Les épouses d’Henri VIII d’Angleterre.

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En 1502 , Henri VIII succéda à son frère aîné Arthur, mort à 16 ans de la  suette, une fièvre hémorragique il n’avait pas été préparé à régner, car durant toute sa jeunesse, il avait été éloigné des affaires du royaume par Henri VII, son père, qui était maladivement méfiant. Ce dernier avait mis fin à la guerre des Deux- roses en arrachant la couronne d’Angleterre à Richard III. L’Angleterre était alors profondément affaiblie par la guerre de Cent Ans. Elle n’occupait que la partie méridionale de l’île de Grande-Bretagne et quelques terres en Irlande Le royaume était devenu une puissance de second rang. Les dynasties européennes se focalisaient sur l’affrontement entre les Valois de France et la coalition des trastamares castillans, des Bourguignons et des Habsbourgs.

Henri VIII monta sur le trône en 1509, deux mois avant ses 18 ans. Il parlait le français et le latin, jouait du luth à la perfection et passa bientôt pour le souverain le plus élégant d’Europe son seul rival sur ce point était François 1er. Comme le roi de France, Henri VIII fut l’une des figures majeures de la renaissance. son règne coïncida avec ceux de Charles Quint et des papes Clément Vii et Paul III. D’abord catholique fervent, Henri VIII finit par se séparer de la tutelle de Rome qui refusait son divorce avec Catherine  d’Aragon. Car sa vie publique et ses choix religieux furent toujours intimement liés à sa vie privée.


Catherine d’Aragon, mariée vingt-trois ans (1509-1533) : l’encombrante catholique.
Pour Henri VII, premier roi de la dynastie Tudor, les noces de son fils Arthur avec Catherine d’Aragon étaient stratégiques. Les rois d’Angleterre revendiquaient le trône des Valois. En s’ unissant à l’Espagne, ils prenaient l’adversaire français en tenailles. Arthur disparut prématurément, mais Henri VIII, son frère, pouvait perpétuer l’alliance en épousant Catherine, de six ans son aînée. restait à résoudre un problème de taille : l’Eglise  interdisait à un beau-frère d’épouser sa belle-sœur. La reine jura que le mariage avec Arthur n’avait pas été consommé et qu’il était donc frappé de nullité. On attendit les mois nécessaires pour s’assurer qu’aucune grossesse n’était en cours. Puis le pape Jules II entérina le mariage de Catherine et Henri, célébré en 1509. Les deux époux conçurent six enfants, mais tous moururent en bas âge, sauf la future Marie Tudor.

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La Bataille d’Aboukir (1798).

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La bataille d’Aboukir (également appelée Battle of the Nile en anglais) fut une importante bataille navale qui opposa les flottes britannique et française dans la baie d’Aboukir, près d’Alexandrie en Égypte entre le 1er et le 2 août 1798.

Lors des guerres de la Révolution française, le Directoire chargea Napoléon Bonaparte d’envahir l’Égypte afin de menacer les possessions britanniques en Inde et obtenir la sortie du Royaume-Uni de la Deuxième Coalition. La flotte de Bonaparte se dirigeant vers l’Égypte fut prise en chasse par la flotte britannique menée par l’amiral Horatio Nelson. Durant plus de deux mois, Nelson poursuivit les Français et les manqua de justesse à plusieurs  reprises. Bonaparte était conscient de la menace britannique et il fit appliquer un secret absolu sur sa destination. Il fut capable de capturer Malte et de débarquer en Égypte sans avoir été intercepté par Nelson.

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Henry Corbould, artiste.

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Henry Corbould (1787-1844) était un artiste anglais.


Troisième fils de Richard Corbould, il est né à Londres. Il étudia la peinture avec son père, et fut très tôt admis comme étudiant à l’ Académie Royale, sous Fuseli, où il obtint la médaille d’argent pour une étude de la vie. Pendant son séjour à l’Académie, il se lia d’amitié avec Flaxman, Stothard , West , Chantrey et Westmacott. Il s’est assis à plusieurs reprises comme

modèle pour West dans le tableau duquel sa tête a été peinte pour celle de Saint-Jean ; comme aussi dans celui de “Le Christ guérissant les malades dans le temple”, à la National Gallery. En 1808, il expose une peinture de ‘Coriolanus’; l’année suivante, “La séparation d’Hector et d’Andromaque”, et “Thétis réconfortant Achille”, etc. ; mais son nom a été relativement peu connu du public, sauf en tant que dessinateur de livres, son temps ayant été presque entièrement occupé à faire des dessins à partir de marbres anciens en la possession de divers nobles anglais. Ceux des marbres de l’ abbaye de Woburn , réalisés pour le duc de Bedford, ont été gravés, mais n’ont circulé qu’entre quelques amis privés de sa grâce. Ce fut aussi le cas de ceux exécutés pour le comte d’Egremont.

La collection de Marbres anciens du British Museum , sur laquelle il s’était engagé pendant une trentaine d’années, était en cours de publication au moment de sa mort. Il a également été occasionnellement employé à faire des dessins pour les sociétés Dilettanti et Antiquarian, dont il était membre. Il était passionnément attaché à l’art et était surpassé par peu de connaissances professionnelles ; aucun peintre de son temps ne connaissait mieux le dessin ; et

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