Theódoros Kolokotrónis, général et homme d’état.

Theódoros Kolokotrónis (grec moderne : Θεόδωρος Κολοκοτρώνης), né le 3 avril 1770 à Ramavouni en Messénie, dans le Péloponnèse et mort le 15 février 1843 à Athènes, fut un général et homme d’État grec, héros de la Guerre d’indépendance grecque. Il était surnommé le « Vieux de Morée » car il avait cinquante ans au début du conflit.

D’abord klephte, il intégra l’armée britannique dans les îles ioniennes où il se forma au combat régulier. Il participa aux combats de la guerre d’indépendance grecque dans le Péloponnèse et y remporta des victoires importantes et symboliques pour la cause grecque (prise de Tripolizza ou bataille de Dervénakia). Il fut un des chefs du parti « militaire » lors des guerres civiles qui déchirèrent les insurgés grecs.

Après l’indépendance, ses choix politiques (soutien de Ioánnis Kapodístrias puis du parti russe) lui valurent l’antagonisme des Bavarois autour du roi Othon. Il fut emprisonné et condamné à mort, puis gracié.


La guerre d’indépendance grecque fut une guerre de libération contre  l’occupation ottomane. Les affrontements principaux eurent lieu en Épire, autour d’Athènes et surtout dans le Péloponnèse où Theódoros Kolokotrónis se distingua.

Le gouverneur ottoman de la région de l’Épire, Ali Pacha de Janina cherchait à assurer définitivement l’indépendance de ses possessions. Il s’était révolté contre le Sultan Mahmoud II en 1820. La Sublime Porte (nom aussi donné au gouvernement de l’Empire ottoman) avait dû mobiliser autour de Ioannina toute une armée commandée par le gouverneur ottoman du Péloponnèse Khursit Pacha. Pour les patriotes grecs organisés dans l’Hétairie et qui préparaient le soulèvement national depuis la fin du XVIIIe siècle, cette rébellion rendait le moment favorable. Il y avait  potentiellement moins de soldats turcs disponibles pour réprimer leur soulèvement. L’insurrection fut déclenchée dans le Péloponnèse. Elle commença entre le 15 et le 20 mars 1821 sous la double impulsion de Theódoros Kolokotrónis et de l’archevêque de Patras, Germanos, qui proclama la guerre de libération nationale le 25 mars (julien). Au même moment, Alexandre Ypsilántis pénétrait en Moldavie et Valachie, second foyer prévu pour l’insurrection, à la tête d’une troupe composée de membres de l’Hétairie installés en Russie. L’Empire ottoman réduisit l’insurrection dans les provinces danubiennes en neuf mois18 alors qu’en Grèce même, les insurgés triomphaient.

Theódoros Kolokotrónis sut, lors des combats qu’il mena, combiner son expérience de la guérilla acquise dans sa période klephte et du combat régulier acquise au service des Britanniques pour devenir un chef de guerre redoutable et redouté des Ottomans. Il avait lui-même une haute opinion de ses capacités ; il écrit dans ses Mémoires : « Si Wellington me confiait une armée de 40 000 hommes, je pourrais la commander ; si je lui confiais 500 Grecs, il ne pourrait pas les commander plus d’une heure. ».

Le 6 janvier 1821 (julien), il quitta Zante et rejoignit le Magne où il débarqua à Kardamýli, avec sept hommes. Il avait alors cinquante ans. Son arrivée dans la péninsule était un des signes avant-coureurs de l’insurrection19. Son but était d’organiser les diverses bandes rivales de klephtes dans le sud du Péloponnèse. Il écrivit à tous les chefs de familles (et donc de clans et de bandes) et il fit dire à la population de se préparer à un futur soulèvement.

