Le Milan royal.

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Le Milan royal (Milvus milvus) est une espèce de rapaces peuplant l’écozone paléarctique occidentale.

En ancien français et encore au XVIe siècle, il est appelé escoufle. Ainsi, Guillaume de Saluste Du Bartas, dans La Sepmaine, V, 661 : « Le ravissant Escoufle, à qui la queue sert / De gouvernal fidele ».


Son plumage est brun roux dessus, strié de noir dessous, sa tête, sa nuque, sa gorge sont blanchâtres striées de sombre. Ses yeux ont un contour vert avec un point noir au milieu. La femelle est un peu plus terne. Le bec est jaune à la base, gris à l’extrémité et arrondi comme un mini-crochet. En vol, il présente une silhouette caractéristique, avec ses longues ailes étroites et fortement coudées, des taches claires sous les ailes et sa queue échancrée.

Les jeunes sont plus pâles ; le dessous jaunâtre est taché de roux et de noir.

L’envergure du milan royal est comprise entre 1,75 et 1,95 m. Le poids du mâle est de 750 à 1 220 g et de 960 à 1 600 g pour la femelle. Sa taille est de 60 à 72 cm. C’est un oiseau ultra-léger dont les plumes présentent à l’échelle microscopique des réseaux complexes de couches de protéines et d’air qui lui permettent de planer dans les courants d’air ascendants.

En comparaison avec son proche cousin, le milan noir, sa queue est beaucoup plus profondément échancrée et des taches blanches sont bien visibles sous les ailes ; la tête est claire et le dessous plus pâle. Il est un peu plus grand que la buse, qui a les ailes moins coudées en vol et ne présente pas d’échancrure à la queue.

En hiver, les milans royaux se rassemblent volontiers là où la nourriture abonde et forment des dortoirs communs qui peuvent compter jusqu’à cent individus. Le reste de l’année, ils sont le plus souvent solitaires en survolant à basse altitude les villages de montagne en émettant un sifflement.

Le milan royal peut se nourrir d’une grande variété d’animaux, mais se nourrit majoritairement de cadavres et de petits animaux. Les cadavres incluent une grande variété d’animaux, incluant le bétail, les chiens, les chats, les poules ainsi qu’un grand nombre de petits animaux. Il chasse également des rongeurs, des lapins, des taupes ou encore des oiseaux (notamment des jeunes corvidés, des turdidés ou des étourneaux). Il se nourrit plus rarement de reptiles, de batraciens, et d’invertébrés. Il lui arrive de dérober des proies à d’autres rapaces (autours, faucons, balbuzards) ou hérons.

Le Milan royal effectue la majeure partie de ses captures sur les terrains découverts, volant au ras du sol en planant ou en battant faiblement des ailes. Il peut également plonger depuis un vol en altitude pour attraper une proie. Il peut chasser dans un territoire de taille très variable, allant de 1 à 500 km2.

Le nid du milan royal est une plateforme de branchages, doublés de laine, qui se trouve dans un arbre d’une forêt ou d’un bois. Chaque couple de milan possède normalement plusieurs nids, changeant (ou pas) chaque année.

La ponte est effectuée entre mars et mai et comprend entre 1 et 4 œufs, généralement 2 ou 3, de dimensions 56 × 34 mm, blanchâtres plus ou moins balafrés et tachés de roux. La femelle les couve durant 31-32 jours ; les jeunes s’envolent à l’âge de 50-60 jours.

La maturité sexuelle est acquise à partir de 2 ans, mais souvent plus tard (jusqu’à 7 ans). Sa longévité peut atteindre 26 ans d’après les données de baguage.

Le milan royal est un oiseau essentiellement européen, avec quelques occurrences à l’extrême ouest de l’Asie et au Maroc : la population européenne représente en effet 95 % de la population mondiale en 2011.

Son aire de répartition est délimitée au nord par le sud de la Suède, à l’est par l’Ukraine et le sud-ouest de la Russie, et au sud par le bassin méditerranéen.

Les populations d’Europe centrale et du Nord ont tendance à migrer en hiver vers le sud de la France et dans la péninsule Ibérique, bien que de plus en plus d’individus aient tendance à abandonner la migration. Quelques individus migrent jusqu’au nord de l’Afrique par le détroit de Gibraltar.

Le milan royal apprécie les zones boisées ouvertes, par exemple les forêts entrecoupées de pâtures, de terres cultivées ou de bruyères. On le trouve plutôt à basse et moyenne altitude. En hiver, il tend à rechercher des lieux plus ouverts.

On le trouvait historiquement dans certaines villes, comme Londres, ce qui est plus rare maintenant, bien qu’on puisse le trouver à proximité de petites villes pour trouver de la nourriture.

Source : Wikipédia.

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