Batman, héros de fiction.

Bruce Wayne, alias Batman, est un super-héros de fiction appartenant à l’univers de DC Comics. Créé par le dessinateur Bob Kane et le scénariste Bill Finger, il apparaît pour la première fois dans le comic book Detective Comics no 27 en 1939 – mai 1939 comme date sur la couverture mais la date réelle de parution est le 30 mars 1939 – sous le nom de The Bat-Man. Bien que ce soit le succès de Superman qui ait amené sa création, il se détache de ce modèle puisqu’il n’a aucun pouvoir surhumain. Batman n’est en effet qu’un simple humain qui a décidé de lutter contre le crime après avoir vu ses parents se faire abattre par un voleur dans une ruelle de Gotham City, la ville où se déroulent la plupart de ses aventures. Malgré sa réputation de héros solitaire, il sait s’entourer d’alliés, comme Robin, son majordome Alfred Pennyworth ou encore le commissaire de police James Gordon.

Batman travaille également régulièrement avec Superman (du même univers de Comics) malgré plusieurs divergences d’opinions entre eux sur des techniques de lutte contre le crime. Batman a fait partie de plusieurs équipes : la Société de justice d’Amérique, la Ligue de justice d’Amérique et les Outsiders. Des surnoms lui sont parfois accolés : The Caped Crusader, The Dark Knight, The World’s Greatest Detective, ou encore en français, le Justicier masqué, l’Homme chauve-souris ou le Chevalier Noir. Toute une série de super-vilains s’opposent régulièrement à lui. Selon les occasions, ces derniers s’attaquent mutuellement ou s’entraident quelquefois pour lui nuire. Parmi les ennemis récurrents de Batman se trouvent le Joker, Double-Face, l’Épouvantail, Bane, Ra’s al Ghul, le Sphinx ou le Pingouin.

Batman, carte maximum, USA.

Batman est devenu un personnage très populaire rapidement après sa première apparition, ce qui s’est traduit par la création de son propre titre Batman, en 1940. Au cours des années, différentes interprétations du personnage ont été proposées. Par ailleurs, Batman a été adapté dans une grande variété de médias. À la télévision, il est dès les années 1940 le héros de deux serials, Batman et Batman et Robin, puis de la série Batman de 1966 à 1968, ainsi que d’un film réalisé par Leslie H. Martinson en 1966 et tiré de la même série télévisée. De multiples séries télévisées d’animation verront également le jour au fil du temps, dont Batman en 1992. Au cinéma deux séries de films lui ont été consacrées, la première dans les années 1990 a été réalisée par Tim Burton et Joel Schumacher, la seconde dans les années 2000 a été réalisée par Christopher Nolan, avant que Batman n’apparaisse dans les films de l’univers cinématographique DC à partir de 2016. Plusieurs jeux vidéo ont utilisé le personnage avec un succès relatif jusqu’à la dernière série de jeux inaugurée en 2009 par Arkham Asylum qui a été saluée par la critique et le public.


En avril 1938, dans le premier numéro d’Action Comics, publié par DC Comics, apparaît Superman, le premier super-héros. L’immense succès du personnage pousse Harry Donenfeld et Jack Liebowitz, les propriétaires de DC, à répéter la formule et demandent à Bob Kane de créer un nouveau super-héros.

Âgé de 22 ans, Kane est déjà un auteur connu pour ses séries d’humour, comme Peter Pupp, ou d’aventures comme Rusty and his pals. Il s’attelle à la tâche qui doit lui apporter de substantiels revenus. En effet, le rédacteur en chef Vince Sullivan lui a affirmé que Siegel et Shuster, les créateurs de Superman, gagnent chacun 800 $ par semaine ; or Kane touche  habituellement entre 35 et 50 $.

