la publication :18 juin 2020
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Avant le début du XIVe siècle, on connaissait l’existence de tentures murales peintes, de tapis noués ou de lourdes toiles tissées de différentes couleurs mais ce n’est qu’à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle qu’apparaît réellement ce que l’on nomme tapisserie et qui répond à la définition suivante : “panneau de tissu, surface limitée formant une oeuvre théoriquement indivisible. Elle est toujours exécutée à la main, mais contrairement à une pièce de tissu, le fil de travail (la trame) n’est pas continu d’une lisière à l’autre. Son extension est limitée à celle du motif coloré”.

Cette naissance “soudaine” de la tapisserie ex plique les rivalités des érudits du siècle passé, revendiquant pour Arras ou pour Paris l’antériorité de cette production. Ces querelles s’appuient sur deux textes des années 1303 et 1313 parlant de pièces de haute-lisse. Ce terme fait référence à la forme du métier utilisé qui porte alors la pièce verticalement. On utilise plus tard, plus fréquemment, la basse-lisse (métier horizontal), excepté aux Gobelins. Quoiqu’il en soit, cet art nouveau s’est développé concurremment dans les deux villes, de façon limitée entre 1300 et 1350 avant de prendre tout son essor -particulièrement à Arras- dans la deuxième moitié du XIVe siècle, au point qu’en italien ou en anglais, une tapisserie se dise arrazzo ou arras.
A Arras, l’ancienneté de cette production, qui cesse au début du XVIe siècle, sa fragilité, sa richesse – les tapisseries y étaient souvent tissées d’or et d’argent -ont occasionné de très nombreuses pertes et les tapisseries d’Arras sont extrêmement rares. En outre, à part l’Histoire de saint Piat et saint Eleuthère, conservée à la cathédrale de Tournai qui est d’origine sûre, beaucoup de pièces sont difficilement attribuables avec certitude. En effet, dès la seconde moitié du XVe siècle, Tournai se met à tisser. Les échanges de modèles et de lissiers entre les deux villes sont alors fréquents et occasionnent une grande confusion.

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