Cornelis de Witt, homme d’état.

Cornelis de Witt ou Cornelius de Witt, en français Corneille de Witt, né à Dordrecht le 15 juin 1623, mort à La Haye le 20 août 1672, frère de Johan de Witt, est un homme d’État néerlandais.


En 1650, Cornelis de Witt devient bourgmestre de Dordrecht et membre des États de Hollande et de Frise-Occidentale. Il est ensuite nommé au poste élevé de gouverneur (ruwaard) de Putten et bailli de Beierland.

Il s’associe plus étroitement avec son frère, le Grand-pensionnaire, et le soutient tout au long de sa carrière avec une grande détermination et  efficacité. En 1667, il est choisi par les États de Hollande pour accompagner l’amiral Michiel de Ruyter dans le fameux raid sur la Medway durant lequel il se distingue par sa fraîcheur et son intrépidité. En 1672, il accompagne de nouveau Ruyter et prend une part honorable dans la bataille de Solebay contre les flottes alliées anglaise et française. Contraint par la maladie de quitter la mer, il trouve à son retour Dordrecht aux mains du parti orangiste. Son frère et lui sont l’objet de suspicion et livrés à la vindicte populaire. Sur la base de fausses accusations de trahison, il est arrêté. Soumis à la torture, il refuse d’avouer et est condamné au bannissement.

Victime d’un complot soigneusement organisé par les Orangistes Johan Kievit et l’amiral Cornelis Tromp, il est lynché par la foule, qui tue  également son frère qui devait être libéré le jour même. Leurs cœurs et leurs corps horriblement mutilés sont exposés à la foule comme des trophées. Aujourd’hui, cet événement est considéré par les Néerlandais comme la période la plus honteuse de l’histoire des Pays-Bas.

Source : Wikipédia.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.