Bob Kane s’inspire de l’hélicoptère et des études sur la chauve-souris de Léonard de Vinci, des films Le Signe de Zorro, Dracula et l’adaptation cinématographique The Bat Whispers de la pièce de théâtre The Bat de Mary Roberts Rinehart, dont le personnage éponyme est un criminel masqué. Kane esquisse ensuite le personnage qui doit marier les qualités de détective de Sherlock Holmes et les prouesses physiques des films de Douglas Fairbanks. L’influence de Zorro est particulièrement perceptible dans les caractéristiques du personnage de justicier nocturne masqué : comportement diurne de riche dandy oisif pour détourner les soupçons sur son identité secrète, cape et costume noirs, majordome fidèle, mode de locomotion véloce de couleur noire, repère secret sous une luxueuse villa, amitié avec un représentant de la loi, etc. En guise de clin d’œil, plusieurs comics figurent ultérieurement le jeune Bruce Wayne et ses parents à la sortie d’un cinéma diffusant Le Signe de Zorro, juste avant le braquage virant au drame.

Le scénariste Bill Finger suggère de nombreuses modifications à Kane : la couleur du costume qui passe du rouge au gris, l’apparence du héros en l’équipant d’une cagoule au lieu d’un simple masque, une cape au lieu des ailes, des gants ainsi que plusieurs autres détails. À propos des sources d’inspiration du nom « Bruce Wayne », Finger précise que « le prénom de Bruce vient de Robert Ier d’Écosse. (…) j’ai cherché un nom de famille suggérant le colonialisme. J’ai essayé Adams, Hancock… puis j’ai pensé à Anthony Wayne ».

Présenté comme the Bat-Man, le super-héros masqué apparaît dans le numéro 27 du comic book Detective Comics publié le 30 mars 1939. La couverture est postdatée au mois de mai 1939, selon la méthode éditoriale consistant à indiquer une date ultérieure à celle de la mise en vente pour que le titre reste plus longtemps sur les présentoirs des marchands de journaux avant d’en être retiré avec les autres invendus.

Bill Finger témoigne que le personnage « a été écrit dans le style des pulps, des magazines bon marché dans lesquels se trouvaient des récits de science-fiction, de fantasy, etc » L’intrigue de la première histoire de Batman, The Case of the Chemical Syndicate, est ainsi directement calquée sur celle de Partners of Peril (1936), un pulp où Theodore Tinsley met en scène le ténébreux The Shadow. Drapé dans une cape noire, les traits masqués par un large chapeau et une écharpe rouge sang, ce justicier impitoyable n’hésite pas à utiliser ses deux pistolets emblématiques. Conformément à ce modèle, Batman, à ses débuts, en vient à tuer délibérément des criminels. Par ailleurs, Bill Finger s’inspire de l’extravagante galerie de malfaiteurs du comics Dick Tracy pour concevoir les ennemis du super-héros.. Graphiquement, la série s’inspire des films dans lesquels la mise en scène est recherchée et originale comme ceux d’Orson Welles.

Le personnage remporte un succès immédiat et dès 1940 il a droit à son propre comic-book trimestriel intitulé sobrement Batman. Dans le premier numéro apparaissent des personnages qui vont faire partie intégrante de l’univers du héros, à savoir le Joker et Catwoman. Ce premier numéro est aussi remarquable par le fait que Batman tue un personnage en lui tirant dessus. L’éditeur de l’époque décide alors que Batman n’aura plus le droit de tuer ou d’utiliser un fusil. La même année Batman rencontre Superman dans le comic-book World’s Finest Comics.

Dès les premiers comics, on perçoit l’évolution physique du personnage. « En un an, il était complet, mon Batman définitif » déclara Kane. La ceinture remplie de gadgets fut introduite dans Detective Comics no 29, suivie par le batarang, un boomerang ayant la forme d’une chauve-souris stylisée, et le premier « bat-véhicule » dans le no 31. C’est deux épisodes plus tard, avec une brève histoire condensée sur deux pages, que l’on connaîtra les origines du personnage. Bruce Wayne est le fils d’un riche industriel assassiné avec son épouse par un criminel dans une allée de la ville fictive de Gotham (il faut attendre Batman no 47 pour en savoir plus et apprendre le nom de l’assassin de ses parents : Joe Chill). Bruce est témoin du meurtre et, traumatisé par cette catastrophe, s’entraîne pour lutter contre le crime une fois adulte. Lorsqu’une chauve-souris brise une fenêtre du manoir dans lequel il vit, Bruce considère cela comme un présage et décide de devenir the Bat-Man.

