Édouard Bouët-Willaumez, officier de marine et explorateur.

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Louis Édouard Bouët-Willaumez, né le 24 avril 1808 à Brest et mort le 9 septembre 1871 à Maisons-Laffitte, est un officier de marine et explorateur français1. Amiral en 1865, il est connu pour ses explorations du fleuve Sénégal et du golfe de Guinée qu’il a relatées dans plusieurs ouvrages.


Fils d’un négociant de Lambézellec Alexandre Bouët, qui fut maire de sa commune, Louis Édouard Bouët est le neveu de l’amiral Willaumez, qui l’adopte en 1844 en lui léguant son titre héréditaire de comte car il n’a pas d’enfants. Bouët prend alors le nom de Bouët-Willaumez. Son mariage en 1845 avec la fille du vice-amiral Le Marant, vice-président du Conseil d’Amirauté, consolide les appuis qui favorisent sa carrière.

Sorti de l’école navale d’Angoulême en 1824, il embarque comme aspirant et participe à la bataille de Navarin et à l’expédition de Morée. Nommé enseigne de vaisseau en 1829, il assiste à la prise d’Alger.

Promu lieutenant de vaisseau en 1834, il est envoyé au Sénégal où il mène des explorations navales en remontant le fleuve sur l’aviso à vapeur l’Africain et en cabotant sur la côte d’Afrique sur La Malouine. Il réprime la traite négrière et conclut des traités de commerce et de protection avec des chefs côtiers du golfe de Guinée, en particulier avec des rois mpongwè du Gabon en 1839, 1841 et 1843. Le 9 février 1839 il signe avec le “roi Denis” , un chef local, un traité d’alliance ; le 18 mars 1841 il en signe un autre avec Louis Ré-Dowé, un chef mpongwé, qui place celui-ci sous la protection de la France, et signé encore d’autres traités avec des chefs locaux des régions du Cap Esterias et du Cap Lopez les années suivantes. Le commandant Bouët est entré 1843 et 1845 gouverneur du Sénégal, mais c’est lui qui décide en 1843, de faire construire le fort d’Aumale, non loin duquel il fait construire un village, qu’il dénomme Libreville, pour y faire vivre des esclaves libérés d’un brick négrier, l’Eliza. Dans cette localité devenue la capitale du Gabon, l’avenue Bouët et la quartier du Mont-Bouët rappellent le souvenir du commandant Bouët.

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La Babouin.

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Les Babouins (Papio) forment un genre de singes cynocéphales de la famille des cercopithécidés répandus en Afrique subsaharienne et au sud de la péninsule Arabique.


Les babouins sont de gros animaux au museau nu, gros et très allongé, semblable à celui du chien, d’où leur ancien nom de cynocéphales. Le naturaliste Buffon propose de remplacer « cynocéphale » par « babouin »  par analogie avec Baboin, nom de famille de créanciers avec lesquels il était en procès. Certains babouins ont des espaces de peau nue sur la face, sur la poitrine ou le postérieur, où ils exhibent les couleurs les plus vives : rouge, bleu ou violacé.

Comme beaucoup de primates, les babouins vivent en bandes organisées. Le babouin ne se sent en sécurité qu’à l’intérieur de cette bande, dominée par quelques mâles puissants qui en assurent la défense ; ils sont aussi chargés de faire la paix à l’occasion de querelles intestines.

Ils parcourent les savanes arides et les endroits rocailleux en Arabie, en Afrique subsaharienne ainsi que les hautes futaies de l’ouest de l’Afrique. Ils se nourrissent de végétaux, de petits animaux, d’oiseaux et d’œufs. Leur marche est celle des quadrupèdes avec leur queue ramenée à la manière d’un arc. Certaines espèces n’ont d’ailleurs qu’un petit bout de queue.

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La Zorille.

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Zorille est un nom vernaculaire ambigu en français, pouvant désigner quatre espèces différentes de mammifères mustélidés. Ce nom vernaculaire, de genre féminin, est aussi à la base de plusieurs noms normalisés ou de noms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français.


Les caractéristiques générales des zorilles sont celles des mammifères mustélidés, avec des nuances pour chaque espèce.

Les zorilles sont toutes des mustélidés à fourrure foncée, rayée d’une ou plusieurs bandes longitudinales claires.

Ce nom vient de l’espagnol zorillo « petit renard, moufette ».

Actuellement, en français, le terme zorille désigne essentiellement les mustélidés africains du genre Ictonyx (cf. Jean Dorst & al., 1971). En effet, si la dénomination « zorille » (dans le sens espagnol de « moufette », nom donné au putois américain) convient parfaitement au genre Ictonyx (qui renferme au moins deux espèces de « putois africains », typiques à tout point de vue par leur morphologie, leur taille gracile, leur capacité à déployer leur queue en éventail et à émettre spontanément une odeur nauséabonde en vidant leurs glandes anales lorsqu’ils sont inquiétés), par contre le genre Mellivora se rapporte plutôt au « blaireau africain » (communément appelé « ratel »), qui, par sa taille nettement plus grande (14 kg), sa silhouette massive, ses pattes plantigrades aux longues griffes (4 cm), son puissant museau fouisseur, son régime omnivore, son appétit pour le miel (d’où son nom générique de Mellivora, littéralement « mangeur de miel ») s’apparente nettement au blaireau commun ou blaireau d’Eurasie (Meles meles).

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