Léo Lagrange, né à Bourg-sur-Gironde le 28 novembre 1900 et mort à Évergnicourt le 9 juin 1940, est un socialiste français, sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs sous le Front populaire.
Membre des Éclaireurs de France dans sa jeunesse, il rejoint la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) après la scission de Tours en 1920 et devient rédacteur au Populaire, l’organe de presse de la SFIO. Élu député en 1932 lors du second Cartel des gauches, il est ensuite nommé sous-secrétaire d’État sous le gouvernement Blum. Il soutient aussi la tenue des Olympiades populaires à Barcelone, organisées en contrepoint aux Jeux olympiques de Berlin instrumentalisés par le nazisme.
Adolescent, il est inscrit à la troupe Éclaireurs Français du Lycée Henri IV, mouvement de scoutisme neutre du point de vue confessionnel fondé en particulier par le baron Pierre de Coubertin ; Cette troupe s’affiliera en 1919 aux Éclaireurs de France. Mais auparavant, en août 1917, à la fin de ses études au lycée Henri-IV, il s’engage dans l’armée, alors qu’il n’a pas encore 18 ans. À son retour, il s’inscrit en faculté de droit et à l’Institut d’études politiques. Au lendemain du congrès de Tours (décembre 1920), il adhère à la SFIO, dirigée par Paul Faure, Jean Longuet et Léon Blum et rejoint le groupe des étudiants socialistes.