Hérodote, historien et géographe.

Hérodote (en grec ancien : Ἡρόδοτος / Hēródotos), né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse en Carie (actuelle Bodrum en Turquie) et mort vers 425 av. J.-C. à Thourioï, est un historien et géographe grec.

Hérodote mentionne souvent Hécatée de Milet, fils d’Hégésandre, en lui donnant le titre d’historien1 mais c’est lui qui sera considéré comme le premier véritable historien ; Cicéron l’a surnommé le « Père de l’Histoire » en raison de sa grande œuvre, les Histoires — également appelée l’Enquête. Cette dernière est centrée sur les guerres médiques mais ne se limite pas au récit de celles-ci : Hérodote expose les causes de la guerre et fait de  nombreuses digressions, appelées logoi, sur l’histoire, les coutumes et la description des pays des belligérants, ainsi que de nombreux autres peuples tout autour de la Méditerranée. Cette méthode fait de lui l’un des précurseurs de l’histoire.

En géographie, le récit de ses voyages le range également parmi les  premiers géographes.

En politologie, son exposé du Dialogue entre Otanès, Mégabyse et Darius constitue l’un des premiers documents authentiques où se trouvent distingués et comparés les divers types de gouvernement (monarchie, oligarchie, démocratie).


La vie d’Hérodote nous reste obscure. Ce que l’on sait est essentiellement tiré de ses propres œuvres. Des notices lui ont été consacrées par Denys d’Halicarnasse, Plutarque, Lucien et la Souda.

Fils de Lyxès et de Drio (d’après la Souda), il est né la première année de la 74e olympiade d’après Pamphile cité par Aulu-Gelle, soit avant la seconde guerre médique (480 à 479). Il fait partie d’une famille importante bien que le nom de son père indique une probable origine « barbare », plus précisément carienne. Halicarnasse était la capitale de la Carie.

Certains pensent qu’il était le neveu de Panyasis, éminent poète épique, que l’on comparait alors à Homère, mais le lien de parenté n’est pas connu avec certitude.

Dans sa jeunesse, en 469 avant J.C., il suit sa famille, adversaire du tyran Lygdamis (ou Lygdamos, vers 470 – vers 450), en exil à Samos. L’époque de son exil est celle de ses principaux voyages, dont il a rendu compte dans ses Histoires : un séjour en Égypte avec un déplacement à Cyrène et un retour par la Syrie et par Tyr, une visite sommaire de l’empire perse, Babylone (dans l’actuel Irak), la Colchide (dans la Géorgie moderne) et Olbia (dans l’Ukraine actuelle), la Macédoine. Aucun de ces voyages ne semble l’avoir mené en Méditerranée occidentale.

De retour à Halicarnasse, en Carie, vers 454, il participe à l’insurrection qui renverse le tyran. Peu après, il est de nouveau inquiété et s’établit à Athènes où il se lie avec Sophocle qui écrit un poème en son honneur en 450 (on en a conservé des fragments par Plutarque). Il suit ensuite les colons qui, à l’instigation de Périclès, partent fonder Thourioï, dans le sud-est de l’Italie. C’est là qu’il finit la rédaction de ses œuvres et qu’il meurt vers 420.

Source : Wikipédia.

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