Jim Carrey, acteur, humoriste, scénariste et producteur.

James Carrey, dit Jim Carrey, né le 17 janvier 1962 à Newmarket en Ontario au Canada, est un acteur, humoriste, scénariste et producteur de cinéma canado-américain.

Il s’est fait connaître au cinéma en 1994 grâce aux films à succès Ace Ventura, détective chiens et chats, The Mask et Dumb and Dumber. Ses comédies sont basées sur un humour gestuel et de nombreuses grimaces, ce qui deviendra sa marque de fabrique.

Il confirme avec des comédies construites autour de lui : Ace Ventura en Afrique (1995), Disjoncté (1996), Menteur, menteur (1997), Fous d’Irène (2000) et Bruce tout-puissant (2003). Parallèlement, il s’impose dans un registre dramatique : The Truman Show (1998), Man on the Moon (1999), The Majestic (2001) et Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004). Ses performances lui valent deux Golden Globes.

Il se concentre par la suite sur des productions destinées à la jeunesse : Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (2004), Le nombre 23 (2007), Le Drôle de Noël de Scrooge (2009), Monsieur Popper et ses pingouins (2011), L’Incroyable Burt Wonderstone (2013). Ses passages au registre des films d’action et ses retours au dramatique ne sont pas suivis par le grand public : Kick-Ass 2 (2013), Dark Crimes (2016) et The Bad Batch (2017) passent inaperçus. En 2020, il revient sur le devant de la scène médiatique, en jouant le rôle du Dr Robotnik dans le film Sonic, le film.


James Eugene Carrey est né le 17 janvier 1962 à Newmarket (Ontario), au Canada. Fils cadet de Perci Carrey, musicien de jazz et comptable, et de Kathleen Carrey, femme au foyer, il a deux grandes sœurs, Rita et Patricia, et un frère aîné, John. Il est élevé dans une famille catholique d’origine française (à l’origine le nom était Carré, sa famille est originaire de Saint-Malo), et écossaise, qui aurait d’ailleurs vécu à quelques pas de la maison de la famille de John Candy.

À l’âge de sept ans, il se découvre un talent pour la comédie et c’est tout naturellement qu’il s’entraîne à faire des grimaces devant un miroir, pour finir par se produire dans de petits spectacles organisés par sa classe. Très vite son père décèle du talent chez son fils et décide de l’aider à organiser des spectacles dans différents cabarets à Toronto. Malheureusement la réussite n’est pas au rendez-vous et Carrey arrête l’école à seize ans pour rejoindre son père dans une usine de pneus.

Bien que sa première expérience d’humoriste n’ait pas été un succès, Carrey s’essaye au stand-up et se produit où l’on veut bien l’accueillir. Ainsi il devient tête d’affiche au Yuk Yuk’s de Toronto, un critique du Toronto Star qualifie même Carrey de « véritable star qui prend vie ». C’est ainsi qu’en 1981, alors à peine âgé de dix-neuf ans, il quitte son pays natal (Canada) pour rejoindre Los Angeles en Californie avec seulement 1 000 dollars en poche.

Arrivé en Californie, Jim Carrey tente sa chance au Comedy Store de Mitzi Shore, son abattage et son style particulier en font bientôt une vedette de la troupe.

Jim Carrey, carte maximum, Canada.

C’est ainsi que Rodney Dangerfield le remarque et le prend avec lui en tournée à travers les États-Unis. Auréolé de sa toute nouvelle notoriété, l’acteur se tourne vers la télévision, auditionnant pour le casting de la saison 1980-1981 du réputé Saturday Night Live. Il n’est pas retenu pour l’émission.

Il décroche un premier rôle comique à la télévision en 1983 dans le téléfilm Introducing… Janet et intègre l’émission de la NBC The Duck Factory l’année suivante.

Il obtient son premier rôle marquant au cinéma en 1983 dans la comédie Copper Mountain, qui exploite déjà son incroyable plasticité, dans lequel il fait d’ailleurs son imitation de Sammy Davis, Jr..

Par la suite, il apparaît notamment dans Peggy Sue s’est mariée, de Francis Ford Coppola, aux côtés du jeune Nicolas Cage, puis joue aux côtés de Clint Eastwood dans le dernier épisode de la saga L’Inspecteur Harry : La Dernière Cible, puis dans Pink Cadillac.

