Le prophète Jérémie.

Jérémie (יִרְמְיָהוּ, Yirməyāhū, qui signifie “Que Yahweh se lève”) est un  personnage de la Bible qui apparaît principalement dans le Livre de Jérémie, dont il est souvent présenté comme l’auteur. Il est également évoqué dans le Deuxième Livre des Chroniques. Il est ensuite mentionné à trois reprises dans l’Évangile selon saint Matthieu. C’est un prophète du Tanakh dans le judaïsme ou de l’Ancien Testament pour les chrétiens. Il est fêté le 1er mai.


Selon la Bible, il était fils de Hilqiyahou, prêtre (kohen) à Anathoth, dans le territoire de Benjamin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem. Il existe encore un village arabe du nom d’Anata (عناتا) dans les environs, bien que l’Anatoth historique soit plutôt localisé au lieu-dit Khirbet El-Yahoud (littéralement, « les ruines des Juifs »).

Jérémie a prouvé aux Israélites la véracité de ses songes après une  altercation avec un autre prophète nommé Hananya, dans le VIe siècle av. J.-C. Ainsi Jérémie annonce la mort de Hananya pour l’année à venir car ses prophéties ne sont pas divines et qu’il s’est attiré la colère de Dieu. En effet, Hananya meurt le septième mois de cette année.

La traduction œcuménique de la Bible de 2004 présente Jérémie comme un « grand solitaire » que sa mission a contraint à rester à l’écart de la société, situation dont il a souffert. En outre, Jérémie est censé ne jamais avoir été marié, ni avoir engendré d’enfant. Il connut aussi la prison, fut brutalisé, et exilé en Égypte à Taphnis3. En effet, Jérémie annonça l’arrivée des Chaldéens et prédit la destruction de Jérusalem, ainsi que l’exil des Judéens à Babylone du fait de leur manque de foi. Il encouragea la réforme de Josias et essaya d’enrayer les progrès de l’idolâtrie, avant d’être lapidé par ses compatriotes d’exil (selon Baruch, pseudépigraphe du début du IIe siècle ap. J.-C.).

Jérémie prophétise la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités, dont « Dedân, Téma, Buz, tous les hommes aux tempes rasées ».

Il fut un contemporain du prophète Sophonie.

Le substantif féminin jérémiade est dérivé, avec le suffixe -ade, du nom du prophète, par allusion au Livre des Lamentations que la tradition attribue à Jérémie, jérémiade est attesté au XVIIIe siècle.

Source : Wikipédia.

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