Barack Obama, 44ème Président des Etats-Unis.

Barack Obama, né le 4 août 1961 à Honolulu (Hawaï), est un homme d’État américain. Il est le 44e président des États-Unis, en fonction du 20 janvier 2009 au 20 janvier 2017.

Fils d’un Kényan noir et d’une Américaine blanche du Kansas d’ascendance anglaise et irlandaise, il est élevé durant plusieurs années en Indonésie. Diplômé de l’université Columbia de New York et de la faculté de droit de Harvard, il est, en 1990, le premier Afro-Américain à présider la prestigieuse Harvard Law Review. Après avoir été travailleur social dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie de Harvard, il enseigne le droit constitutionnel à l’université de Chicago de 1992 à 2004.

Marié à Michelle Robinson en 1992, Barack Obama entre en politique quatre ans plus tard : il est élu au Sénat de l’Illinois, où il effectue trois mandats, de 1997 à 2004. Il s’oppose à la guerre d’Irak lancée par George W. Bush et se fait connaître au niveau national par le discours qu’il prononce en juillet 2004 lors de la Convention nationale démocrate qui désigne John Kerry comme candidat à la présidence. Après avoir échoué à obtenir l’investiture du Parti démocrate pour la Chambre des représentants en 2000, il est élu au Sénat fédéral en novembre 2004. Il se présente ensuite aux primaires présidentielles démocrates face à Hillary Clinton ; devancé en nombre de voix, il l’emporte avec une légère avance en termes de délégués et devient ainsi le candidat du parti.

Il obtient 52,9 % des voix et 365 grands électeurs à l’élection présidentielle de 2008 contre le républicain John McCain. Il est le premier homme métis ayant des origines africaines à accéder à la présidence des États-Unis. Son parcours a suscité chez les électeurs comme dans les médias du monde entier un grand intérêt. Sa présidence intervient dans un contexte de guerre en Irak, de guerre d’Afghanistan, de crise au Moyen-Orient, d’importante récession de l’économie américaine et de crise financière et économique mondiale. Il est le récipiendaire du Prix Nobel de la paix 2009.

Il promulgue un plan de relance économique, met en place le  renouvellement d’autorisation des assurances-chômages et les créations d’emplois, celle sur la protection des patients et des soins abordables ainsi qu’une réforme de la régulation financière en 2010. Dans le domaine de la politique étrangère, il retire progressivement les troupes américaines d’Irak, augmente celles présentes en Afghanistan et signe un traité de contrôle des armements avec la Russie. Il commande également l’opération qui aboutit à la mort d’Oussama ben Laden. En 2011, lors de la guerre civile libyenne, il contribue au renversement de Mouammar Kadhafi. Candidat à sa réélection lors de l’élection présidentielle de 2012, il est opposé au républicain Mitt Romney, qu’il bat avec 332 voix du collège électoral et 51 % des suffrages au niveau national.

Durant son second mandat, Barack Obama tente de promouvoir un contrôle accru des armes à feu et la reconnaissance constitutionnelle réussie du mariage entre personnes du même sexe. En politique extérieure, il ordonne une intervention militaire en Irak et en Syrie contre l’État islamique. Il poursuit le processus de retrait des forces américaines d’Afghanistan. En 2013, il décommande à la dernière minute une opération de représailles contre le régime de Bachar el-Assad, alors que ce dernier utilise des armes chimiques contre la population civile des zones rebelles de Syrie. Il ratifie l’accord de Paris sur le climat, parvient à un accord sur le nucléaire iranien et normalise les relations américaines avec Cuba.

Si ses derniers mois de présidence sont marqués par une popularité en hausse, avec une majorité d’opinions favorables au niveau national, le républicain Donald Trump lui succède après avoir emporté l’élection présidentielle de 2016 face à la candidate du Parti démocrate, Hillary Clinton, qui avait reçu le soutien de Barack Obama. À l’issue de l’élection de présidentielle de 2020, Joe Biden, vice-président des États-Unis durant les deux mandats d’Obama, succède à Donald Trump.


Avant35 même d’obtenir son diplôme de l’université Columbia, Barack Obama envisage de devenir « organisateur communautaire » (community organizer), mais ses démarches auprès de différents organismes (notamment la mairie de Chicago, depuis peu dirigée par un Noir, Harold Washington) n’aboutissent pas. Il entre à New York dans un cabinet de consultants (Business International Corporation) travaillant pour des multinationales, d’abord comme assistant de recherche, puis comme analyste financier, fonction importante qui lui permet de disposer d’un bureau et d’une secrétaire. À la suite d’une prise de contact avec sa tante Auma[réf. nécessaire], il décide de se réorienter vers le travail  communautaire et quitte son entreprise. Toujours à New York, il connaît une période de travail précaire (il travaille notamment pendant trois mois pour l’organisation de Ralph Nader), puis est recruté par un militant associatif de Chicago, Jerry Kellman (qu’il appelle Marty Kaufman dans son autobiographie).