Si la tradition a retenu la date du 25 mars (jour de l’Annonciation) comme début symbolique du soulèvement grec, des combats eurent lieu un peu avant. Si Patras revendique le fait d’être la première ville à s’être insurgée, d’autres lui contestent ce droit. Areópoli s’est soulevée le 17 mars (julien), mais les Turcs n’y étaient pas présents. La première ville libérée de la présence ottomane fut Kalamata, le 23 mars (julien). Kolokotrónis participa aux combats.

Le 20 mars (julien), des troupes grecques mirent le siège devant la ville : Papaphléssas d’un côté et Kolokotrónis à la tête de 2 000 hommes venus des clans maniotes de l’autre. L’enthousiasme de la population est raconté par Kolokotrónis dans ses Mémoires :

« Partout, ils sortaient de chez eux et venaient à notre rencontre, portant leurs icônes sacrées tandis que les popes chantaient des actions de grâce. Une fois, je ne pus retenir mes larmes devant l’amour qui m’était montré. Nous avancions ainsi, suivis par la foule. »

Les Turcs livrèrent la place le 23 mars, en échange de la vie sauve. Ils furent malgré tout « dévorés par la lune », selon l’euphémisme grec. Un Sénat de Messénie, précurseur du Sénat du Péloponnèse (tous les deux assemblée de notables (« bourgeois », prêtres, chefs de guerre) représentative mais non élue), fut immédiatement mis sur pied.

Le lendemain, Kolokotrónis marcha vers le nord, vers Karýtena, un village au centre de la péninsule, où des Grecs insurgés assiégeaient une petite garnison ottomane. Au même moment, des renforts ottomans étaient envoyés depuis Tripolizza, capitale ottomane du Péloponnèse, à une trentaine de kilomètres à l’est de Karýtena. Kolokotrónis décida d’empêcher ces renforts (autour de 3 000 cavaliers et fantassins) d’atteindre leur objectif. Il organisa l’embuscade et s’installa sur une petite hauteur avec son télescope (qu’il ne prêtait à personne) pour surveiller les mouvements ennemis. Lorsqu’il donna le signal de l’attaque, il se rendit compte que ses hommes, des irréguliers, s’étaient évaporés. Il dut se cacher et laisser passer les soldats ottomans. Lorsqu’il réussit à rejoindre les diverses bandes qui avaient constitué sa troupe, les différents chefs lui annoncèrent qu’ils préféraient aller assiéger Coron, Modon ou Navarin plutôt que de lui obéir et d’aller attaquer Tripolizza qu’il avait choisi, lui. Il resta seul, accompagné d’un unique jeune soldat que Papaphléssas lui avait laissé, pour éviter, dit-il dans ses Mémoires qu’il fût dévoré par les loups. Il dut néanmoins réussir à réunir une petite troupe, puisque, le 29 mars (julien), à Aghios Athanasios près de Karýtena, à la tête de 300 Maniotes, il affronta durant six heures 1 700 soldats ottomans, venus d’Andrítsena. Ce fut la première véritable bataille rangée de la guerre. Les Ottomans reculèrent. Kolokotrónis les poursuivit, les affronta et les vainquit à nouveau au passage de l’Alphée, près de Chazelaga. Les Turcs perdirent autour de 500 hommes.

Le 28 avril (julien), il fut nommé, par les notables et les chefs de guerre du Péloponnèse, réunis dans le Sénat (ou Gérousia) du Péloponnèse, Commandant en chef (archistrátigos) de la région de Karýtena. On lui confia la coordination des opérations militaires autour de Tripolizza en vue de prendre la ville, capitale ottomane du Péloponnèse et donc objectif politique symbolique dont il avait lui-même fait un de ses premiers buts de guerre. À la même époque, il organisa au sein de ses troupes une sorte de « bataillon sacré » de quatre cents hommes qui devinrent ses « somatophylakes » (gardes du corps) avec officiers, prêtres, tambours et étendard propres. Ce corps lui resta fidèle tout au long de la guerre.

