Maréchal Ferdinand Foch, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne.

Maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne (Tarbes 1851-Paris 1929).

Généralissime des armées alliées pendant la Première Guerre mondiale, promu maréchal de France après les avoir conduites à la victoire de 1918, Ferdinand Foch incarna la tradition militaire française dans toute la grandeur et la noblesse du terme.

Né dans une vieille famille du Comminges, Ferdinand Foch a pour grand-père maternel le capitaine Dupré, qui avait fait toutes les campagnes de la Grande Armée. Fils de fonctionnaire, il va de collège en collège au gré des mutations de son père et, à Saint-Étienne, il est élève des jésuites. En 1869, il se rend à Metz, pour préparer son entrée à l’École polytechnique. Lorsque la guerre franco-allemande est déclarée, c’est dans cette ville que Napoléon III vient prendre le commandement des armées. Foch s’engage dans un régiment d’infanterie.

(suite…)

Continuer la lectureMaréchal Ferdinand Foch, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne.

Maréchal Joseph Joffre, vainqueur de la bataille de la Marne.

Vainqueur de la bataille de la Marne au cours de la Première Guerre mondiale, Joseph Joffre sauva Paris et la France du désastre. Entré en conflit avec le pouvoir civil en 1916, il fut évincé du haut commandement tout en conservant son prestige.

Issu d’une famille de viticulteurs aisés, Joseph Joffre fait ses études secondaires à Perpignan, puis à Paris. Sorti de l’École polytechnique en 1869, comme officier du génie, spécialiste des fortifications, il commence sa carrière militaire lors de la défense de Paris en 1870. Envoyé en Extrême-Orient (Formose [1884], Tonkin [1885]), au Soudan (1892) et à Madagascar (1897), il contribue à la présence française dans ces territoires. En 1905, il obtient ses galons de général de brigade et, après un passage au ministère de la Guerre, il devient en 1910 vice-président du Conseil supérieur de la guerre. Dès 1911, il est nommé au poste de chef d’état-major général de l’armée qui vient d’être créé – en y étant aidé, semble-t-il, par son passé de franc-maçon. À ce titre, il préparera le plan de guerre français.

(suite…)

Continuer la lectureMaréchal Joseph Joffre, vainqueur de la bataille de la Marne.

Pont de la guillotière, à Lyon.

Ce pont est l’une des grandes affaires urbanistiques du XIIIe siècle lyonnais. Entamé à la fin du XIIe siècle, le chantier est financé par des dons, des legs et des offrandes faites à la chapelle édifiée à l’extrémité du pont sur la rive gauche. Achevé en 1183, le premier pont en bois s’effondre sous le passage des croisés en 1190. Reconstruit en partie en pierre et en partie en bois, il subit tout le long du siècle de nombreux dégâts et sa construction n’est réellement achevée qu’au début du XIVe siècle.

Le , le pont est le lieu d’une tragédie, appelée « bousculade du pont de la Guillotière » ou « tumulte du pont du Rhosne ». La vogue de saint Denis à Bron génère un fort flux sur le pont, qui a l’époque à Lyon était le seul pour traverser le Rhône et fermait la nuit, un accrochage entre le carrosse de Catherine de Servient et un charroi bloque le passage sur le pont. La foule s’écrase contre cet obstacle. On dénombre 241 victimes, dont 25 noyés et 216 personnes mortes écrasées contre la barricade.

(suite…)

Continuer la lecturePont de la guillotière, à Lyon.