Juan Lindo, homme d’état.

Juan Lindo (Tegucigalpa, Honduras, 16 mai 1790 – Gracias, Honduras, 23 avril 1857) était un homme d’État hondurien, qui fut président de la République du Salvador (1841-1842) et du Honduras (1847-1852).


Il naquit au sein d’une famille de propriétaires terriens. En 1814, il obtint sa licence de droit à l’université de San Carlos de Guatemala. Après  l’indépendance des pays d’Amérique du Sud, il devint intendant de la province de Comayagua (1821). À l’époque où il existait un débat sur l’avenir des provinces unies d’Amériques Centrale, Juan Lindo fut partisan de leurs rattachements à l’empire mexicains de Agustin de Iturbide.

Lindo fut élu député à l’assemblée législative du Honduras en 1826. En 1827, il soutint le conservateur José Justo Milla qui renversa Le chef de l’état du Honduras : Dionisio de Herrera. Il fut député à l’Assemblée Constituante convoquée en juin 1838 où il représenta les intérêts du parti conservateur. Pendant son mandat, il encouragea la séparation du Honduras de la Fédération, en octobre 1838.

En 1840, il voyagea au Salvador, où avec l’appui du général Francisco Malespin, il fut nommé secrétaire d’état, d’octobre 1840 à janvier 1841, puis élu chef provisoire du pays du 7 janvier au 20 juin 1841. Le 28 juin de la même année, il fut élu premier président du Salvador jusqu’au 1er février 1842. Durant son mandat, il sépara formellement le Salvador de la fédération et émit un décret de fondation de l’université national.

En 1842, il retourna au Honduras, dans la province de Comayagua. Le 12 février 1847, il fut élu président du Honduras, charge qu’il exerça jusqu’au 4 février 1848. Il profita de cette année de mandat pour créer l’université d’état du Honduras. Il promulgua une nouvelle constitution, qui établit un mandat présidentiel de 4 ans. En accord avec la nouvelle constitution, Lindo fut réélu pour un nouveau mandat, jusqu’au 1er février 1852.

Pendant ce second mandat, Lindo signa une alliance avec le président salvadorien Doroteo Vasconcelos afin de déclarer la guerre au président du Guatemala, présidé par Rafael Carrera, ce dernier refusant le projet du second de réunir ces pays au sein d’une union des pays d’Amérique Centrale. Les troupes alliées envahirent le territoire guatémaltèque mais furent repoussées lors de la bataille de la Arada, le 2 février 1851. Son mandat terminé, il se retira de la politique et s’établit à Gracias, dans la province de Lempira où il mourut.

Source : Wikipédia.

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