Karýtena devint alors le «fief» de Kolokotrónis. Il fit restaurer le donjon qu’Hugues de Briel y avait fait construire au XIIIe siècle. Il le fit garnir de canons. La forteresse devint sa place-forte. Elle lui servit de retraite quasi-inexpugnable lors des guerres civiles, des campagnes d’Ibrahim Pacha et de son opposition au roi Othon au début des années 1830.

Les troupes grecques (plus de 6 000 hommes) s’étaient rassemblées dans les camps autour Tripolizza, au printemps 1821. Ils se trouvaient dans les villages de (du nord au sud) Levidi, Piana, Chrysovitsi, Valtéstsi et Vérvena. Theódoros Kolokotrónis avait alors imposé leur réorganisation. Jusque-là, les insurgés appartenaient à une bande, très souvent familiale (comme du temps où ils étaient klephtes) et obéissaient au chef de celle-ci, très souvent l’aîné de la famille. Leur armement était rudimentaire, le plus souvent un couteau voire des outils agricoles reconvertis (fer de bêche par exemple). Il n’y avait aucune coordination entre les bandes dont les chefs poursuivaient des objectifs personnels. Le ravitaillement était assuré par les femmes.

L’archistrátigos, qui avait suivi une formation militaire dans les troupes britanniques des îles ioniennes, imposa un fonctionnement plus rationnel. Les chefs de bande furent officiellement nommés «officiers», par un brevet écrit. Ils devaient fournir un décompte exact du nombre d’hommes constituant leur groupe. Cela évita qu’ils le gonflent afin d’obtenir plus d’armes, plus de nourriture et plus d’argent pour les soldes. Cela empêcha aussi que les hommes retournent chez eux sans qu’on le sût. Kolokotronis imposa enfin son commandement centralisé, une certaine discipline dans les bandes et une coordination entre celles-ci. Ainsi, il les faisait  manœuvrer tous les matins.

Ces réformes portèrent leurs fruits. Le 24 mai (12 mai julien), les Turcs de Tripolizza tentèrent une sortie pour raser le camp commandé par les Mavromichalis à Valtetsi. Le commandant ottoman espérait que les Grecs se replieraient face à une démonstration de force ottomane. Ils résistèrent au contraire. De plus, Kolokotrónis arriva au cours de la journée avec 1 200 hommes en renfort du camp de Chrysovitsi. La bataille dura 23 heures et se solda par une victoire grecque. Les Turcs auraient laissé derrière eux 300 morts et 500 blessés. Les Grecs auraient perdu 150 hommes, même s’ils ne reconnurent que quatre morts et dix-sept blessés. La réorganisation des troupes imposée par Kolokotronis était justifiée et avait atteint son but. Le 21 mai (julien), Kolokotrónis prit le village de Zarakova, tout proche de Tripolizza. Il le transforma en dépôt pour l’ensemble des opérations.

Fin juin, Dimitrios Ypsilantis rejoignit les troupes grecques à Tripolizza. Son arrivée divisa les Grecs. Une partie le soutint, malgré la désastreuse défaite subie par son frère Alexandre dans les provinces danubiennes. Une deuxième partie resta fidèle à Theódoros Kolokotrónis. Une troisième partie était constituée de la classe des «notables» (clergé et propriétaires terriens) qui avaient acquis leur fortune et leur pouvoir au service de l’occupant ottoman. Ces chefs «civils», ou primats, (proésti ou prókriti en grec et kojabashi en turc) n’avaient apporté leur soutien à l’insurrection nationale que parce qu’ils désiraient remplacer l’autorité ottomane par la leur. Ils virent alors dans l’arrivée d’Ypsilantis un moyen de diminuer l’aura de Kolokotrónis et des «militaires». Les futures guerres civiles entre insurgés grecs étaient donc déjà en germe lors de ce siège. Les hommes de Kolokotrónis ne tardèrent à proposer à leur chef l’élimination physique des primats.

