Alphonse de Liguori, prélat.

Alphonse Marie de Liguori (Naples, 27 septembre 1696 – Nocera de’ Pagani, 1er août 1787) est un prélat italien et fondateur de la congrégation du Très Saint Rédempteur, reconnu saint et Docteur de l’Église par l’Église catholique.


Issu d’une famille patricienne, la famille Liguori devait son titre de noblesse aux services rendus à l’administration royale du Royaume de Naples1, alors possession de la couronne Espagnole. Don Joseph Félix de Liguori, le père d’Alphonse naît en 1670 à San Paolo, près de Naples. Il entre dans la marine espagnole de l’époque ayant grade d’enseigne dans les galères Royales. Les conditions de vies sont difficiles. Quand il prend sa retraite, il a le grade de capitaine commandant de la Galera Capitana, la galère-pilote de l’Escadron royal. Chez lui, il se comporte comme un tyran, refusant de se voir critiquer dans ses décisions. La mère d’Alphonse, née Anna Catarina Cavalieri, est issue d’une famille très pieuse : le frère aîné d’Anna Catarina, Emilio, devient religieux au sein de la Société missionnaire des Pieux Ouvriers, puis évêque de Troia. Deux de ses sœurs deviennent religieuses franciscaines à Naples. Un autre fils devient juge. Le père d’Ana, don Cavalieri, est alors ministre d’État au Conseil royal de Santa Clara.

Joseph de Liguori et Anna Catarina Cavalieri se marient en mai 1695 et s’installent dans la banlieue de Naples. Alphonse, l’aîné, naît le 27 septembre 1696 à Marianella, un faubourg de Naples. Le 29 septembre suivant, il reçoit le baptême en l’église Santa Maria dei Vergini et reçoit les noms de baptême d’Alphonse, Marie, Antoine, Jean, François, Cosme et Damien, Michel et Gaspard4. Sept autres enfants naissent de leur union : Antonio en 1698, qui devient bénédictin à l’abbaye San Severino de Naples. Deux jumelles, Maddalena et Barbara, naissent en 1700, mais seule Barbara survit5. Gaétan, autre frère né en 1701, devient prêtre. Anna et Teresa suivent. Barbara et Anna entrent au couvent Saint-Jérôme. Teresa se marie au duc de Praesenzano. Hercule, le dernier, naît en 1706.

Joseph de Liguori part pour des longues missions en mer, au sein des galères, afin de lutter contre les corsaires. L’éducation des enfants repose en grande partie sur l’autorité de leur mère, Anna qui se montre très pieuse : prières du matin, catéchisme, récitation du chapelet et confession hebdomadaire chez les pères de l’Oratoire. C’est auprès de sa mère qu’Alphonse développe une dévotion à la Sainte Vierge. Vers 1702, Alphonse est alors âgé de six ans, la famille déménage pour Naples afin d’éduquer les enfants. Alphonse est éduqué par un prêtre calabrais, Don Domenico Bonaccia. Il apprend le latin, le grec, le français, l’espagnol, l’italien, l’histoire, les mathématiques, mais aussi des notions de physique. Quelques années plus tard, un autre précepteur, Don Carminiello Rocco, initie Alphonse à la philosophie, puis à la peinture, l’architecture et sans doute à l’escrime, perfectionnant sa formation de convitto. Il apprend la musique après de Gaetano Greco et joue près de trois heures par jour du clavecin.

La formation spirituelle d’Alphonse se fait dès ses sept ans par un directeur de conscience, le père Thomas Pagano, membre de la Congrégation de l’Oratoire fondée par saint Philippe Néri. C’est auprès de lui qu’il fait sa première communion à l’âge de neuf ans, et devient membre de la congrégation des jeunes nobles sous le patronage de Saint Joseph, au sein de laquelle il participe à des activités religieuses, mais aussi ludiques, en compagnie des pères. Il en reste membre jusqu’en 1715.

