Adolf Kosárek (6 janvier 1830, Herálec – 29 octobre 1859, Prague) était un peintre paysagiste tchèque de style réaliste.
Ses parents étaient employés comme domestiques par la famille Trauttmansdorff. Quand il avait trois ans, sa famille déménagea à Chlumek, où son père devint administrateur d’un meierhof. Dès son plus jeune âge, il manifeste un intérêt pour l’art, mais son père souhaite qu’il entre dans la fonction publique et l’envoie donc apprendre le métier de commis auprès d’un parent.
Après avoir terminé ses études primaires, il travailla comme commis jusqu’à ce que ses dessins soient remarqués par l’archevêque Schwarzenberg, qui lui fit passer les examens d’entrée à l’ Académie des Beaux-Arts de Prague et lui versa une petite allocation. Il fut accepté et, après des études préliminaires, entra dans les cours de peinture de paysage enseignés par Max Haushofer. Il réalise sa première exposition en 1853. Plus tard, il entreprend un voyage d’études dans les Alpes bavaroises, financé par l’argent de la vente de ses tableaux.
En 1855, il s’installe dans le quartier de Prague connu sous le nom de Malá Strana et ouvre un atelier. Dès lors, il doit subvenir entièrement à ses besoins grâce à la vente de ses tableaux, généralement pour des sommes très modiques, ce qui l’oblige à peindre rapidement et constamment. Grâce à une vente exceptionnellement rentable, il put se fiancer avec la fille de sa logeuse, Františka ; une couturière. Il effectua également une visite de travail à Rügen, sur la Baltique, mais celle-ci dut être écourtée ; à cause de ce qu’il appelle le « mal du pays ».
À l’âge de vingt-huit ans, on lui diagnostique la tuberculose. Un tableau de Josef Mánes ( Švadlenka ) montre Františka lorsqu’elle a appris sa maladie, alors qu’elle cousait sa robe de mariée. Ils ont quand même choisi de se marier et il est décédé peu de temps après la naissance de leur fille. Ses amis et collègues lui ont fourni toute l’aide qu’ils pouvaient, mais leurs projets d’une grande exposition ne se sont jamais concrétisés.
Source : Wikipédia.