En 1990, il obtient un rôle dans la série télévisée In Living Color (1990-1994). Il participe aux cinq saisons de cette comédie créée par Keenen Ivory Wayans pour la chaîne FOX. Le 140e et dernier épisode est diffusé en 1994.

En 1994, sa carrière prend un virage décisif avec trois films qui mettent en valeur son comique extrêmement visuel : Ace Ventura, détective chiens et chats, The Mask (qui lui vaut sa première nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie), rendant un hommage aux procédés comiques et visuels de Tex Avery, et Dumb and Dumber. Sa carrière est dès lors lancée.

En 1995, fort de son succès, il incarne l’un des méchants, Edward Nygma, dans Batman Forever de Joel Schumacher. Puis accepte de reprendre son rôle du détective animalier pour Ace Ventura en Afrique. Le film confirme la popularité du personnage auprès du grand public, mais ne convainc pas la critique.

En 1996, il enchaîne avec un projet plus risqué : une comédie satirique réalisée par Ben Stiller. En effet, dans Disjoncté, il accepte de jouer un personnage plus ambigu que dans ses films précédents, et livre pour cela une performance plus complexe. Le film reçoit un accueil critique mitigé, mais connaît un large succès commercial, et devient culte au fil des années.

En 1997, la comédie Menteur, menteur de Tom Shadyac lui permet de convaincre critiques et public. Il décroche une seconde nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie. Il confirme alors le style qu’il adopte dans tous ces films comiques, évocateur de celui de Jerry Lewis, pour lequel il confesse d’ailleurs son admiration.

Il choisit cependant de montrer ensuite une autre facette de son talent d’acteur dans des films empreints d’une plus grande gravité.

En 1998, il joue dans la comédie dramatique et satirique The Truman Show de Peter Weir, qui connait un immense succès critique et commercial. Son interprétation est récompensée par un Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique la même année.

L’année suivante, il poursuit sur cette lancée en interprétant le comédien Andy Kaufman, dans Man on the Moon, un biopic réalisé par Miloš Forman. Là encore, il livre une performance acclamée par l’ensemble de la profession. Il décroche enfin le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie.

En 2000, il retourne à la comédie avec Fous d’Irène, le nouvel opus de Peter et Bobby Farrelly, pour incarner un policier atteint de schizophrénie. Il partage l’affiche avec Renée Zellweger. Le film, porté par l’interprétation de l’acteur, fonctionne très bien au box-office, mais convainc moyennement la critique.

La même année, il joue le rôle-titre du film Le Grinch, réalisé par Ron Howard. Le film, sorti pour Noël, est un énorme succès commercial, et lui permet de décrocher une quatrième nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie.

En 2001, il collabore avec un autre cinéaste reconnu, Frank Darabont, pour The Majestic, mais le film est cette fois un échec commercial, et divise la critique.

En 2003, il retrouve le réalisateur Tom Shadyac pour Bruce tout-puissant, où il interprète un journaliste se retrouvant doté des pouvoirs de Dieu, incarné par Morgan Freeman. Pour l’occasion, il partage l’affiche avec Jennifer Aniston. Le film est un succès dans le monde entier.

En 2004, il revient au registre dramatique en donnant la réplique à Kate Winslet dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry. Le film, acclamé internationalement par la critique, lui vaut en 2005 une cinquième nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie et une nomination pour le British Academy Film Award du meilleur acteur. Il remporte aussi le San Diego Film Critics Society Awards pour son interprétation.

La même année, il tient le rôle principal de l’adaptation cinématographique de la collection de romans pour la jeunesse, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire de Daniel Handler. Dans ce film reprenant l’intrigue des trois premiers tomes de la série, Carrey s’approprie le personnage du Comte Olaf pour livrer une performance burlesque, acclamée par la critique.

En 2005, il joue d’abord dans la comédie d’action Braqueurs amateurs, aux côtés de Téa Leoni, et co-scénarisée par Judd Apatow. Malgré des critiques mitigées, le film se maintient bien au box-office, et connait un succès en DVD.

