Pierre Frieden, philosophe, homme politique et écrivain.

Pierre Frieden né le 28 octobre 1892 à Mertert et mort le 23 février 1959 à Zurich, est un professeur (enseignements secondaire et supérieur), philosophe, homme politique et écrivain luxembourgeois.


Après ses humanités au lycée classique d’Echternach, Pierre Frieden suit – entre 1912 et 1916 – des études de philosophie et de lettres aux cours  supérieurs de l’Athénée grand-ducal de Luxembourg, puis aux universités de Fribourg, Zurich, Genève et Munich.

À partir de 1919, ayant obtenu le doctorat luxembourgeois (par le système de la collation des grades), il devient professeur au lycée classique de Diekirch d’abord, puis professeur-bibliothécaire à l’Athénée grand-ducal et, bientôt, aussi professeur de philosophie aux cours supérieurs.

Après l’avoir destitué de ses fonctions enseignantes, l’occupant allemand le retint enfermé à la prison de Luxembourg-Grund d’abord, puis l’interna du 18 septembre au 4 novembre 1942 au camp de concentration de Hinzert, près de Wittlich en Allemagne ensuite. Après, il fut maintenu en résidence surveillée à son domicile, ceci jusqu’à la fin de la guerre.

En 1944, après la Libération du Luxembourg, Pierre Frieden, affilié au Parti chrétien-social, devient ministre de l’Éducation, de la Culture et des Sciences au sein du gouvernement Dupong-Bodson, fonction qu’il conserva au sein du gouvernement Bech-Bodson. Dans ce dernier cabinet, il occupait en outre les fonctions de ministre de l’Intérieur et de la Famille.

À partir du 29 mai 1958, Pierre Frieden fut ministre d’État, chef du Gouvernement, ceci jusqu’à son décès le 23 février 1959 à Zurich.

Pierre Frieden était marié à Madeleine Kinnen, qui devint également membre du gouvernement par la suite.

Source : Wikipédia.

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