José Bonifácio de Andrada e Silva, naturaliste et homme d’état.

José Bonifácio de Andrada e Silva (Santos, SP, 13 juin 1763 – Niterói, 6 avril 1838), connu aussi comme le « Patriarche de l’Indépendance » fut un naturaliste, un homme d’État et un franc-maçon brésilien.


Membre d’une famille aristocratique portugaise, il naquit à Santos, sur le littoral de la Capitainerie de São Paulo. En 1777, il déménagea vers la ville de São Paulo, où il suivit des cours de grammaire, de rhétorique, et de philosophie pour se préparer à l’entrée à l’université. En 1780, il s’installa au Portugal pour suivre à l’Université de Coïmbre les cours de philosophie naturelle, de droit canon obtenant les diplômes en 1787 e en 1788.

Au XVIIIe siècle, l’exploitation des mines vit une grande augmentation due à la révolution industrielle. José Bonifácio se spécialisa en « minéralogie et mines » et fut reçu comme membre de l’Académie royale des sciences de Lisbonne, où il atteignit la fonction de secrétaire perpétuel (1812).

Entre 1790 et 1800, il voyagea en Europe comme boursier (naturaliste et minéralogiste) de la Couronne et fréquenta les cours et académies en Allemagne, Belgique, France, Hollande, Italie, Hongrie, entre autres. Revenant au Portugal, il occupa la chaire de métallurgie, crée pour lui à l’Université de Coimbre (1801). Il fut ensuite nommé Intendant Général des Mines et Métaux du Royaume par la lettre royale du 18 mai 1801. Il occupa aussi d’autres fonctions au Portugal comme celles de membre du Tribunal des Mines, administrateur des anciennes mines de charbon de Buarcos, directeur du Laboratoire Royal de l’Hôtel des Monnaies.

À l’époque de la Guerre d’Espagne, il s’enrôla dans l’armée portugaise et combattit les troupes de Napoléon Bonaparte arrivant au grade de lieutenant-colonel.

De retour au Brésil en 1819, il fut un des hommes de confiance du prince-régent Pierre d’Alcântara, et un des artisans de l’indépendance. Il fut vice-président de la junte de gouvernement de São Paulo (1821).

À la déclaration d’indépendance du Brésil, il fut nommé ministre de l’intérieur et des affaires étrangères. Élu aussi député à l’assemblée constituante, ses idées libérales provoquèrent sa démission du cabinet en juillet 1823, et sa détention, après la dissolution de l’assemblée par l’empereur en novembre de la même année.

Exilé en France en 1823, il vécut en exil près de Bordeaux jusqu’à ce qu’il put retourner au Brésil en 1829. Avec l’abdication de Pierre Ier en 1831, il fut nommé tuteur de son fils, le futur Pierre II. De nouveau détenu en 1833, par le régent Diogo Antônio Feijó, qui le démit de ses fonctions sous  l’accusation de conspirer pour le retour de Pierre Ier. Il abandonna la vie politique et passa le reste de ses jours sur l’île de Paqueta dans la baie de Guanabara.

Il a fondé l’une des dynasties politiques les plus puissances du Brésil. En deux cents ans, la famille compte seize députés et sénateurs, huit ministres, deux juges à la Cour suprême, et un grand nombre de maires et de conseillers municipaux à Barbacena, son fief.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.