Batman est à l’origine un héros sombre. Les auteurs, dont Jerry Robinson qui assiste Bob Kane, s’inspirent du cinéma expressionniste allemand pour décrire un monde où le crime et la corruption règnent. Batman est le dernier recours face à des criminels insolites. Toutefois, ce côté « pulp » commence à s’estomper dès 1940 dans Detective Comics no 38 avec l’introduction de Robin, le partenaire de Batman. Robin (dont le nom a été inspiré par Robin des Bois et par le nom anglais du rouge-gorge) a été créé selon l’idée de Finger que Batman avait besoin d’un docteur Watson qui lui donnerait la réplique. Batman devient aussi un des membres de la Société de justice d’Amérique. Il apparaît brièvement pour la première fois dans le septième numéro du magazine All Star Comics dans lequel sont racontées les aventures du groupe. Il participe toutefois assez peu aux missions de la Société de justice, restant membre honoraire. Les relations de Batman avec la police ne sont alors pas conflictuelles. Il collabore avec la police de Gotham et devient même un membre d’honneur de celle-ci dans le septième numéro de Batman. En 1943, Batman gagne son comic strip auquel se consacre Bob Kane qui abandonne les comic books aux artistes de son studio. Kane est censé revenir au comic book en 1946, puisque selon l’accord signé avec DC Comics il doit dessiner et écrire un certain nombre de pages de Batman14. En réalité il ne dessine plus rien et laisse le travail à Lew Schwartz de 1946 à 1953 et Sheldon Moldoff de 1953 à 1967.

Après la seconde guerre mondiale les lecteurs se désintéressent des comics de super-héros et se tournent vers d’autres genres comme les récits criminels ou les histoires d’horreur. Batman reste une des rares séries de super-héros publiées dans les années 1950. Au milieu des années 1950, les histoires de Batman peuvent être rattachées au genre de la science-fiction, à l’instar de Superman. Les histoires créées par Dick Sprang sont caractéristiques de cette vision du héros confronté à des ennemis anecdotiques et dépouillé de l’aspect noir des origines. Cependant, après la mise en place du Comics Code en 1954, cela n’apparaît pas suffisant. Les auteurs sont amenés à développer un aspect enfantin et le ton général de la série reste assez léger jusqu’au milieu des années 1960, sous la plume de Bob Kane mais aussi de ses nègres littéraires Jerry Robinson, Dick Sprang, Jim Mooney, Lew S. Schwartz, Sheldon Moldoff et Joe Giella au dessin et Gardner Fox au scénario. Cela conduit à des épisodes semblables à celui où Batman devient un géant ou pousse à créer des personnages qui vont l’entourer et former une « famille » comme celle de Captain Marvel ou celle de Superman. Après Robin, sont créés Batgirl, Batwoman, le bat-hound (un chien portant un masque comme Batman et l’aidant à chasser les criminels) et même Bongo the Bat-Ape.

Il est communément admis que l’âge d’argent des comics commence en 1956, quand Barry Allen devient le nouveau Flash dans les pages du quatrième numéro du comic book Showcase. Les super-héros de l’âge d’or dont les comics ont cessé de paraître sont recréés comme Green Lantern ou Atom. Cela n’affecte pas Batman dont les comic books n’ont jamais connu d’interruption. Cependant, lorsque Barry Allen découvre une autre Terre où vit le Flash de l’âge d’or, les responsables éditoriaux de DC Comics établissent que les super-héros de l’âge d’or vivent tous sur cette Terre, nommée Terre II, alors que ceux de cette nouvelle période nommée âge d’argent vivent sur Terre.

Durant l’âge d’argent, Batman collabore régulièrement avec d’autres héros, principalement Superman. Leur première rencontre dans cette période date de 1954 et a lieu dans le numéro 76 du comic book Superman. Ils se retrouveront fréquemment par la suite et feront équipe dans la série World’s Finest Comics à partir du numéro 71 de juillet-août 1954 jusqu’au numéro 323 de janvier 1986. Les histoires sont basées sur leur proche amitié, et sur des affaires nécessitant leurs talents combinés. Batman est membre fondateur de la JLA dont la première histoire est publiée dans The Brave and the Bold no 28 (1960).

