André-Marie Ampère, mathématicien et physicien

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Thème : Electricité, physique.

André-Marie Ampère (Lyon, – Marseille, ) est un mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français. Il a été membre de l’Académie des sciences, ainsi que professeur à l’École polytechnique et au Collège de France.

Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en les introduisant en physique. Il fait d’importantes découvertes dans le domaine de l’électromagnétisme. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l’électronique de la matière. Il est également l’inventeur de nombreux dispositifs et appareils tels que le solénoïde, le télégraphe électrique et l’électroaimant.

Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique, et comme l’un des derniers savants universels. Il est le créateur du vocabulaire de l’électricité — il invente les termes de courant et de tension — et son nom a été donné à l’unité internationale de l’intensité du courant électrique : l’Ampère. Il fait également partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel.

André-Marie Ampère est le fils de Jeanne Antoinette de Sutières-Sarcey et de Jean-Jacques Ampère, un riche négociant en soie de l’agglomération lyonnaise. Il passe son enfance et son adolescence dans la maison familiale située à Poleymieux-au-Mont-d’Or. Son père est un fervent disciple du philosophe Jean-Jacques Rousseau, dont les théories en matière d’éducation sont au fondement même de l’éducation du jeune André-Marie. Ce dernier se forme librement en puisant dans la bibliothèque de son père. Son éducation repose notamment sur la lecture de L’Histoire naturelle de Buffon et de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Son premier véritable contact avec les mathématiques a lieu à l’âge de treize ans au cours de la lecture des Éléments de mathématiques de Dominique-François Rivard. Naît alors chez lui une véritable passion pour l’algèbre et les coniques. Sachant lire le latin, il s’intéresse ensuite aux travaux d’Euler et de Bernoulli.

Pendant la Révolution, le père d’André-Marie retourne à Lyon pour y exercer les fonctions de juge de paix. Il prend fermement position contre les excès révolutionnaires qui mènent au soulèvement et au siège de Lyon. Ayant fait arrêter le chef des Jacobins lyonnais, il est condamné à la peine capitale et guillotiné le . La nouvelle de cette exécution plonge André-Marie, jusque-là tenu dans l’ignorance des évènements politiques, dans un état de prostration intellectuelle extrêmement profond. En 1796, Ampère s’éprend de Julie Carron, dont la famille habite Saint-Germain, à proximité de Poleymieux. Sans véritable situation, Ampère est contraint d’attendre le pour épouser Julie. Un an plus tard, naît leur fils Jean-Jacques, dont le prénom est un hommage à son grand-père paternel.

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Le moulin d’Alphonse Daudet

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Le moulin Saint Pierre (ou moulin Ribet), aussi connu sous le vocable moulin d’Alphonse Daudet, est un moulin à vent situé en France à Fontvieille, dans les Bouches-du-Rhône.

Le moulin est classé au titre des monuments historiques depuis le Il est attribué à Alphonse Daudet, romancier provençal, bien qu’il ne l’ait jamais habité, ni n’en ait été le propriétaire. Ses villégiatures à Fontvieille se passaient au Château de Montauban tout proche, mais s’y rendait de temps à autre pour y trouver l’inspiration et y rédiger les fameuses Lettres de mon moulin.

Le bâtiment qui date de 1814 a eu une activité de minoterie durant plus d’un siècle, y compris durant la Première Guerre mondiale, pour le service des armées. En 1935, une association, les “Amis d’Alphonse Daudet” décide de le restaurer afin d’en faire le musée consacré à l’écrivain.

C’est une propriété privée, louée autrefois par la mairie 400 € par mois, et qui fut longtemps laissé à l’abandon par cette dernière. Après expiration du bail, le propriétaire a fermé le moulin pour le remettre en état5 et l’a rouvert aux visiteurs au cours de l’année 1920.

Le moulin comprend une base cylindrique de 5,40 mètres de diamètre, et d’une hauteur de 5,78 mètres. Son mur a une épaisseur de 1,20 mètre. Ce corps de bâtiment dispose d’un étage, accessible par un escalier intérieur, en colimaçon, longeant le mur. Le dessous de celui-ci était aménagé pour les nuits du meunier.

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