Le dalmatien (chien).

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Le dalmatien est une race de chien originaire de Dalmatie, une région de la Croatie. Apparenté au chien courant, le dalmatien est de taille moyenne, musclé, actif, harmonieux dans ses lignes et doté d’un trot remarquable. Selon la FCI, il est d’un caractère calme, têtu, intelligent et câlin. Sa robe a pour base le blanc et comporte des taches rondes bien dessinées pouvant être noires ou foies. Le dalmatien est un chien sportif et gai qui a besoin de se dépenser. La race s’illustre dans les sports comme l’agility, le cani-cross et l’obé rythmée.

L’image du dalmatien est souvent associée à celle du cheval puisqu’il s’agit d’un « chien de coche ».


L’origine du dalmatien est obscure et hypothétique. Des chiens de même type ont été représentés sur les tombes de pharaons de l’Égypte ancienne. Des chroniques ecclésiastiques du XIVe siècle et de 1719 considèrent que le dalmatien est originaire de la Dalmatie, une région littorale de la Croatie le long de la mer Adriatique. L’origine obscure du dalmatien se reflète dans son classement selon la nomenclature de la Fédération cynologique internationale : de nombreuses fois déplacée d’un groupe à un autre, la race est à présent « apparentée » aux chiens courants.

Dans l’ouvrage de Thomas Bewick publié en 1792, on trouve la description et le dessin d’un chien dont le poil est blanc et tacheté. Berwick nomme ce chien « dalmatien » ou « chien de coche » car sa fonction première était d’ouvrir la voie au coche et à la diligence transportant le courrier. L’Anglais Vero Shaw rédigea le premier standard du dalmatien en 1882, officialisé en 1890.

Le dalmatien est aussi connu comme mascotte des pompiers aux États-Unis. Au XVIIIe siècle, le dalmatien emboîtait le pas aux chevaux tractant les véhicules des pompiers américains et aboyait pour avertir et éloigner les animaux et les personnes.

Au XXe siècle, le film Les 101 Dalmatiens a accru la popularité de cette race. Pour satisfaire la demande, la qualité a malheureusement pâtit de l’élevage intensif de chiots consanguins.

On croit que le dalmatien est originaire du centre de l’Europe ou de la Méditerranée et on le connaît depuis le Moyen Âge. En raison de son affinité pour les chevaux et de son aptitude à couvrir de grandes distances à vitesse constante, il fut utilisé pour accompagner et garder les coches et comme chien d’écurie. On l’utilisa souvent par la suite pour accompagner et garder l’équipement de lutte contre l’incendie tiré par des chevaux, notamment aux États-Unis.

Le dalmatien est un chien qui se distingue par ses taches; c’est un chien harmonieusement proportionné, vigoureux, musclé et vif. Il n’est en rien grossier ni lourd et fait preuve de beaucoup d’endurance à vive allure, propre à son rôle. Un mouvement uni et l’aptitude à couvrir le terrain au trot sont de prime importance pour cette race.

Chien vivant, actif et de caractère agréable.

L’équilibre général prime tout. La hauteur idéale au garrot est de 56 à 61 cm (22 à 24″) pour le mâle et de 53 à 58 cm (21 à 23″) pour la femelle.

Le poil doit être court, dense et fin, légèrement luisant, ni laineux, ni soyeux. Il y a deux robes acceptables : blanc avec taches noires et blanc avec taches foies. Le blanc est pur ; le noir doit être aussi profond et riche que possible. Le foie se rapproche du chocolat plutôt que des couleurs feu ou jaune. Les taches peuvent se toucher ou se chevaucher légèrement ; elles sont de préférence rondes, nettement dessinées, régulièrement réparties et avoir un diamètre de 1,8 à 3 cm (la taille d’une pièce de dix sous jusqu’à une pièce de deux dollars). Les taches de la tête, de la queue et des pattes doivent être plus petites que celles du corps. La queue doit de préférence être  tachetée ; les oreilles sont couvertes du plus grand nombre de taches possibles. Une couleur noir ou foie unie n’est pas désirable.

Assez longue, en équilibre avec le reste du chien, avec un stop modéré et un sillon frontal légèrement marqué (non en ligne droite de la truffe à l’occiput). Les lignes supérieures du crâne et du chanfrein sont d’égale longueur. Le crâne est plat, d’une bonne largeur entre les oreilles et bien dessiné aux tempes. Il ne doit pas avoir de rides permanentes. Le museau est long et puissant, jamais effilé. Les lèvres sont sèches et ne doivent pas être flottantes. La truffe est toujours noire chez les chiens à taches noires ; chez les chiens à taches foies, elle est toujours marron. Les mâchoires s’articulent en ciseaux parfait et régulier. Les incisives inférieures touchent légèrement les incisives supérieures. Les yeux doivent être modérément écartés, de dimension moyenne, ronds, limpides et brillants. Leur expression est intelligente et éveillée. Leur couleur est le plus sombre possible chez les chiens à taches noires et d’une couleur brun clair à ambre chez ceux à taches foies. Les yeux bleus ou vairons sont indésirables et doivent être pénalisés. Le pourtour des yeux chez les chiens à taches noires sont noirs et marron chez les chiens à taches foies. Aucun chien ne doit avoir de paupières couleur chair. Les oreilles sont attachées haut, de  grandeur moyenne, larges à leur base et s’amenuisent en une extrémité arrondie. Elles sont portées bien contre la tête et de texture mince et fine.