En 2007, il retrouve le réalisateur Joel Schumacher pour le thriller psychologique Le Nombre 23. Le film fonctionne commercialement, mais est très mal reçu par la critique, au point de valoir au comédien une nomination au Razzie Award du pire acteur. Il avait déjà été nommé par cette cérémonie en 1994 pour Pire Nouvelle Star, pour ses trois hits de l’année 1994 : The Mask, Dumb and Dumber et Ace Ventura, détective chiens et chats.

Mais la même année, son travail de doublage, aux côtés de Steve Carell, sur le film d’animation Horton, est couronné par un large succès critique et commercial. Après Le Grinch, il s’agit de la seconde adaptation d’une œuvre de Dr Seuss, pour le comédien.

En 2009, il renoue avec la comédie avec Yes Man, qui fonctionne très bien au box-office, puis partage l’affiche de I Love You Phillip Morris avec Ewan McGregor, une comédie dramatique indépendante écrite et réalisée par Glenn Ficarra et John Requa. Son interprétation est remarquée par la critique, et lui vaut de nouveau quelques nominations.

L’acteur va se faire plus discret durant cette décennie, préférant surtout des films destinés à une audience plus familiale, dans la lignée de son succès passé Le Grinch.

Il est d’abord la tête d’affiche de Le Drôle de Noël de Scrooge, adaptation du célèbre roman homonyme de Charles Dickens par Robert Zemeckis, qui utilise la capture de mouvement déjà expérimentée par le cinéaste dans Le Pôle express et La Légende de Beowulf. Carrey prête son image à pas moins de quatre personnages : Ebenezer Scrooge, le fantôme de Noël passé, le fantôme de Noël présent et le fantôme de Noël futur. Il s’est, par ailleurs, largement inspiré de l’interprétation d’Alastair Sim pour nourrir ses personnages.

Puis en 2010, avec Monsieur Popper et ses pingouins, qui connaît aussi un joli succès en salles, mais peine cette fois à convaincre la critique.

En 2013, il connait un véritable échec commercial avec L’Incroyable Burt Wonderstone, comédie centrée sur un duo de magiciens de Las Vegas, dont l’un est joué par Steve Carell.

La même année, il participe à la comédie d’action Kick-Ass 2, dont il se désolidarise cependant durant la phase de promotion, en raison de la violence du film qu’il préfère désavouer par égard à une actualité américaine prégnante21. Le film est une nouvelle déception commerciale, surtout comparé au score du premier épisode.

En 2014, il signe un retour inattendu, en retrouvant Jeff Daniels pour Dumb and Dumber De, aux côtés de Laurie Holden (sa partenaire dans The Majestic) et Kathleen Turner. Si les critiques sont mauvaises, le film connaît le succès au box-office, essentiellement sur le territoire nord-américain.

En 2017, il est à l’affiche de The Bad Batch, un film d’horreur décalé, aux accents romantiques, aux côtés de Keanu Reeves et Jason Momoa. Ce long-métrage d’Ana Lily Amirpour est distribué dans le monde par Netflix. La même année, un autre projet passe véritablement inaperçu : le polar indépendant Dark Murders, réalisé par Alexandros Avranas, dont il est pourtant la tête d’affiche.

Finalement, c’est l’année suivante qu’il réussit un retour médiatique : il est l’interprète principal de la nouvelle série télévisée Kidding, qui marque ses retrouvailles avec le réalisateur français Michel Gondry. Il y est entouré de Frank Langella, Judy Greer et Catherine Keener. Si la série divise la critique, elle se voit commander une deuxième saison par la chaîne câblée Showtime.

L’acteur tourne avant un nouveau film, le Sonic the Hedgehog, qui marque son retour dans les films comiques à gros budget. Il y incarne l’antagoniste du héros, le Docteur Eggman. Avec plus de 58 millions de dollars de recettes récoltées en seulement une journée, il est le meilleur démarrage en ce jour férié aux États-Unis, mais aussi le meilleur démarrage pour une adaptation de jeu vidéo de tous les temps au cinéma. Le premier jour de sortie du film en France, il fait 126 567 entrées, ce qui le place 1er, devant Le Prince oublié. Dès sa première semaine de diffusion, le film fait 771 015 entrées en France, ce qui le place 1er de la semaine devant Le Prince oublié (457 031 entrées) et Ducobu 3 (385 170 entrées), devenant le meilleur démarrage pour un film au cinéma en France.

Source : Wikipédia.

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