Une fois ses humanités finies, Joseph de Liguori demande à Alphonse de poursuivre ses études à l’Université de Naples en vue de faire une carrière de juriste. Âgé de treize ans, en octobre 1708, il passe l’examen d’entrée. Quelques jours plus tard, il suit une leçon inaugurale de Giambattista Vico, philosophe et métaphysicien, avec qui Alphonse discutera au cours de ses études.

Alphonse étudie le droit romain, dans un climat anti-romain, alors dirigé par le Pape. Le droit napolitain se développe sous la forme du « régalisme », qui vise au contrôle de l’Église par l’État. L’un des principaux juristes de l’Université est Domenico Aulisio qui inspire Pietro Giannone dans un mouvement anti-papal. Alphonse de Liguori étudie et discute avec ses professeurs de renom, partisans du contrôle du pouvoir papal. L’enseignement reçu par Alphonse à l’Université se fait dans un climat anti-romain, qui attire régulièrement les foudres du Saint-Office. Bien que certains professeurs soient en partie contre le pouvoir temporel de la papauté, au profit d’un droit divin pour les monarques, le climat au sein de l’Université reste très religieux, et la pratique très importante, même pour ceux qui s’opposent au pape.

Pendant toutes ces années, Alphonse reste très impliqué dans l’Oratoire : sacristain, maître des novices, responsable des nouveaux arrivants et peut maintenant pratiquer des exercices de mortification, pratique courante pour les plus anciens.

À l’âge de dix-sept ans, le 21 janvier 1713, il a fini d’étudier le Droit et passe le doctorat, en bénéficiant, comme bon nombre de ses camarades, d’une dispense, l’âge réglementaire étant fixé à vingt-et-un ans. Il reçoit le titre de Docteur, ce qui permet à Alphonse de rejoindre la corporation puissante des clercs.

L’acquisition du doctorat ne signifiait pas la pratique immédiate de sa charge. Il fut assistant auprès de deux avocats : Don Andrea Giovene et Don Luigi Perrone. Ce ne fut qu’à la fin de cette période de formation qu’il put porter la toge. Vers l’âge de dix-neuf ans ou vingt ans, il commença sa charge d’avocat. On ne sait que très peu de choses sur cette partie de la vie d’Alphonse. Il faut néanmoins noter que la justice de Naples de cette époque était largement corrompue, en faveur des riches et des nobles. Alphonse rédige un code de conduite personnelle en tant qu’avocat, en grande partie écrit en réaction à la corruption de la justice napolitaine, et qui montre un très haut idéal d’intégrité.

Jeune avocat, Alphonse participe à la vie normale d’un jeune noble de la société napolitaine : réunions mondaines, soirées de gala avec musique, théâtre… Le père d’Alphonse, Don Joseph, dirige la vie familiale avec fermeté : les garçons doivent dormir à même le sol une fois par semaine, les sœurs sont éduquées dans des couvents, chose habituelle à l’époque.

Don Joseph met ses espoirs sur Alphonse, et contrôle et oriente pendant près de dix ans les activités de son fils. Vers 1715, Alphonse quitte la confrérie des Jeunes nobles chez les Oratoriens et rejoint la confrérie de Notre-Dame de la Visitation sous la direction du Père Pagano. Cette confrérie, outre la pratique de dévotion, consacre du temps aux plus pauvres, à l’hôpital Santa Maria del Popolo (Sainte Marie du Peuple). Pendant près de huit ans, Alphonse se montre fidèle dans la visite et le soin aux pauvres de l’hôpital. Son père, Don Joseph, qui malgré sa sévérité dédiait une partie de son temps aux œuvres de charité, le fit entrer dans la congrégation de la Misericordiella, œuvre composée de laïcs, qui avait pour mission de pourvoir aux besoins matériels et spirituels des clercs dans les prisons ecclésiastiques de Naples, mais aussi d’assurer aux pauvres une sépulture décente. Alphonse est admis dans la congrégation en 1716.