Épaules bien placées, légèrement obliques, nettes et musclées, indiquant la vitesse. Elles doivent être bien au corps. Jambes parfaitement droites avec une forte ossature. Coudes bien au corps. Paturons légèrement anguleux lorsque vus de côté et parfaitement droits vus de devant, légèrement élastiques. Pieds compacts avec doigts bien cambrés et coussinets résistants et élastiques. Les ongles sont noirs et / ou blancs chez les chiens tachés de noir. Ils sont marron et / ou blancs chez les chiens tachés de foie.

Ligne du dessus droite, pouvant arquer légèrement au rein. Poitrine pas trop large mais très profonde et ample ; côtes modérément cintrées, jamais comme des cerceaux de tonneau (ce qui indiquerait une absence de vitesse à la course). Rein fort et musclé.

Muscles des cuisses et des jambes nets, puissants et bien définis. Jarrets bien descendus. Grassets modérément fléchis. Pieds postérieurs comme les antérieurs.

La queue atteint approximativement le jarret ; elle est forte à l’attache et va en s’amenuisant graduellement vers l’extrémité. Elle ne doit jamais être grossière. Son attache ne doit être ni trop basse, ni trop haute. Elle est portée pendante avec une légère courbure du dernier tiers vers le haut mais jamais enroulée.

Mouvement offrant une grande liberté; foulée et mouvement doux, puissants et rythmés avec une bonne portée vers l’avant et une bonne propulsion. Vues de derrière, les pattes postérieures doivent suivre les pattes antérieures sans indication d’un déplacement du corps en diagonale par rapport à la direction du déplacement. Une courte foulée ou / et un mouvement de pattes qui fauchent sont répréhensibles.

Le standard de la Fédération cynologique internationale décrit le dalmatien comme amical, vif, loyal, indépendant et facile à éduquer. Le dalmatien ne doit pas être timide, méfiant, nerveux ou agressif. C’est un chien qui  apprécie l’eau, les grands espaces et qui a un instinct de chasse prononcé. La Société centrale canine décrit le dalmatien comme franc, sensible, fidèle, intelligent. Il ne supporte pas d’être seul ou attaché. Le dalmatien est doux avec tous les membres de la famille, y compris les enfants. Il a gardé de son passé de chien de carrosse une affinité avec les chevaux.

Le dalmatien est un chien de compagnie sportif qui supportera mal l’appartement sans de longues promenades plusieurs fois par jour. Le dalmatien est une race qui a besoin de se dépenser et dont le caractère indépendant peut surprendre le maître novice. C’est une race utilisée en agility.

Le dalmatien a été une race à la mode et a souffert d’un élevage intensif, visant à produire de nombreux chiots. Il est conseillé de s’adresser à un éleveur spécialisé pour l’achat du chiot.

Le choix d’un chiot dalmatien peut se faire à partir de six semaines. À cet âge, il est alors possible de déceler les défauts majeurs qui l’empêcheraient d’être confirmé et d’avoir un pedigree définitif.

Le chiot présente des taches noires ou brun foie. La présence de taches de ces deux couleurs donne une robe tricolore défectueuse. Il ne doit pas avoir de taches « citron », d’un jaune plus ou moins pâle. La couleur brune ne varie pas avec l’âge et les taches sont brun roux dès leur apparition.

Il ne doit pas présenter de « patch », plaque sur l’oreille entièrement noire ou foie et débordant sur le crâne ou formant monocle. Le « patch » est visible dès la naissance.

Le dalmatien a une robe qui évolue au fil des semaines suivant la naissance. Il faut donc le choisir ni trop taché, ni trop peu. Un ou deux yeux bleus sont un défaut qui écartera le chien des expositions et de la reproduction. Il faut veiller à ce qu’il ne soit pas sourd (unilatéral ou bilatéral).

Il est conseillé, si l’éleveur ne l’a pas fait et s’il y a un doute concernant l’audition du chiot, de le faire tester par PEA chez un vétérinaire habilité.

Le dalmatien, comme d’autres races à robe à fond blanc, connaît un  pourcentage significatif de surdité héréditaire par insuffisance de pigment au niveau de certaines cellules de l’oreille interne. Cela est dû à la sélection excessive sur le manteau blanc, constituant une rupture majeure avec le type ancestral.

Le manteau blanc est déterminé par le gène spéculatif (non identifié chimiquement) sw (s comme self = totalement et w comme white = blanc) nommé en français « gène de la panachure envahissante ». L’adjectif « envahissant » qualifie ce gène sortant du rôle attendu : il détermine le manteau mais étend aussi son action à l’oreille interne.

Depuis 1991, les travaux du docteur Strain de l’université de Bâton-Rouge montrent, par l’étude statistique conjointe des pedigrees et des résultats des PEA sur de grands effectifs, que la surdité est directement liée à la capacité du gène sw à s’exprimer en fonction de l’influence, facilitatrice ou inhibitrice, qu’auraient sur lui probablement plusieurs autres gènes (polygènes).

La race est rendue célèbre par le dessin animé Les 101 Dalmatiens de Walt Disney Productions (1961), qui a ensuite connu de multiples  développements en prises de vues réelles (1996 – Les 101 Dalmatiens, 2001 – 102 Dalmatiens, 2021 – Cruella), ou en dessin animé.

Plus récemment, c’est le dessin animé PAW Patrol La Pat’Patrouille qui met à l’honneur le dalmatien grâce à Marcus l’un des personnages phares de la série d’animation.

Source : Wikipédia.

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