La céramique d’art.

Une céramique est un objet en argile cuite. La céramique est le matériau, ou bien la technique qui permet de le confectionner. Par extension, de nombreux matériaux contemporains non métalliques et inorganiques entrent dans le champ des céramiques techniques.


L’histoire de la céramique remonte à la Préhistoire. Les plus anciens tessons connus ont été trouvés en Chine et datent d’environ 20 000 ans av. J.-C.

Le terme céramique provient du grec κέραμος / kéramos (« terre à potier », « argile »), mais n’apparaît dans son sens moderne qu’à la moitié du xixe sièclea, période durant laquelle la science étudie le matériau et l’archéologie (la céramologie) commence véritablement à s’intéresser à la céramique ancienne. Le terme poterie — art du potier — ne suffit alors plus pour désigner toute la variété de la production.

Céramique d’art, carte maximum, Espagne.

On distingue deux catégories de céramiques :

les céramiques poreuses :

  • la poterie ou terre cuite, la plus ancienne, brute et poreuse, de coloration souvent rouge, orangé ou brune due à la présence d’oxyde de fer dans la pâte. La terre cuite est cuite entre 850 et 1 000 °C ;
  • la faïence, apparue dès le VIIIe siècle au Moyen-Orient. Après le façonnage et séchage, les pièces en faïence sont cuites une première fois entre 800 et 1 050 °C selon le type de faïence : c’est la cuisson du biscuit. La pièce biscuitée est poreuse, ce qui permet d’émailler. La pièce subit une dernière cuisson à 980 °C pour fixer l’émail ;
  • les produits réfractaires, à base d’argiles réfractaires, de kaolin et de chamottes, faits pour résister à de hautes températures.

les céramiques vitrifiées :

  • le grès, particulièrement résistant, composé d’une argile à très forte teneur en silice. Cuite une première fois entre 800 et 1 000 °C, la pièce reste poreuse, c’est le « dégourdi ». Le dégourdi permet d’émailler facilement grâce à la porosité de la pièce. La deuxième cuisson, à 1 280 °C, permet l’auto-vitrification de la terre et la fixation de l’émail ;
  • la porcelaine, résultat de l’évolution de la céramique chinoise, produite en Occident à partir du XVIIIe siècle, à base de kaolin. Elle se caractérise par son exceptionnelle dureté et son aspect translucide. Elle est cuite à 800−900 °C pour le dégourdi et 1 250−1 400 °C pour la pièce finale.
    La céramique devient éventuellement l’objet du céramiste, terme qui peut désigner tout métier attenant à la céramique: porcelainier, faiencier, fabricant de grès, de poteries (potier), de produits réfractaires, de céramiques spéciales, briquetier, tuilier, etc.

Cérame est un terme d’archéologie désignant les vases en terre cuite dont les Grecs se servaient. Le mot vient de Céramique, un quartier d’Athènes où se retrouvaient les potiers et fabricants de tuiles et de briques.

La céramique fut le premier « art du feu » à apparaître, bien avant la métallurgie et le travail du verre.

Une première branche, la terre cuite, recouvre l’ensemble des objets fabriqués à partir de terre argileuse, qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d’une cuisson à température élevée. Elle reste actuellement le matériau le plus répandu dans les arts de la table ou la construction. Le grès et la porcelaine présentent des caractéristiques spécifiques en fonction de leur composition et de leur cuisson. Terre cuite, grès et porcelaine peuvent recevoir des revêtements, d’aspect mat et peint à l’engobe ou d’aspect plus ou moins brillant : glaçure (de cendre ou peint), et couverte (pour la porcelaine), de couleur plus ou moins unie ou présentant des motifs décoratifs, peints avec des émaux.

Une seconde branche de matériaux céramiques a vu le jour au cours du xxe siècle. Ce sont les céramiques techniques dotées de nouvelles propriétés (tenue à très haute température, tribologie, conductivité thermique, etc.). Elles se rencontrent dans les applications médicales, sanitaires ou industrielles. La céramique technique utilise des matériaux à base d’oxydes, de carbures, de nitrures, etc.

On peut donner cette définition actualisée d’un matériau céramique : un matériau solide à température ambiante qui n’est ni métallique, ni organique. Les objets en céramique sont réalisés par solidification à haute température d’une pâte humide plastique (verres minéraux), ou frittage (agglutination par chauffage) d’une poudre sèche préalablement comprimée, sans passer par une phase liquide (céramiques polycristallines) ; par assimilation, on désigne sous le terme « céramique » les objets ainsi fabriqués.

Voir aussi cette vidéo :

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Sources : Wikipédia, YouTube.

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