Les cyclones.

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Un cyclone (du grec kyklos, cercle) est un terme météorologique qui désigne une grande zone où l’air atmosphérique est en rotation autour d’un centre de basse pression local, donnant le plus souvent des nuages et des précipitations. Il s’agit également de « dépression » et de « système cyclonique ». Par extension, la circulation cyclonique est la direction que prendra le flux d’air autour d’une dépression ou d’un creux barométrique, soit anti-horaire dans l’hémisphère nord et horaire dans celui du sud. Même si toute dépression peut être appelée un cyclone, ce terme est le plus souvent réservé à certains types particuliers de systèmes qui se forment au-dessus des eaux chaudes des mers tropicales, les cyclones tropicaux. On applique également le suffixe cyclone à certains phénomènes de très petites échelles où une rotation se produit.


Le substantif masculin « cyclone » est un emprunt à l’anglais cyclone, substantif6 formé sur le grec κυκλῶν / kuklôn, participe présent de kukloun (« rassembler en tournant »). Le terme, appliqué aux cyclones tropicaux, a été forgé par le capitaine de marine anglais Henry Piddington (1797–1858) à la suite de ses études sur la terrible tempête tropicale de 1789 qui avait tué plus de 20 000 personnes dans la ville côtière indienne de Coringa. En 1844, il publia ses travaux sous le titre The Horn-book for the Law of Storms for the Indian and China Seas. Les marins du monde reconnurent la grande qualité de ses travaux et le nommèrent président de la Marine Court of Inquiry of Calcutta. En 1848, dans une nouvelle version agrandie et  complétée de son livre The Sailor’s Horn-book for the Law of Storms, ce pionnier de la météorologie compara le phénomène météorologique à un serpent s’enroulant en cercle, « kyklos » en grec, d’où cyclone.

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Charles Wesley, chef du mouvement methodiste.

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Charles Wesley (18 décembre 1707 – 29 mars 1788) est un chef de file du mouvement méthodiste. Il est surtout connu pour ses 6 500 hymnes religieux.

Wesley est né à Epworth, Lincolnshire, fils du clerc et poète anglican Samuel Wesley de sa femme Susanna. Il était le frère cadet du fondateur méthodiste John Wesley et du clerc anglican Samuel Wesley (le Jeune), et père du musicien Samuel Wesley, et le grand-père du musicien Samuel Sebastian Wesley.

Il fait ses études à Oxford, où ses frères avaient également étudié, et il y a formé le « Holy Club » avec certains de ses camarades en 1729. John Wesley a ensuite rejoint ce groupe, tout comme George Whitefield. Charles a suivi son père et son frère dans l’église en 1735, et il a voyagé en Amérique avec John en Géorgie, revenant un an plus tard. En 1749, il épousa Sarah Gwynne, fille d’un gentleman gallois qui avait été converti au méthodisme par Howell Harris. Elle a accompagné les frères dans leurs voyages  d’évangélisation à travers la Grande-Bretagne jusqu’à ce que Charles cesse de voyager en 1765.

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Edward Teach, dit “Barbe-noire”, pirate.

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Edward Teach ou encore Edward Thatch, plus connu sous le nom de Barbe Noire (en anglais : Blackbeard), né vraisemblablement à Bristol vers 1680 et mort le 22 novembre 1718 sur l’île d’Ocracoke, est un pirate anglais qui a opéré dans les Antilles et sur la côte Est des colonies britanniques en Amérique.

La jeunesse et les débuts de Teach sont mal connus. En 1716, il rejoint l’équipage de Benjamin Hornigold, pirate basé à New Providence dans la Caraïbe, puis, commandant son propre navire, le Queen Anne’s Revenge — comptant 40 canons et jusqu’à 350 hommes à son bord —, il devient un pirate de renom dans les années 1717 et 1718. Son apparence inquiète en raison de son épaisse barbe noire qui lui vaut son surnom et de son habitude de mettre des mèches à canon allumées dans ses cheveux lors des combats.

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