Le QR code.

Un code QR, en anglais QR code, en forme longue « quick response code », « code à réponse rapide », est un type de code-barres en deux dimensions (ou code matriciel) — format optique lisible par machine pouvant être visualisé sur l’écran d’un appareil mobile ou imprimé sur papier — constitué de modules-carrés noirs disposés dans un carré à fond blanc. Ces points définissent l’information que contient le code. Il existe d’autres formats de code-barres en deux dimensions au fonctionnement similaire, comme le flashcode ou encore le 2D-Doc, souvent confondu avec le code QR.


QR (abréviation de l’anglais Quick Response) signifie que le contenu du code peut être décodé rapidement après avoir été lu par un lecteur de code- barres, un téléphone mobile, un smartphone, ou encore une webcam. Son avantage est de pouvoir stocker plus d’informations qu’un code à barres, et surtout des données directement reconnues par des applications, permettant ainsi de déclencher facilement des actions comme :

naviguer vers un site internet, visiter un site web ou mettre l’adresse d’un site en marque-page pour, par exemple, montrer un point géographique sur une carte, telle que OpenStreetMap, Google Maps ou Bing Maps ;

  • regarder une vidéo en ligne ou un contenu multimédia ;
    se connecter à une borne Wi-Fi ;
  • déclencher un appel vers un numéro de téléphone ou envoyer un SMS ;
    envoyer un courriel ;
  • faire un paiement direct via son téléphone portable (Europe et Asie principalement) ;
  • ajouter une carte de visite virtuelle (vCard, MeCard) dans les contacts, un rendez-vous ou un événement (iCalendar) dans l’agenda électronique ;
    afficher un texte ou rédiger un texte libre (sa version la plus grande permet d’inclure un texte d’environ 500 mots) ;

etc.

Publié au Japon en 1999 sous un format de données libre, le code QR fait l’objet d’une normalisation ISO 18004.

En France, les opérateurs de téléphonie mobile ont créé le format flashcode, mais sont les seuls à l’utiliser.

Plusieurs centaines de millions d’européens sont susceptibles d’utiliser le code à réponse rapide, utilisé par le Passe sanitaire européen.

Le code QR a été créé par Masahiro Hara, ingénieur de l’entreprise japonaise Denso-Wave, en 1994 pour suivre le chemin des pièces détachées dans les usines de Toyota.

Il est rendu public en 1999 : Denso-Wave publie le code QR sous licence libre ; cela a contribué à la diffusion du code au Japon. Par la suite, il prend un réel essor avec l’avènement des smartphones. À la fin des années 2000, il devient l’un des codes bidimensionnels les plus populaires dans le monde, et les applications informatiques de lecture de codes QR sont souvent déjà installées par les fabricants dans les téléphones mobiles. Au Japon, cette pratique était déjà répandue en 2003.

Il existe aussi de nombreux autres fournisseurs de générateurs et de lecteurs.

Les codes QR peuvent contenir des adresses web, du texte, des numéros de téléphone, des mots de passe Wi-Fi, des SMS ou autres types  de données comme le format vCard (permet l’ajout rapide d’un contact), lisibles par les smartphones et les téléphones mobiles équipés d’une application de lecture (lecteur de code QR ou QR reader en anglais).

L’avantage du code QR est sa facilité et sa rapidité d’utilisation et de création. Pour lire un code QR, il suffit de lancer l’application de lecture et viser le code dans le mobile. De nombreuses pages Web offrent ces applications pour mobiles, généralement sans frais.

En ce qui concerne l’écriture, plusieurs sites web permettent de générer librement les codes QR.

Le format utilisé par le symbole de code QR est conditionné par une information de format codée sur 15 bits.

L’information de format enregistre deux choses: le niveau de correction d’erreur et le motif de masquage utilisé pour le symbole. Le masquage est utilisé pour décomposer des motifs dans la zone de données qui pourraient confondre un lecteur, tel que de large zones blanches ou des fonctions manquantes qui ressemblent aux marques de localisation. Les motifs de masquage sont définis dans une grille répétée autant de fois que que nécessaire pour couvrir entièrement le symbole. Les modules  correspondant aux zones sombres du masque sont inversés. L’information de format est protégée des erreurs par un code BCH et par sa présence dupliquée dans chaque symbole QR.

Le jeu de données du message est placé de droite à gauche dans un motif en zigzag — c’est-à-dire de bas-en-haut puis alternativement de haut en bas — comme illustré plus bas. Pour les symboles QR les plus gros, cela est compliqué par la présence de motif de réalignement et l’utilisation de multiples blocs entrelacés de corrections d’erreur.

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, YouTube.

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