Dès son arrivée à Tripolizza, Ypsilantis suggéra de remplacer le Sénat du Péloponnèse par un gouvernement dont il serait le chef. Il demandait aussi à être nommé Commandant en Chef des forces armées grecques. Il déclencha alors la colère et des «civils» et des «militaires», créant une alliance de fait entre les primats et Kolokotrónis. Cette entente (temporaire) évita alors la guerre civile et le massacre des primats par les hommes de Kolokotrónis.

Un compromis fut finalement trouvé. Le 1er juillet (julien), le Sénat du Péloponnèse nomma Ypsilántis à sa tête. Ce rôle faisait aussi de lui, comme pour d’autres chefs d’État, le chef des forces armées grecques. Kolokotrónis conservait le commandement réel, et le titre d’archistrátigos.

Le 10 août (julien), Mustapha Bey tenta une dernière sortie. Ses troupes se heurtèrent au fossé que Kolokotrónis avait fait creuser autour de Tripolizza pour justement parer à cette éventualité. Le sort de la ville était joué.

Au cours des négociations pour la reddition de la ville, Dimitrios Ypsilantis quitta le siège, avec une partie des troupes. Kolokotrónis lui aurait suggéré d’aller empêcher un potentiel débarquement turc sur la côte nord du Péloponnèse où la flotte ottomane avait commencé à se montrer. Kolokotrónis lui avait adjoint son propre fils, Pános. Il semblerait qu’il ait ainsi trouvé le moyen d’éloigner son rival Ypsilantis et d’être sûr, avec l’aide de son fils, qu’il resterait loin. De même, il semblerait qu’Ypsilantis ait sauté sur ce prétexte pour s’éloigner de la ville et ne pas partager la responsabilité des événements qui se profilaient.

Le 5 octobre 1821 (23 septembre julien), alors que les négociations se poursuivaient et qu’une trêve était donc plus ou moins en application, un petit groupe de Grecs s’approcha de la porte sud-est de la ville, pour vendre des fruits, comme c’était devenu l’habitude. Ils découvrirent qu’elle n’était plus gardée et profitèrent de l’occasion. Ils se précipitèrent dans la ville et en ouvrirent la porte principale. Les Grecs s’y engouffrèrent et  commencèrent le carnage et le pillage. Kolokotronis et Giatrako qui pénétrèrent alors à cheval dans la ville furent incapables de faire entendre raison à leurs hommes. La quasi-totalité des Turcs furent tués. Le carnage et le pillage durèrent trois jours. Quelques Ottomans eurent la vie sauve, protégés par Kolokotronis et Petrobey : la plupart des officiers ottomans, dont Mustapha Bey et les femmes de Khursit Pacha, le gouverneur ottoman du Péloponnèse.

Dès la prise de la citadelle de la ville, Kolokotrónis s’y enferma, avec quelques-uns de ses hommes et membres de sa famille, et s’empara de toutes les richesses qui y avaient été accumulées. Cette fortune lui servit durant la suite de la guerre, surtout pendant les guerres civiles entre Grecs, puisqu’il pouvait solder lui-même ses fidèles, sans dépendre du pouvoir36. Il profita aussi des retombées politiques de sa victoire. Il avait été un des principaux avocats de la prise de la ville qu’il avait réalisée lui-même. Il apparaissait donc comme un stratège victorieux. Il devint de fait le véritable commandant en chef des troupes grecques, tandis que l’étoile d’Ypsilantis pâlissait.

Le 14 janvier 1822 (julien), Theódoros Kolokotrónis négocia et obtint la reddition des troupes ottomanes retranchées dans la forteresse de Corinthe. Il utilisa dans les négociations l’aga de la ville, Kiamil-Bey, qu’il avait capturé à Tripolizza.