La situation des Liguori s’améliore, et Don Joseph ramène des galères des domestiques musulmans prisonniers. Alphonse se montre très proche d’eux, et prend la défense d’un des serviteurs qui n’avait pas rempli sa tâche selon son père. L’un des serviteurs au contact d’Alphonse, tombant malade, demande à être baptisé. Don Joseph cherche à marier son fils auprès de personnes de haut rang. Les diverses tentatives échouent. La première avec Thérèse.

Dès l’adolescence, Alphonse veut être prêtre, tiraillé entre le devoir d’obéissance à son père, qui veut le marier, et son désir d’être prêtre, son souci de garder sa chasteté tourne rapidement aux scrupules. Il est complexé face aux femmes.

Il est peu douteux que le jeune Alphonse avec ses qualités d’esprit et sa force de caractère se soit senti ardemment attaché à sa profession et qu’il était en voie d’être corrompu par le succès et la renommée qu’il apportait. Vers l’année 1722, alors qu’il avait vingt-six ans, il commença à fréquenter constamment le monde, à négliger la prière et les pratiques pieuses qui avaient occupé une part importante de sa vie et à prendre du plaisir à voir l’attention avec laquelle partout il était reçu.

Lors de la Semaine Sainte 1722, Alphonse fait une retraite qui le marque profondément. Au cours de la retraite, le Père Pagano médite sur l’enfer. Cette retraite marque profondément Alphonse, même s’il montre le visage d’un Dieu vengeur, sa psychologie, marqué par une grande crainte de pécher conduit Alphonse à changer de comportement : « Les banquets, les divertissements, le théâtre, a-t-il écrit plus tard, ce sont les plaisirs du monde, mais des plaisirs amers comme la bile et pointus comme des épines. Croyez-moi : je les ai éprouvés et j’en pleure maintenant. ». Il va communier plusieurs fois par semaine, va régulièrement à la confession et développe une dévotion à l’adoration eucharistique. C’est au cours de cette retraite qu’Alphonse prend la décision de devenir prêtre.

L’année suivante, en 1723, Alphonse est à l’apogée de sa carrière. Ses relations familiales lui permettent d’être l’avocat d’un procès retentissant entre un noble napolitain, dont le nom ne nous est pas parvenu et le grand-duc de Toscane Cosme III, dans lequel était en jeu une propriété estimée à 500 000 ducats. Alphonse était un des avocats principaux.

Le jour du procès, Alphonse fait un discours inaugural et s’assied confiant dans sa victoire. Le procès complexe était fondé sur des droits de successions dont Alphonse dénonçait la validité, notamment celui d’un document créant un « droit féodal nouveau ». Les intrigues de pouvoir, et sans doute l’importance des personnalités en jeu, conduisent néanmoins les juges à avoir un point de vue contraire. Le jugement n’est pas favorable aux clients d’Alphonse, qui est alors humili. Alphonse s’enferme dans sa chambre pendant plusieurs jours, refuse de manger, et ne veut plus être avocat. Son père, furieux de la prestation de son fils se montre très sévère envers lui.

Le 28 août 1723, le jeune avocat part exécuter un acte de charité  remarquable en visitant les malades à l’Hospice des Incurables. Soudain il se trouve entouré d’une lumière mystérieuse tandis que le bâtiment semble vaciller et qu’une voix intérieure lui dit : « Abandonne le monde et donne-toi à moi. ».

Alphonse commence alors une vie monacale. Un jour à la suite d’un prêche dans l’église de la Mère de Dieu, Alphonse décide de se consacrer à la vie religieuse.

La décision de devenir prêtre n’est pas chose aisée. Alphonse est l’aîné de sa famille, et la décision du mariage comme de la vocation incombe aux parents qui doivent donner leurs accords. Alphonse se voit refuser l’entrée à l’ordre des Oratoriens et à celui des Théatins.

Le 29 août, date officielle de l’impératrice Isabelle, Don Joseph cherche à faire revenir son fils à une vie normale. Devant le refus d’Alphonse, son père ulcéré le libère de ses obligations paternelles, marquant une rupture profonde entre lui et son fils. Alphonse affirme à son père qu’il veut être consacré. Son père essaie de l’en dissuader, et use de ses relations avec des religieux. L’intervention de Mgr Cavalieri, conduit à un compromis entre son père et lui. Oui il pourra se consacrer, non pas chez les Oratoriens comme le souhaite Alphonse, mais dans le diocèse.

