Valdemar Nyman, né le 15 août 1904 à Vaasa en Ostrobotnie, Finlande, mort le 25 novembre 1998 à Mariehamn sur Åland (y résidant depuis 1935), était un romancier finno-suédois. Il était le père du docteur Dag Nyman.

Nyman s’intéressait au catholicisme et servit comme vicaire. Il devint plus tard prévôt du pays dans l’église de Finström à Åland. Il a commencé sa carrière d’écrivain en 1944 avec le livre Som tusen lijor, dans lequel est représenté l’Åland du XIXe siècle, avec des traits stylistiques typiques de la société paysanne. En 1945, il publie Sko, sko hästen dans lequel un jeune étudiant nommé Halvar Skog se révolte contre les anciennes traditions.
Nyman a écrit plusieurs romans historiques et descriptions dans lesquels il décrit la société d’Åland. En 1947 , Frère Kilian , l’une de ses pièces les plus célèbres, est publié , dans lequel il est question de l’Église catholique. Il

s’agit d’un moine à Kökarvers le XVe siècle et sa lutte pour la foi. Des personnages de contes de fées, des animaux et des morts participent ici, ce qui rend le livre extrêmement spécial. Dans Den stora flykt (1953) on se retrouve au grand outrage de 1714, où le prêtre Johannes Lilliewahn tente d’apprendre l’humilité et la soumission. Le prochain livre de la série est Margareta Jönsdotter jusqu’à Bastö (1950), qui traite des environs immédiats autour de l’église de Finström . Vers le XVIe siècle, il y eut des discussions pour savoir si le marquesgården de Bastö serait autorisé ou non à conserver son salut. Le livre est basé sur ces événements où plusieurs personnalités et évêques célèbres étaient présents. La particularité de ce livre est qu’il est écrit à la deuxième personne du singulierce qui donne une relation très particulière au lecteur et au personnage principal. En 1972 et 1974 est venu une histoire en deux parties sur un moine anglais dans lequel il voyage à travers l’Europe pour se développer et développer ses sens ; La jeunesse d’Osmund Kåreson et Osmund and the Evening Star.

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Anni Viktoria Blomqvist (7 octobre 1909 – 26 juin 1990), née Karlsson, était une romancière finno-suédoise.

Blomqvist est né à Vårdö , Åland, Grand-Duché de Finlande, Empire russe, le premier des dix enfants du pêcheur Viktor Karlsson et de sa femme Anna. La grand-mère maternelle d’Anni vivait avec la famille, qui servirait de base au protagoniste de la trilogie de livres Anna Beata.

Blomqvist a épousé le marin Valter Blomqvist en 1936. Ensemble, ils ont eu quatre enfants, Tommy (né en 1939), des jumelles décédées quelques  heures seulement après la naissance en 1940, et Bengt (né en 1945). La famille subvenait à ses besoins grâce à la pêche, à la navigation et à  l’agriculture à petite échelle.

Blomqvist était un membre actif de sa communauté. En tant que présidente de l’ organisation locale Martha , elle a organisé des cours et organisé des vaccinations . Elle a également travaillé pour amener l’électricité à Åland . Sa première nouvelle est publiée en 1949, année où elle remporte le premier prix d’un concours d’écriture.

En 1961, Valter et Tommy ont disparu lors d’un voyage de pêche. Leurs  corps n’ont jamais été retrouvés; leur bateau avait vraisemblablement été rattrapé par une tempête. Anni a commencé un journal comme un moyen de faire face à son chagrin. Son premier roman, I stormens spår a été publié en 1966 et a été bien accueilli.

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Ulla-Lena Lundberg est une écrivaine finlandaise de langue suédoise. Née le 14 juillet 1947 sur l’île de Kökar, dans l’archipel des îles Åland, territoire autonome finlandais, elle vit aujourd’hui à Porvoo, non loin d’Helsinki.

Ulla-Lena Lundberg fait ses débuts en littérature à l’âge de 15 ans, lorsque ses poèmes sont publiés dans une anthologie intitulée Utgångspunkt (Point de départ) en 1962. En 1964, une bourse lui permet de séjourner aux États-Unis, une expérience dont elle rendra compte dans ses écrits. Elle est  également l’auteure d’un livre sur le Japon, pays où elle a vécu en 1968.

Sa véritable percée sur le plan littéraire date de 1976, année où paraît son livre intitulé Kökar. Il s’agit d’un ouvrage explorant l’histoire de son île natale à travers les récits de certains de ses habitants. Elle écrira par la suite deux romans historiques qui ont pour cadre cette île : Kungens Anna et Ingens Anna.

Elle a laissé des témoignages de ses séjours en Afrique  australe et orientale (trois ouvrages de fiction : Tre afrikanska berättelser, Sand et Regn) et un ouvrage plus général (Öar i Afrikas inre), basés sur les deux années qu’elle a passées au Botswana, en Zambie, au Kenya et en Tanzanie.

Après une maîtrise en ethnologie et en science des religions en 1985 à l’université suédophone de Turku, Åbo Akademi, Ulla-Lena Lundberg séjourne aux États-Unis durant l’année universitaire 1986-1987 en tant qu’enseignante et écrivaine en résidence à l’Université du Minnesota.

En 1993, elle publie un ouvrage intitulé Sibirien – Ett självporträtt med vingar, (La Sibérie – Autoportrait avec des ailes) lequel, outre son caractère autobiographique, rend compte de plusieurs séjours d’une durée totale de quatre mois en Sibérie. Réédité en 2013, c’est le livre d’Ulla-Leena Lundberg qui a remporté le plus grand succès à l’étranger.

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