À l’été de l’année 1985, il choisit de travailler comme organisateur communautaire dans le quartier noir défavorisé de Bronzeville, dans la banlieue de Chicago. Il devient adjoint de Jerry Kellman, travailleur social chrétien, membre d’un réseau d’Églises progressistes. Jusqu’en 1987, Barack Obama, surnommé « Baby Face » par les pasteurs locaux, arpente South Side pour aider les résidents à s’organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l’ouverture de bureaux d’embauche, ou pour lutter contre la délinquance des jeunes. C’est durant cette période que Barack Obama, élevé sans religion, se rapproche de l’Église unie du Christ dirigée dans le quartier par le pasteur Jeremiah Wright, et embrasse la religion protestante.

Au cours de l’année 1987, il pose sa candidature à plusieurs universités et est accepté à Harvard en février 1988. Il quitte Chicago en mai 1988 et après un séjour touristique en Europe, part pour son premier voyage au Kenya. Il étudie ensuite pendant trois ans à la faculté de droit de Harvard à  Cambridge près de Boston ; il en sort diplômé avec la mention magna cum laude. En 1990, il est le premier Afro-Américain élu (face à 18 autres candidats) rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, ce qui est relaté par la presse nationale.

À la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Barack Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l’université de Chicago où il travaille jusqu’en 2004. Il entre dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.

En 1996, Barack Obama est élu au Sénat de l’Illinois dans la 13e circonscription, couvrant les quartiers de South Side à Chicago dont le quartier de Hyde Park, dans lequel il vivra avec sa femme et ses deux filles jusqu’à son entrée à la Maison-Blanche. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au Sénat de l’État.

Il soutient les législations en faveur de l’extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des homosexuels et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le sida. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l’assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, pour la vidéosurveillance des interrogatoires de police ou encore un moratoire sur l’application de la peine de mort dans l’Illinois.

En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des représentants des États-Unis mais il est battu avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique du Black Panther Party.

Barack Obama se fait aussi remarquer à l’échelle nationale en 2002, lorsqu’il refuse de cautionner les explications des néo-conservateurs au sujet d’une invasion nécessaire de l’Irak. « Je ne suis pas quelqu’un qui s’oppose à la guerre en toutes circonstances. Je suis opposé à une guerre stupide, non pas basée sur la raison, mais sur la passion, non sur les principes, mais sur la politique », déclare-t-il le 2 octobre 2002 à Chicago. Cette opposition à la guerre lancée par l’administration Bush le 19 mars 2003 et approuvée par une large majorité du Sénat des États-Unis (notamment par Hillary Clinton), lui servira de référence tout au long de sa campagne pour l’investiture de l’élection présidentielle américaine de 2008 pour contrer ses adversaires.

À l’automne 2002, il engage le consultant politique David Axelrod et annonce officiellement sa candidature au Sénat des États-Unis en janvier 200342. Parmi les membres du comité pour le financement de sa campagne se trouve un repris de justice notoire, Tony Rezko. En juillet 2004, il prononce un discours de la Convention démocrate de Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l’élection présidentielle. Il y fait l’apologie du rêve américain, de l’Amérique généreuse, en rappelant ses origines familiales. Il en appelle à l’unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l’« extrémisme » diviseur de l’administration de George W. Bush. Ce discours The Audacity of Hope repris dans la presse écrite et à la télévision fait connaître Barack Obama aux militants démocrates mais également à de nombreux Américains.

Le 2 novembre 2004, après avoir battu quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, Barack Obama est élu au Sénat des États-Unis avec 70 % des voix contre 27 % à son adversaire républicain, l’ancien ambassadeur et chroniqueur politique conservateur afro-américain Alan Keyes. Le score n’est pas une surprise. Pendant plusieurs mois, Barack Obama a fait une grande partie de sa campagne électorale sans aucun opposant désigné contre lui à la suite du retrait en dernière minute de Jack Ryan, le candidat républicain ; ce dernier avait lui-même succédé à Blair Hull, le vainqueur des primaires. Tous deux étant englués dans des affaires scabreuses avec leurs épouses respectives, ce n’est que deux mois avant l’élection, qu’Alan Keyes a été désigné comme candidat républicain en dépit du fait qu’il résidait au Maryland, qu’il n’avait aucun lien avec l’Illinois et qu’en 2000, il avait dénoncé le parachutage d’Hillary Clinton à New York.