Le 23 octobre 1723, le cardinal de Naples, Francesco Pignatelli , l’accepte comme candidat au sacerdoce, Alphonse revêt l’habit ecclésiastique. Le changement radical de vie surprend beaucoup de personnes qui y voient une dépression d’Alphonse à la suite de la perte de son procès.

La formation d’Alphonse reste très sommaire. Le Concile de Trente qui oblige à la formation des prêtres n’est pas encore appliqué dans le diocèse de Naples. Alphonse vit sous la direction d’un père responsable, et il participe à l’association des prêtres séculiers missionnaires qu’on appelait la « Propagande napolitaine ». Il est affectée à l’église Sant’Angelo et a pour fonction d’assister le prêtre lors de la célébration, de faire le catéchisme aux enfants, et maintenir l’église dans un état de propreté suffisant.

C’est à travers l’association des prêtres séculiers missionnaires  qu’Alphonse développe sa formation. Les séminaires n’étant pas encore développés à Naples. Alphonse développe avec les autres candidats au sacerdoce la pratique de l’oraison devant le Saint Sacrement, le chapelet, l’oraison silencieuse, ainsi que le jeûne. Entre 1723 et 1726, il étudie la théologie auprès de trois prêtres, Don Alessio Mazzocchi, Don Julius Torni et l’oratorien Tommaso Pagano37. Alphonse étudie saint Thomas d’Aquin, Julius Torni étant favorable à la doctrine de l’Immaculée Conception, et de l’Assomption. Deux autres théologiens ont eu une place importante dans la théologie d’Alphonse : Louis Abelly et François Genet.

Alphonse apprend la théologie morale avec Julius Torni et le livre de François Genet. Ce dernier est le chef de file de l’école rigoriste.

Le 25 septembre 1724, un an après avoir été admis comme candidat à la prêtrise, Alphonse reçoit la tonsure. En 1725 il demande à entrer dans la Confraternita dei Bianchi, association de prêtres et laïcs qui accompagnait les condamnés à mort lors de leur exécution, et veillait à leur offrir une sépulture digne. Une fois ordonné, il accompagnera plusieurs condamnés à mort. Cette expérience le conduira à développer, dans des écrits à destination des prêtres, l’importance pour ces condamnés de prêcher l’Amour et la Miséricorde de Dieu dans le traité Homo Apostolicus « Avant tout, on évitera d’évoquer devant le condamné les rigueurs de la justice de Dieu et tout ce qui peut inspirer la terreur. Ce qu’il faut faire, c’est mettre devant ses yeux l’étendue de la divine miséricorde, de rappeler celui qui va mourir, que Dieu veut sauver tous les hommes. ».

Il reçoit les ordres mineurs et le sous-diaconat en septembre 1725. Le 6 avril 1726, il devient diacre et peu après prononce ses premiers sermons. Quelque temps plus tard, sans doute pour des raisons de surmenage, Alphonse tombe malade. Il reçoit le sacrement des malades et reste convalescent pendant trois mois. Ce n’est que le 21 décembre de la même année, à l’âge de trente-et-un ans, qu’il est ordonné prêtre.

Alphonse fut avocat, fondateur, supérieur, évêque, théologien et mystique, mais avant tout c’était un missionnaire et aucune vraie biographie du saint ne négligera d’insister sur cette qualité. De 1726 à 1752, d’abord comme membre de la « Propaganda » napolitaine puis à la tête de ses propres Pères, il traversa les provinces de Naples pendant la plus grande partie de chaque année en donnant des missions même dans les plus petits villages et en sauvant beaucoup d’âmes. Une caractéristique spéciale de sa méthode était le retour des missionnaires, après un intervalle de quelques mois, à l’endroit de leurs travaux pour consolider leur ouvrage par ce qui fut appelé le « renouvellement d’une mission. »

Il est l’auteur de la prière dévotionnelle du chapelet des Cinq Plaies de Jésus, écrite en 1761.

