Sites et monuments

Le Sahara.

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Le Sahara (en arabe : الصحراء الكبرى  « le grand désert », en berbère : ⵜⵉⵏⵉⵔⵉ Tiniri ou Tenere) est un vaste désert chaud situé dans la partie nord du continent africain. Il s’étend sur 5 000 km d’ouest en est, de l’océan Atlantique à la mer Rouge, et couvre plus de 8,5 millions de km2 (soit près de 30 % de la surface du continent africain), ce qui en fait la plus grande étendue de terre aride d’un seul tenant dans le monde.

Le Sahara peut même être prolongé au-delà de la mer Rouge, les géographes parlant alors d’un grand « désert saharo-arabique ». Plus largement encore, le Sahara constitue la partie occidentale d’une vaste diagonale sèche qui s’étend des abords du fleuve Sénégal à la Mongolie.

Plus vaste désert chaud du monde, il divise le continent d’est en ouest. Il couvre d’immenses étendues et s’étend sur le territoire de dix États : le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, le Soudan, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye, et l’Égypte, ainsi que sur le territoire contesté du Sahara occidental.

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Les chutes Victoria (Zambie).

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  • Dernière modification de la publication :2 mars 2022
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Les chutes Victoria sont des chutes d’eau situées sur le fleuve Zambèze (qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie, à proximité de la ville de Livingstone, et le Zimbabwe). Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur et d’une hauteur qui peut atteindre un maximum de 108 mètres. Elles donnent un spectacle remarquable par leur disposition particulière : elles se jettent dans une longue faille du plateau, pour s’échapper par un étroit canyon. Elles ne peuvent ainsi être vues de face qu’à une distance d’une centaine de mètres seulement.

En prenant en compte leur largeur, leur hauteur et leur débit, elles font partie des cataractes les plus importantes du monde avec les chutes du Niagara et de celles d’Iguazú.


Bien qu’elles fussent connues des populations locales sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », David Livingstone, l’explorateur écossais qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, les renomma en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine porte le nom de l’explorateur, tandis que sa statue se trouve côté zimbabwéen, à proximité des Chutes du Diable et de la ville de Victoria Falls.

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Le parc national d’Etosha (Namibie).

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  • Dernière modification de la publication :27 février 2022
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Le parc national d’Etosha (en anglais : Etosha National Park) est une grande aire protégée de Namibie située dans la région du Kunene, à 400 km au nord de la capitale Windhoek et à 125 km au sud de la frontière avec l’Angola. Créée à l’origine comme une réserve de chasse en 1907, à l’ère de la colonisation allemande, elle couvrait à l’origine 93 240 km2. En 1967 elle obtient le statut de parc national, mais dans l’intervalle sa superficie a été réduite à 22 935 km2. Le public n’a accès qu’à un tiers du parc environ, correspondant au lac salé asséché du pan d’Etosha. Visité par 200 000 personnes chaque année, Etosha constitue l’un des hauts lieux du tourisme en Namibie et l’une des plus grandes réserves animalières d’Afrique, abritant notamment 114 espèces de mammifères et 340 espèces d’oiseaux.


Les toponymes du parc, 183 en 140 ans d’histoire écrite, tirent leur origine de différentes langues : l’afrikaans (Bloubokdraai, Okerfontein), l’anglais, l’allemand (Halali, Klein Namutoni), le héréro, le latin, le nama, l’oshindonga et le san, la langue des Bushmen Hai//om (ou Haïkom). Cependant les proportions ont évolué : alors que le san dominait (43 %), c’est désormais l’afrikaans qui l’emporte, car lorsque la plupart des forages ont été pratiqués à l’ouest d’Okaukuejo, c’était la langue la plus commune parmi le personnel.

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