Le moulin de Cassel (Nord).

En Flandre on utilise les moulins depuis le moyen âge, et si aujourd’hui leur utilisation est surtout touristique,

il fut une époque où le vent était nécessaire à la fabrication de la principale composante de la nourriture de l’humain comme de l’animal domestique.

Pas de vent, pas de farine !

Aussi les meuniers, dès que le vent soufflait, détachaient les ailes de leur moulin et moulaient le grain, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit.

Moulin de Cassel, carte maximum, Paris, 15/06/2010.

L’usage le plus connu est le moulin à farine, qui réduisait le grain en farine à l’aide de deux meules de pierre, généralement le moulin possédait deux couples de meules, un pour l’alimentation de l’homme et un pour l’alimentation du bétail.

Moins connus, les moulins à huile produisaient, à l’aide d’une presse, de l’huile de colza et de l’huile de lin pour l’alimentation et l’éclairage.

Le moulin à tan, quant à lui, permettait de broyer les écorces de chêne pour le tannage des peaux.

Le moulin de la terrasse du château se dressait déjà au sommet du mont Cassel au 16ème siècle, malheureusement, en 1911 il disparaît dans un incendie. En 1937 le dernier moulin de Cassel brûle lui aussi, c’était un tordoir à huile. Il ne restait donc plus aucun moulin dans une ville qui en a possédé plus de vingt.

En 1949 la ville rachète un moulin qui tombait en ruines à Arnèke, le restaure et à nouveau les ailes tournent au sommet du mont Cassel dès 1983, c’est le début d’une nouvelle aventure pour ce géant de bois. En 1992 la première farine sort des meules de pierre, et 1999, la construction d’un mini tordoir à huile permet une démonstration du pressage de la graine de lin en huile.

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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