Patras était un des hauts lieux de l’insurrection grecque. Le 25 mars (julien) 1821, Germanos y avait, selon la légende, proclamé le soulèvement national. Les combats dans la ville avaient entraîné le départ des troupes ottomanes. Le 3 avril (julien) 1821, Yussuf Pacha reconquit la ville et en fit massacrer la population. Les Grecs essayèrent alors de reprendre la ville. Au début du mois de mars 1822, Kolokotrónis, Zaimis et Deligiannis, à la tête de 6 300 pallikares y mirent le siège. Kolokotrónis s’empara de Gerokomeion, dans les faubourgs de la ville le 2 mars 1822 (julien). Le 21 mars (julien), Yussuf Pacha et Mehmet Pacha firent une sortie avec 8 000 hommes et repoussèrent les Grecs vers les montagnes. Kolokotrónis sut rallier ses hommes une fois les hauteurs atteintes et il transforma la déroute en contre-attaque. Les Ottomans, croyant que les Grecs avaient reçu des renforts se replièrent, après avoir perdu 200 hommes. La semaine suivante, il défit une nouvelle contre-attaque ottomane à Saravili, au sud-est de la ville. Les Turcs perdirent un millier d’hommes, morts ou blessés. Mais, à la suite d’un différend avec le gouvernement, il leva le siège le 23 juin (julien) et partit pour Tripolizza, devenu entre-temps Tripolis. Le différend était lié à la division entre «politiques» et «militaires» lors de l’Assemblée nationale d’Épidaure au début de l’année.

Le 7 mai 1832, à Londres, la France, la Grande-Bretagne et la Russie  signèrent, après accord de la Bavière, la désignation du fils de Louis Ier comme souverain de Grèce. Le 6 février (25 janvier julien) 1833, le nouveau roi débarquait à Nauplie. Le lendemain, il reçut la soumission des chefs des différents partis, dont celle de Kolokotrónis. Une amnistie générale fut proclamée. Les chefs des différentes factions grecques se virent récompensés d’une façon ou d’une autre, hormis Kolokotrónis dont le gouvernement se méfiait. Un détachement bavarois fut envoyé occuper Karýtena. Il ne put s’y opposer.

Othon, à 18 ans, était considéré comme mineur. Il était accompagné d’un Conseil de Régence, dirigé par le comte Armansperg86. Cette régence dite «bavaroise» se déconsidéra très vite aux yeux des Grecs, qui ne voulaient pas avoir échangé une xénocratie (un gouvernement étranger) pour une autre. Kolokotrónis tenta de profiter de cette situation. Il organisa un coup d’État pour se saisir du pouvoir. Il fut arrêté avec certains de ses fidèles fin 1833 avant d’avoir pu mettre ses plans à exécution. Il fut emprisonné puis jugé pour désobéissance à Nauplie en 1834. Il comptait encore des partisans puisque deux de ses cinq juges refusèrent de signer l’acte d’accusation. Le ministre de la justice lui-même dut les y contraindre. Il fut condamné à mort le 25 mai (julien) 1834. Tenant compte de son rôle prépondérant dans la guerre d’indépendance, le roi le gracia et commua sa peine à vingt ans de prison. Il fut alors enfermé dans le fort Palamède de Nauplie.

Le 12 juin 1835, la régence de plus en plus critiquée prit fin, mais la xénocratie bavaroise continua. Les Grecs qui réclamaient une constitution demandaient aussi la libération de Kolokotrónis et de ses proches. La liberté leur fut rendue, mais la constitution dut attendre. Pour calmer le ressentiment dans le pays, un Conseil d’État, consultatif, fut créé, le 30 septembre 1835. Tous les opposants à la xénocratie, souvent héros de la guerre d’indépendance y furent nommés. Kolokotrónis y entra aux côtés d’Andréas Metaxás, Ioannis Kolettis, Aléxandros Mavrokordátos ou Richard Church91. En novembre 1837, il en était même vice-président.

Ensuite, le souverain le nomma général de l’armée grecque.

Il mourut d’apoplexie le 15 février (4 février julien) 1843, âgé de 74 ans. Le jour de ses funérailles, il fut conduit à sa dernière demeure par la population d’Athènes, les troupes de la garnison, les dignitaires de l’État et les  représentants des grandes puissances.

Source : Wikipédia.

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