Frédéric Mistral, grand défenseur de la culture et de la langue provençale.
Frédéric Mistral ou Frederi Mistral en provençal est un écrivain et lexicographe français de langue d’oc, né le à Maillane (Bouches-du-Rhône), où il est mort le , et où il est inhumé.
Mistral fut membre fondateur du Félibrige, membre de l’Académie de Marseille, maître ès-jeux de l’Académie des jeux floraux de Toulouse, Chevalier de la Légion d’honneur en 1863. et, en 1904, prix Nobel de littérature pour son œuvre Mirèio (Mireille). Il s’agit d’un des rares prix Nobel de littérature en langue non reconnue officiellement dans l’État auquel il appartient administrativement parlant (avec Isaac Bashevis Singer).
Comme bon nombre de ses prédécesseurs et ceux de son temps, Mistral nommait quasi-exclusivement la langue du Midi en « langue provençale » et plus rarement en « langue d’oc » par rapport à la classification de Dante. Pour Mistral, l’ancienne langue des troubadours, qu’il appelle aussi le « vieux provençal » était également nommé le « roman ». De même, l’appellation moderne de la langue (Occitane/occitanienne qui fut mise en avant vers 1930 par les Languedociens pour remplacer le terme de « provençale » qu’ils jugeaient « ambiguë » et « impropre ») est décrit par Frédéric Mistral pour le mot « Oucitan » de son dictionnaire comme signifiant en premier lieu un synonyme de languedocien et plus rarement celui d’habitant du Midi. En effet, il explique dans son dictionnaire qu’Occitan vient de Linguae Occitanae, terme latin de Languedoc qui remplaça celui de Comté de Toulouse.