Huis Bergh est un château situé à ‘s-Heerenberg, dans la commune de Montferland, province de Gueldre, près de la frontière allemande. C’est l’un des plus grands châteaux des Pays-Bas. Son nom est donné à la région du Pays de Bergh (Land van den Bergh). Il était la propriété de la famille des Comtes de Bergh.

L’histoire de la construction remonte au XIIIe siècle. Les parties principales du château datent des XIVe, XVe et XVIIe siècles. Au début de la Révolte des gueux, sous le règne du stathouder Guillaume de Berghes, le bâtiment est endommagé. En 1735 le château est détruit par le feu. Entre 1799 en 1842, pendant la Mission de Hollande, le château abritait un séminaire catholique.

En 1912, Huis Bergh et ses dépendances sont acquis par Jan Herman van Heek (1873 – 1957), un industriel du textile et collectionneur d’art  d’Enschede. Il restaure les bâtiments. En 1939, un autre feu endommage le bâtiment mais la plupart du mobilier et des œuvres d’art est sauvé. La rénovation démarre la même année et est terminée en 1941.

Le château est maintenant un lieu de communication événementielle, lieu de concerts, d’expositions et de spectacles, aussi un hôtel de luxe.

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Château de Hillenraad ( néerlandais : Kasteel Hillenraad ) est un château d’eau carré du XIVe siècle situé du côté sud de Swalmen dans la municipalité de Roermond dans la province du Limbourg. Le château est situé au milieu d’un domaine près du village de Boukoul. Il se compose d’un corps de logis entouré de douves avec quatre tours d’angle, d’un avant-château, de plusieurs dépendances et d’un parc du château. Le château de Hillenraad est un monument national protégé depuis 1970. L’ensemble du complexe se compose de vingt entrées distinctes dans le registre des monuments nationaux, y compris le bâtiment principal, les dépendances et un certain nombre d’éléments dans le parc. Le château n’est pas ouvert au public.

En 1339, le chevalier Seger van Swalmen, fils de feu Willem van  Broeckhuysen, se vit prêter des terres à Swalmen par le comte Dirk van Loon, seigneur de Heinsberg et Blankenberg. Son père Willem avait précédemment promis six acres au comte en échange d’un prêt et cette fois, son fils Seger avait promis huit autres acres, situés à Hoppenrade. Il n’y a aucune mention de château dans cet acte. Néanmoins, il est important pour l’histoire la plus ancienne du château, car Hoppenrade a ensuite formé un seul fief avec le château.

Hoppenrade est maintenant un terrain adjacent au château actuel. Comme le château n’était pas encore mentionné dans l’acte précédent, il est  probable que le château ait été construit après 1339 et que la famille Van Swalmen habitait encore la maison appelée Rathem, plus tard également appelée Oudborg ou Naborch.

La maison d’Hellenrade a été mentionnée pour la première fois dans un acte de 1380. À l’époque, le château appartenait à Didderic van Oest (de la famille Van Oys, originaire du château d’Oost en Oost- Maarland). Dirk van Oest et son épouse Felicitas van Uppey (près de Liège) sont également devenus  propriétaires de divers autres biens à Swalmen en 1381 grâce à l’achat de Robijn van Swalmen, dont les «huys» (le Naborch) et un moulin à eau. La mère de Dirk était probablement une sœur de Robijn van Swalmen. En 1379, Dirk était déjà témoin d’un verdict concernant l’affluent de Swalmen et Asselt. Le vendeur Robijn, chanoine de Saint-Servais à Maastricht, a hérité de ces biens de son frère Werner van Swalmen. En 1382, Dirk van Oest conclut un traité avec la ville de Cologne, qui y était engagée dans une bataille contre l’archevêque. Dirk promit, entre autres, de mettre à disposition, si la ville le demandait, son château, prêté par le duc de Gelre. Six mois plus tard, la ville et l’archevêque se réconcilient.

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Tachkent (en ouzbek : Toshkent) est une métropole d’Asie centrale, capitale de l’Ouzbékistan. Située dans l’est du pays, à quelques dizaines de  kilomètres de la frontière kazakhstanaise, elle compte 2,7 millions d’habitants (2021). Administrativement, elle est à la fois une ville (Toshkent Shahri) et la capitale de la province de Tachkent (Toshkent Viloyati). La ville de Tachkent fut témoin de la bataille de la rivière Chirciq.

Son nom signifie « citadelle de pierre » (taš : pierre et kand, kent : ville ou bourg, en ouzbek). Elle a aussi porté, dans le passé, les noms de Tchatch, Chach (Shash) et Binkent. Les deux premiers sont apparentés au mot taš qui signifie « pierre », le deuxième est aussi à l’origine des mots chéchia et chèche.

Les sources ne concordent pas à propos de l’âge de la ville car les preuves historiques sont rares. Selon les autorités ouzbèkes, Tachkent aurait 2 200 ans d’histoire en 2009, tandis qu’en 1983, les autorités soviétiques avaient célébré les 2 000 ans de la ville.

Le berceau — et donc l’âge exact — de l’actuelle Tachkent suscitent les controverses. En effet, Tachkent (dans sa limite actuelle) ne dispose pas d’un seul et unique noyau historique, mais de plusieurs sites archéologiques disparates.

Le plus ancien des sites antiques connus dans cette région est Kanka qui se trouve à l’extérieur de la ville actuelle dans le district d’Akkourgan de la province de Tachkent. Kanka fut fondé vers le IIIe siècle av. J.-C.

Avant d’entreprendre sa campagne en Inde en 326 av. J.-C., Alexandre le Grand quitte son quartier général à Maracanda (Samarcande) pour  conquérir la citadelle à la place de l’actuelle Tachkent, au sud de laquelle, sur Jaxartes (Syr-Daria), il ordonne la construction d’une ville-comptoir et forteresse qu’il nommera Alexandrie Eskhatè (extrême), l’actuelle Khodjent au Tadjikistan.

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