En 1986 est publiée la maxi-série Crisis on Infinite Earths dans laquelle l’univers DC avec ses différentes dimensions, ses Terres 1, 2, X, S, etc. est entièrement recréé. Tous les évènements racontés dans les comics précédant ce cataclysme sont censés ne pas s’être produits et chaque héros commence, au sens propre, une nouvelle vie. Ainsi DC réécrit l’histoire de son univers et adapte les origines de ses personnages. Dennis O’Neil, devenu rédacteur en chef de tous les titres Batman, s’occupe alors de l’image du héros après ces évènements. O’Neil a affirmé qu’on lui a donné la charge de relooker le personnage, mais il a plutôt essayé de donner un autre ton à la série, différent de tout ce qui avait été fait avant.

Frank Miller, avec David Mazzucchelli au dessin, redéfinit en 1987 les origines de Batman dans Batman : Année Un publié dans Batman du numéro 404 au 407 et donne au héros une personnalité plus sombre. Auparavant, la série limitée de Frank Miller Batman: Dark Knight (1986) racontant l’histoire d’un Batman à la retraite reprenant du service, fait retrouver au personnage ses racines. Cette mini-série est un succès commercial et depuis lors est devenu une pierre angulaire de l’histoire des comics. La série relance aussi la popularité de Batman Alan Moore et Brian Bolland continuent dans cette direction avec Batman: The Killing Joke de 1988, dans lequel le Joker essaie de pousser à bout le Commissaire Gordon, l’enlève, le torture et rend infirme sa fille Barbara Gordon. Cette histoire et d’autres du même acabit changent l’image des comics en visant un public plus adulte.

Après le départ de Dick Grayson le premier Robin, Batman ne reste pas seul longtemps car un nouveau Robin fait son apparition en la personne de Jason Todd. Cependant le duo est de courte durée car ce deuxième Robin est assassiné par le Joker en 1988, dans Un deuil dans la famille. À la suite de cette perte, Batman s’endurcit et devient plus radical dans sa lutte contre le crime. Il travaille de nouveau en solitaire jusqu’à l’arrivée de Tim Drake qui devient le troisième Robin dans le récit A Lonely Place of Dying. D’autres héros se joignent à Batman au cours des ans comme Huntress ou Azrael.

Ce dernier personnage joue un rôle essentiel dans le crossover Knightfalln 11 publié en 1993. Batman doit rattraper tous les prisonniers enfermés dans l’asile d’Arkham et libérés par Bane. Lorsque Batman, épuisé, affronte enfin Bane, celui-ci parvient à lui briser la colonne vertébrale et le laisse paralysé. Pour que Batman continue à arpenter les rues de Gotham, Bruce Wayne fait de Azrael son successeur. Toutefois celui-ci ne respecte pas les règles édictées par Bruce Wayne et lorsque ce dernier trouve le moyen de guérir et de revenir, il reprend son identité de Batman. Doug Moench, Chuck Dixon, et Alan Grant sont les scénaristes qui travaillent sur les titres Batman pendant toute la durée de Knightfall, et s’occupent ensuite de tous les crossover du héros pendant les années 1990. En 1994, le crossover Zero Hour provoque encore des changements dans la continuité de l’Univers DC. Entre autres, Joe Chill n’est pas identifié et le meurtrier des parents de Wayne devient un anonyme. Cependant, cette rupture de continuité est annulée en 2006 lors des évènements racontés dans Infinite Crisis.

Entre-temps, Batman a réintégré la Ligue de justice d’Amérique dans le comic book JLA scénarisé par Grant Morrison. Dans cette version de l’équipe, jugée par beaucoup comme l’une des meilleures, Batman, bien qu’il soit encadré de personnages ayant des super-pouvoirs, est montré comme un élément qui ne dépare pas dans le groupe et qui individuellement parvient à vaincre des ennemis apparemment plus forts que lui. Dans les comics de Batman est éditée l’histoire Cataclysm qui sert d’introduction à No Man’s Land publié en 1999. Cette aventure sur un an a un impact sur tous les titres Batman en dépeignant un Gotham ravagé par un séisme. Une fois cette histoire finie, Dennis O’Neil cède sa place à Bob Schreck.