Barack Obama succède alors au sénateur républicain sortant Peter Fitzgerald. Il prête serment comme sénateur le 4 janvier 2005, devenant le seul homme de couleur à siéger au Sénat, et le cinquième de l’histoire. Il démissionne de son poste de sénateur le 16 novembre 2008, après son élection à la présidence des États-Unis.

Avec un taux de participation record de 63 % des électeurs inscrits, Barack Obama a remporté l’élection présidentielle du 4 novembre 2008 avec plus de 9 millions de voix d’avance sur son adversaire John McCain. La victoire est nette aussi bien au niveau des grands électeurs (365 à 173) que dans le vote populaire (52,9 % à 45,6 %). Outre ses victoires dans les États-clés âprement disputés de l’Ohio et de la Floride, Obama a fait basculer, de justesse, des bastions républicains traditionnels comme l’Indiana, et a même obtenu les suffrages de deux anciens États confédérés (en plus de la Floride) : la Virginie et la Caroline du Nord. Barack Obama l’emporte dans toutes les classes d’âge, sauf chez les plus de 65 ans, et bénéficie d’une plus forte mobilisation des jeunes électeurs, alors que 68 % des 18-25 ans se sont prononcés en sa faveur. Il obtient également le suffrage de 54 % des catholiques, de 78 % des juifs, ainsi que de 67 % des Latinos et de 95 % des Afro-Américains.

Au soir du 4 novembre 2008, il prononce devant plusieurs centaines de milliers de personnes son discours de victoire à Grant Park, dans la ville de Chicago (Illinois). Après avoir remercié tous ses soutiens (famille, collaborateurs, électeurs), il évoque les enjeux majeurs de son mandat à venir ; en particulier les guerres d’Irak et d’Afghanistan et la crise économique. Son discours est teinté de références significatives aux discours d’investiture de John F. Kennedy, d’Abraham Lincoln et également aux discours prononcés par Martin Luther King ; il cite notamment mot pour mot un passage du discours que fit Abraham Lincoln lors de sa première investiture.

L’élection de Barack Obama est dans l’ensemble très bien accueillie à l’étranger, où elle est souvent l’occasion de célébrations populaires. Le Kenya, pays natal de son père, décrète même un jour férié. Fait également sans précédent, des gouvernements traditionnellement en très mauvais termes avec les États-Unis adressent leurs félicitations au nouveau président, ainsi Raúl Castro (Cuba), Hugo Chávez (Venezuela) ou Mahmoud Ahmadinejad (Iran). Depuis l’Afrique du Sud, il est aussi félicité par le prix Nobel de la paix et ancien président Nelson Mandela.

Barack Obama a été formellement élu par les grands électeurs le 15 décembre 2008 — sa victoire ayant été officiellement proclamée au Congrès des États-Unis par Dick Cheney le 8 janvier 2009) — et il a succédé à George W. Bush le 20 janvier 2009. Il est alors devenu le quarante-quatrième président des États-Unis, et le premier Afro-Américain à accéder à la Maison-Blanche.

Le début de sa présidence commence dans un contexte de guerre en Irak, de guerre d’Afghanistan et d’une importante récession de l’économie américaine.

Barack Obama doit notamment sa victoire au vote de très nombreux primo-votants, recrutés grâce à une campagne révolutionnaire de mobilisation des donateurs, des militants, et enfin des électeurs. Cette mobilisation fut basée sur trois leviers principaux : le message, les nouvelles technologies et l’organisation de terrain.

Le message, c’est le « changement », fondé sur l’émotion, sur le modèle des campagnes de community organizing, faisant des électeurs les acteurs de ce changement. La capacité de la campagne (ou organisation) mise en place par Obama à canaliser les flux monétaires et de bénévoles, a constitué un élément déterminant de sa victoire ; en s’inspirant du modèle mis en place par les républicains huit ans auparavant et en l’améliorant, Obama a su canaliser et tirer parti de son succès populaire.

Les nouvelles technologies, ce sont les outils Internet qui sont utilisés avant tout pour recruter les sympathisants et organiser le militantisme. On y trouve les réseaux sociaux, de type Facebook, sur lequel Barack Obama est de loin la personne au monde ayant le plus de partisans déclarés, avec près de cinq millions de supporters en janvier 2009, mais aussi une exceptionnelle base de données appelée Catalist, « un fichier unique qui répertorie individuellement 220 millions d’Américains, avec jusqu’à 600 informations par personne », et permettant d’effectuer un ciblage précis sur tous les électeurs afin d’élaborer des messages personnalisés.

