Col de l’Iseran, premier col routier des Alpes françaises.

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Le col de l’Iseran culmine à environ 2 764 m d’altitude, en Savoie. Premier col routier des Alpes françaises par son altitude, c’est même le plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes. La route qui le traverse, reliant les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, est fermée l’hiver et imbriquée durant cette saison au milieu des pistes de ski de Val d’Isère. Construite durant l’Entre-deux-guerres, elle est devenue un haut lieu du Tour de France. Le col de l’Iseran se situe aux portes du parc national de la Vanoise.

Le col est signalé par la voirie à 2 770 mètres d’altitude mais est indiqué, suivant les cartes, à 2 762 ou 2 764 m. Il s’agit du plus haut col de montagne routier des Alpes et de France. Ce n’est pas la plus haute route des Alpes car celle de la cime de la Bonette atteint les 2 802 m d’altitude, mais il ne s’agit cependant pas d’une route de col. La route du glacier de l’Ötztal en Autriche atteint 2 829 m d’altitude.

Il est situé en Savoie dans le parc national de la Vanoise, entre le massif de la Vanoise et les Alpes Grées. Il relie les vallées de l’Arc (Maurienne) et de l’Isère (Tarentaise, pour la partie amont). Le col est dominé par la pointe des Leissières (3 041 mètres).

l s’agissait au XVIIe siècle d’un sentier muletier servant notamment à apporter les fromages du Beaufortain sur les marchés du Piémont en empruntant ensuite le col du Mont-Cenis. C’est en 1912 que la décision fut prise d’inclure cet itinéraire dans la Route des Grandes Alpes. En 1929, les travaux de ce tracé routier d’une longueur de 29 kilomètres nécessitèrent l’emploi de 600 ouvriers. Le président de la République Albert Lebrun inaugura cette route le 10 juillet 1937 et cette même année, la Poste française émit un timbre pour cette ouverture.

Une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Toute-Prudence est édifiée en 1939, selon les plans de l’architecte savoyard Maurice Novarina. Celle-ci est labellisée « Patrimoine du XXe siècle ».

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La victoire de Samothrace

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Thème : sculpture


Le monument se compose d’une statue de femme ailée – la déesse messagère de la Victoire – et d’une base en forme de proue de navire posée sur un socle bas.

L’ensemble mesure 5,57 m de haut. La statue, réalisée en marbre blanc de Paros, mesure 2,75 m avec ses ailes. La base de 2,01 m de haut et le socle de 36 cm sont taillés dans un marbre gris veiné de blanc, provenant des carrières de Lartos, dans l’île de Rhodes. Sa teinte plus foncée s’oppose à la blancheur du marbre de la statue, contraste atténué maintenant par la patine moderne.

La Victoire porte une robe en tissu fin, un chitôn, descendant jusqu’aux pieds, et dont l’étoffe a été remontée par une ceinture – qu’on ne voit pas – pour être raccourcie. Le repli ainsi formé, descendant jusqu’aux hanches, est serré par une seconde ceinture sous les seins.

Le rendu de ce vêtement fluide est d’une grande virtuosité : sur le ventre comme sur la cuisse gauche l’étoffe tendue est parcourue de nervures ondulant à fleur de peau ; sur les flancs, elle s’amasse en coulées de plis serrés ; devant la jambe gauche, des incisions en surface traduisent l’effet crêpelé du tissu léger.

Ce traitement est en complète opposition avec celui des plis épais et profondément creusés de la draperie du manteau, ou himation, qui cache en partie la robe.

La disposition extrêmement recherchée de cette seconde draperie devient évidente si l’on met en valeur de deux tons différents l’endroit et l’envers du vêtement en suivant les replis de l’étoffe.

Le manteau, qui était maintenu enroulé en bourrelet à la taille, est en train de se dénouer du côté gauche. Il tombe en une volumineuse coulée de plis entre les jambes où l’étoffe s’accumule, se creuse, et glisse jusqu’à terre en laissant à découvert la hanche et toute la jambe gauches.

 

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Pierre Loti, écrivain et officier de marine français

Thème : Écrivain, bateaux, guerre


Louis-Marie-Julien Viaud dit Pierre Loti est un écrivain et officier de marine français, né le à Rochefort et mort le à Hendaye.

Pierre Loti, dont une grande partie de l’œuvre est d’inspiration autobiographique, s’est nourri de ses voyages pour écrire ses romans, par exemple à Tahiti pour Le Mariage de Loti (Rarahu) (1882), au Sénégal pour Le Roman d’un spahi (1881) ou au Japon pour Madame Chrysanthème (1887). Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, où le fascinait la place de la sensualité : il l’illustre notamment dans Aziyadé (1879), et sa suite Fantôme d’Orient (1892).

Pierre Loti a également exploité l’exotisme régional dans certaines de ses œuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans le roman Mon frère Yves (1883) ou Pêcheur d’Islande (1886), et du Pays basque dans Ramuntcho (1897).

Membre de l’Académie française à partir de 1891, il meurt en 1923, a droit à des funérailles nationales et est enterré à Saint-Pierre-d’Oléron, sur l’île d’Oléron, dans le jardin d’une maison ayant appartenu à sa famille. Sa maison à Rochefort est devenue un musée.

En , il entre à l’École navale et passe cette première année à bord du ponton école Borda. À la fin de l’année 1869, à bord du vaisseau école à hélice Jean-Bart, il découvre Alger puis l’Amérique du Sud. En 1869, son père meurt. En 1870 il embarque comme aspirant de première classe et participe sur la corvette à hélice, Decrès, à la guerre contre l’Allemagne. Il sert également sur l’aviso à hélice Vaudreuil, qui fait escale à Dakar (du 8 au ), avant d’entamer une campagne en Amérique du Sud. C’est à Dakar que Pierre Loti « saisit ses crayons (comme plus tard il saisira sa plume) pour jeter sur son bloc de quoi se souvenir » (Cent dessins de Pierre Loti commentés par Claude Farrère, 1948, p. 18).

À la fin de l’année 1871, il embarque à Valparaiso sur le vaisseau amiral, la frégate mixte Flore qui fait route vers Tahiti. L’ordre de mission est le suivant : « Rendez-vous à l’île de Pâques, rectifiez-en l’hydrographie incertaine, et rapportez une des statues préhistoriques qu’on dit s’y trouver ». Il

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