En 2003, Jeph Loeb, déjà scénariste d’aventures de Batman avec les maxi-séries Batman : Un long Halloween et Amère Victoire, et le dessinateur Jim Lee entament une histoire sur 12 numéros intitulée Silence. Batman, toujours tourmenté par la perte de Jason Todd, est confronté à un nouvel ennemi qui va remuer le couteau dans la plaie : Silence. Ce dernier essaie de tromper Batman en lui faisant croire que Jason Todd est revenu à la vie. La fin de l’histoire après avoir révélé l’identité de Silence et laissé celui-ci pour mort, s’achève sans que le mystère de la réapparition de Jason Todd soit résolu.

Alors que Crisis on Infinite Earths devait créer un univers cohérent, le résultat vingt ans plus tard est un monde sombre dans lequel des problèmes de continuité apparaissent. Pour résoudre ceux-ci et remettre au goût du jour un monde héroïque, DC Comics dans les années 2000 propose trois arcs narratifs. Batman joue un rôle important dans ceux-ci et principalement dans Identity Crisis, Infinite Crisis et Final Crisis. À la fin de ce dernier, Batman semble être tué par Darkseid. Dick Grayson prend l’identité du héros mort et Damian, le fils de Bruce Wayne et Talia Al’Ghul, est le nouveau Robin. Néanmoins cette mort ne dure pas et en 2010, on assiste au retour de Bruce Wayne dans la mini série en 6 volumes The Return of Bruce Wayne signée Grant Morrison.

À la suite de cette histoire Batman est de retour dans le présent et arbore un nouveau costume. Il laisse Dick Grayson continuer son activité de justicier sous le nom de Batman avec son fils Damian Wayne comme nouveau Robin, trouvant qu’ils font de l’excellent travail à Gotham City. Il décide de parcourir le globe pour former un groupe (une « corporation ») de héros ayant une similarité avec lui, s’étant résolu à une vérité : le monde entier a besoin d’un Batman. En France, il recrute Bilal Asselah, alias Nightrunner.

En septembre 2011, DC Comics relance toutes ses séries avec un nouveau numéro 1. Cette recréation, semblable à celle de Crisis on Infinite Earths est nommée New 52 traduit en français par la renaissance DC. Cela fait suite aux évènements racontés dans la mini-série Flashpoint dans laquelle le héros Flash est précipité dans un univers alternatif créé par son ennemi Eobard Thawne alias Professeur Zoom. À la fin de la mini-série, Flash parvient à retourner dans le passé et modifie de ce fait la réalité DC. Le monde de Batman comme celui de tous les autres héros est transformé et certains épisodes sont annulés. Ainsi Bruce Wayne est l’unique Batman, Dick Grayson est Nightwing et n’a jamais porté le costume du chevalier noir, Damian Wayne reste le nouveau Robin jusqu’à sa mort dans le huitième épisode du second volume de Batman Incorporated en 2013 et Tim Drake est toujours Red Robin. Barbara Gordon est remise de sa paralysie et retrouve son identité de Batgirl ce qui signifie que les autres jeunes femmes présentées comme ayant porté le costume disparaissent de la continuité. Jason Todd a ressuscité et pris l’identité de Red Hood mais son passé est réécrit. Enfin Kate Kane reste Batwoman.

Outre la mort de Damian Wayne, un nombre considérable d’événements majeurs survient à cette période. D’abord, dans l’arc La Cour des hiboux, Batman affronte une organisation secrète de gens riches et puissants qui prétend contrôler Gotham dans l’ombre depuis sa création. S’ensuit Le deuil de la famille qui présente le retour du Joker disparu au tout début du New 5272. L’aventure suivante, intitulée Zero Year, se déroule six ans dans le passé, au moment où Bruce commence sa carrière de justicier. Il y affronte le Sphinx dans un Gotham post-apocalyptique.

En avril 2014, une nouvelle série hebdomadaire du nom de Batman Eternaln 19 est lancée. L’élément déclencheur est l’arrestation de Jim Gordon après un accident de train dont il serait coupable mais la série est présentée comme devant être riche en rebondissements.

Source : Wikipédia.

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