Après 1752, Alphonse fit moins de missions. Ses infirmités augmentaient et il passait beaucoup de temps à écrire. Sa promotion à l’épiscopat en 1762, à l’âge de 64 ans, provoqua un regain de son activité missionnaire, mais sous une forme légèrement différente. Le saint avait quatre maisons, mais durant sa vie non seulement il devint impossible dans le royaume de Naples d’accroître leur nombre, mais on avait du mal à obtenir que celles qui existaient fussent tolérées.

Le décret de 1779, pourtant, semblait un grand pas en avant. Alphonse ayant tant obtenu, espérait obtenir un peu plus et par son ami, Mgr Testa, le grand Aumônier, arriver même à faire approuver sa Règle. Il ne demanda pas, comme par le passé, un exequatur à la bulle de Benoît XIV, car les relations à cette époque étaient plus tendues que jamais entre les cours de Rome et de Naples ; mais il espérait que le roi Ferdinand IV pourrait donner à sa Règle une autorisation indépendante, pourvu qu’il dérogeât complètement au droit juridique de posséder des propriétés en commun, ce qu’il était tout à fait disposé à faire.

Il était très important pour les Pères d’être capables de réfuter l’accusation d’être une congrégation religieuse illégale, car c’était une des allégations principales dans l’action du baron Sarnelli qui n’avait jamais été suspendue et menaçait toujours. Il se peut en tout cas que la soumission de leur Règle à un pouvoir civil méfiant et même hostile ait été une faute.

De toute façon, cette attitude s’avéra désastreuse quant au résultat.  Alphonse était si vieux et dans un tel état – à quatre-vingt-cinq ans, il était estropié, sourd et presque aveugle – que sa seule chance de succès était d’être fidèlement servi par ses amis et ses subordonnés et il fut chaque fois trahi.

Son ami le grand aumônier le trahit ; les Pères Majone et Cimino, qu’il avait envoyés pour négocier avec le grand Aumônier le trahirent, tout consulteurs généraux qu’ils fussent. Même son confesseur, le Père Andrea Villani,  vicaire général dans le gouvernement de son Ordre, participa à la conspiration.

À la fin, la Règle fut si changée qu’elle en devint à peine reconnaissable, les vœux de religion eux-mêmes étaient abolis. À cette Règle altérée ou « Regolamento », comme on en vint à l’appeler, le saint trop crédule fut encouragé à mettre sa signature. Elle fut approuvée par le roi et imposée à la congrégation stupéfaite par tout le pouvoir de l’État. La commotion fut effrayante. Alphonse lui-même ne fut pas épargné. Des rumeurs vagues d’une trahison imminente lui avaient été transmises, mais il avait refusé de les croire. « Vous avez fondé la congrégation et vous l’avez détruite », lui dit un Père.

Donc Alphonse de Liguori se voyait exclu de son propre Ordre par le pape. C’est dans cet état d’exclusion qu’il vécut plus de sept ans et qu’il mourut.

Alphonse devait encore affronter une dernière et terrible épreuve avant la fin. Trois ans environ avant sa mort, il dut passer par une véritable « nuit de l’âme ». Des tentations effrayantes contre chacune des vertus se  succédaient devant lui, en même temps que des apparitions diaboliques, des illusions et des scrupules terribles avec des tentations de désespérer, tout cela faisait de sa vie un enfer. Finalement la paix revint et, le 1er août 1787, comme sonnait l’Angélus de midi, Alphonse de Liguori reçut paisiblement sa récompense. Il avait presque terminé sa quatre-vingt-onzième année.

Ce n’est qu’en 1793, après sa mort, mais comme il l’avait prophétisé, que le gouvernement napolitain finit par reconnaître la Règle originale et que la congrégation rédemptoriste se trouva réunie sous une même autorité.

Source : Wikipédia.

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