Georg Christoph Lichtenberg, philosophe, écrivain et physicien.

Georg Christoph Lichtenberg, né à Ober-Ramstadt le 1er juillet 1742 et mort à Göttingen le 24 février 1799, est un philosophe, écrivain et physicien allemand.


Georg Christoph Lichtenberg est le dix-septième enfant du pasteur Johann Conrad Lichtenberg et d’Henriette Catharina Eckhardt. D’une santé fragile, il passe son enfance et son adolescence à Darmstadt où une chute, vers l’âge de huit ans, entraîne une déformation de sa colonne vertébrale; il perd son père en 1751.

Se livrant avec passion à l’étude, une bourse octroyée par le Landgrave Ludwig VIII lui permit de s’inscrire à l’université de Göttingen le 21 mai 1763. Il y étudie les mathématiques, l’astronomie et les sciences naturelles, sans négliger l’histoire et la littérature.

Il perd sa mère en 1764 année au cours de laquelle il entreprend la rédaction de ses cahiers.

De 1767 à 1770 il subvient à ses besoins en donnant des leçons d’anglais. Au printemps 1770, il effectue le premier de plusieurs voyages en Angleterre, et à Londres en particulier, qui lui permirent d’étudier à fond les mœurs de ce pays pour tirer, de leur contraste avec les mœurs allemandes, des sujets de satire, et où il rencontre le roi George III.

À son retour il est nommé professeur de philosophie à Göttingen où il reçoit le titre de conseiller de cour en 1788. Il devient un pédagogue apprécié de ses étudiants. D’août à décembre 1774 il effectue un second voyage en Angleterre à l’invitation du roi qui lui confie l’éducation de ses cadets.

Malgré son infirmité, il connaît de nombreuses conquêtes féminines. En mai 1777, il fait la connaissance d’une jeune fille de 13 ans, Maria Dorothea Stechard, dont il tombe amoureux. Ils vivent en ménage mais non mariés jusqu’à la mort de cette dernière en 1782. Cette mort provoque chez Lichtenberg des crises de dépression et lui donne des idées de suicide. La rencontre, en septembre 1783, avec Margarethe Kellner, qui devient son épouse, l’apaise un temps. De nombreux enfants naissent de cette union.

Dans le cadre de ses activités scientifiques sur le calcul des probabilités, l’électricité, etc., il a correspondu avec Kant, Volta et introduit en Allemagne l’usage du paratonnerre.

Il a également rencontré Goethe qui cherchait son soutien dans le cadre de sa théorie des couleurs. Lichtenberg est devenu membre de la Royal Society le 11 avril 1793.

En dehors de ses travaux scientifiques, Lichtenberg a produit plusieurs essais littéraires et surtout de nombreux écrits satiriques, caractérisés par leur verve et leur humour. Les principaux sont une suite de Ausführliche Erklärung der Hogarthischen Kupferstiche (Commentaires sur les gravures de Hogarth, Göttingen, 1794-1808, in-fol, 10 liv.) ; Timorus, das ist die Verteidigung zweier Israeliten, die durch die Kräftigkeit der lavaterischen Beweisgründe und der Göttingischen Mettwürste bewogen den wahren Glauben angenommen haben (Timorus, ou l’apologie de deux juifs décidés par la force des arguments de Lavater et par les andouilles de Göttingen à embrasser la vraie foi, 1773, in-8°), satire, signée du pseudonyme de « Conrad Pholorin », en réponse à l’appel à la conversion adressé par Lavater

au philosophe juif Mendelssohn ; Über Physiognomik wider die Physiognomen (Sur la physiognomonie, contre les physiognomonistes, Wider, etc.; Göttingen, 1778), protestation du bon sens contre les prétentions de Lavater ; Über die Pronunciation der Schupse des alten Griechenlands (De la Prononciation des moutons de l’ancienne Grèce, 1782), plaisante parodie des innovations orthographiques proposées par Voß. Une grande partie de ces satires parurent dans le Göttingischer Taschen-Calendar (et sa version française l’Almanac de Goettingue) que Lichtenberg dirigea vingt-cinq ans, jusqu’à sa mort en 1799.

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Sources : Wikip”dia, YouTube.

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