Enfin, l’organisation de terrain combine une communication de  mobilisation, le militantisme de proximité et une campagne de financement, structurée en groupes géographiques (DC for Obama, etc.) ou thématiques (Students for Obama, Lawyers for Obama, etc.), organisée sur le modèle du téléthon, qui permet à Barack Obama de bénéficier in fine d’un budget de 750 M$ contre 350 M$ pour John McCain. Au total, Barack Obama a levé une armée de 1,2 million de militants, représentant 25 % du budget de campagne (200 M$). Ces militants ont approché, directement ou par téléphone, près de 68 millions d’Américains, soit plus de la moitié des électeurs et 99 % des électeurs cibles.

Le 20 janvier 2009 à 12 h 07, Barack Obama prête serment au Capitole de Washington, D.C., devant une foule sans précédent estimée à plus de 2 millions de personnes, et sous les yeux de plusieurs centaines de millions de téléspectateurs du monde entier. Il est ainsi officiellement investi comme 44e président, dans une atmosphère de ferveur nationale et internationale peu habituelle (près de 8 Américains sur 10 lui accordent alors leur confiance face à la crise). Symboliquement, le premier président métis afro-américain réutilise la Bible qui avait servi en 1861 pour l’investiture d’Abraham Lincoln. Dans les jours précédents, il avait refait en train le trajet de Philadelphie à Washington accompli par ce dernier cette année-là, et s’était adressé à la foule depuis le Lincoln Memorial.

Le 4 avril 2011, Barack Obama annonce qu’il se porte candidat pour un second mandat présidentiel dans une vidéo postée sur son site internet et intitulée « It Begins With Us » (« Cela commence avec nous »). En tant que président sortant, il n’a pas d’opposant pour les primaires du Parti démocrate. Le 3 avril 2012, il réunit les 2 778 délégués de son parti dont il a besoin pour être désigné et lors de la convention démocrate à Charlotte (Caroline du Nord), l’ancien président Bill Clinton nomme formellement Obama et Joe Biden candidats aux élections générales pour les postes de président et vice-président. Les républicains désignent de leur côté Mitt Romney lors de la convention républicaine qui se tient à Tampa, en Floride, le 28 août 2012 ; celui-ci choisit comme colistier Paul Ryan.

Au cours de la campagne, quatre débats télévisés sont organisés, les 3 octobre, 11 octobre (débat entre Biden et Ryan pour la vice-présidence), 16 octobre et 22 octobre. Mitt Romney se révèle globalement meilleur que le président sortant lors du premier débat et la campagne d’Obama est considérée comme manquant de souffle, si bien que plusieurs sondages indiquent une possible victoire de son adversaire républicain. Mais, fin octobre, l’ouragan Sandy marque un coup d’arrêt à l’ascension de Romney et permet à Obama de mettre en avant son rôle de chef de l’État.

En plus du million de dollars de pension et indemnités annuelles accordé par le Former Presidents Act, le couple Obama bénéficie de revenus liés notamment à des conférences, tournées, livres, films et podcasts.

Depuis janvier 2017, le couple Obama séjourne à Washington, D.C. pour que leur fille cadette Sasha puisse terminer ses études de lycée. À cet effet, ils louent pour 22 000 dollars mensuel une luxueuse villa de 760 m2 construite en 1928 et estimée à plus de 5 millions d’euros, comptant pas moins de huit salles de bain, neuf chambres, deux cuisines, une bibliothèque, une salle de sport, une salle de divertissement, une cave à vins , ainsi qu’une grande cour pouvant accueillir jusqu’à dix véhicules.

Après son départ de la Maison-Blanche, Barack Obama donne plusieurs conférences pour les acteurs de Wall Street, notamment le août 2017 à la banque privée Northern Trust , de laquelle il reçoit 400 000 dollars ; cela lui attire les critiques du démocrate Bernie Sanders ; quelques semaines plus tard, il reçoit la même somme pour son intervention à une réunion de la banque Cantor Fitzgerald.

Deux mois après avoir quitté la Maison-Blanche, Barack et Michelle Obama signent un contrat de plus de 60 millions de dollars pour la parution de deux livres de mémoires (un chacun) avec la maison d’édition Penguin Random House. Ils annoncent cependant qu’ils reverseront une majorité de la  somme à des œuvres de charité.

Source : Wikipédia.

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