La Zorille.

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Zorille est un nom vernaculaire ambigu en français, pouvant désigner quatre espèces différentes de mammifères mustélidés. Ce nom vernaculaire, de genre féminin, est aussi à la base de plusieurs noms normalisés ou de noms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français.


Les caractéristiques générales des zorilles sont celles des mammifères mustélidés, avec des nuances pour chaque espèce.

Les zorilles sont toutes des mustélidés à fourrure foncée, rayée d’une ou plusieurs bandes longitudinales claires.

Ce nom vient de l’espagnol zorillo « petit renard, moufette ».

Actuellement, en français, le terme zorille désigne essentiellement les mustélidés africains du genre Ictonyx (cf. Jean Dorst & al., 1971). En effet, si la dénomination « zorille » (dans le sens espagnol de « moufette », nom donné au putois américain) convient parfaitement au genre Ictonyx (qui renferme au moins deux espèces de « putois africains », typiques à tout point de vue par leur morphologie, leur taille gracile, leur capacité à déployer leur queue en éventail et à émettre spontanément une odeur nauséabonde en vidant leurs glandes anales lorsqu’ils sont inquiétés), par contre le genre Mellivora se rapporte plutôt au « blaireau africain » (communément appelé « ratel »), qui, par sa taille nettement plus grande (14 kg), sa silhouette massive, ses pattes plantigrades aux longues griffes (4 cm), son puissant museau fouisseur, son régime omnivore, son appétit pour le miel (d’où son nom générique de Mellivora, littéralement « mangeur de miel ») s’apparente nettement au blaireau commun ou blaireau d’Eurasie (Meles meles).

Quant au Poecilogale (nom à la fois latin et français), il ne se rapporte à aucune autre espèce connue dans le monde : il tient à la fois de la belette ou de l’hermine par son corps tubulaire extrêmement allongé, et de la martre par sa taille (une longueur totale de près de 60 cm chez le mâle) et sa queue fourrée. Mais, contrairement à ce mustélidé arboricole, le poecilogale est de mœurs presque essentiellement terrestres… Si son surnom de « putois du Congo » est assez incongru, sa dénomination anglo-saxonne d’African striped weasel (« belette rayée africaine ») semble plus appropriée pour le désigner.

Source : Wikipédia.

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