Alfredo Kraus, ténor.

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Alfredo Kraus Trujillo, né le 24 novembre 1927 à Las Palmas et mort le 10 septembre 1999 à Madrid, est un ténor espagnol d’ascendance autrichienne, tenu comme grand styliste dans le répertoire romantique italien et français, aussi reconnu pour la longévité remarquable de sa carrière (1956-1998), il compte parmi les principaux ténors du XXe siècle.


Alfredo Kraus étudie d’abord à Barcelone avec Gali Markoff, puis à Valence avec Francisco Andres, et enfin à Milan avec Mercedes Llopart, qui fut également professeur de chant de Renata Scotto, Anna Moffo, Fiorenza Cossotto, entre autres.

Il fait ses débuts à Madrid en 1954, chantant d’abord la zarzuela, puis aborde l’opéra à Turin comme Alfredo dans La Traviata en 1956. La même année, il chante dans Rigoletto et Tosca à l’opéra du Caire. Il reprend le rôle d’Alfredo au Théâtre Stoll à Londres en 1957, puis au Teatro Sao Carlos de Lisbonne, aux côtés de Maria Callas en 1958. C’est alors le début d’une longue carrière internationale.

Il débute comme Edgardo dans Lucia di Lammermoor au Royal Opera House de Londres en 1959 aux côtés de Joan Sutherland, puis à La Scala de Milan en 1960 comme Elvino dans La sonnambula, au Lyric Opera de Chicago en 1962 comme Nemorino dans L’elisir d’amore, et enfin au Metropolitan Opera de New York en 1966, comme Duc de Mantoue dans Rigoletto. Il chante plusieurs fois à Paris dans les années 1980, soit en récital soit à l’opéra Garnier ou à la salle Favart (Tonio dans la Fille du régiment, Roméo dans Roméo et Juliette, Werther). Il interprète aussi le duc de Mantoue dans Rigoletto au festival d’Orange.

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Ville de Bilbao (Espagne).

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Bilbao ; en basque : Bilbo est une ville du Nord de l’Espagne d’environ 350 000 habitants (950 000 habitants dans l’agglomération), capitale de la province de Biscaye et de la comarque du Grand Bilbao.

C’est la ville la plus importante de la communauté autonome du Pays basque et du Nord de la péninsule Ibérique. C’est la dixième agglomération de l’Espagne et l’un de ses principaux centres économiques. Elle est située à l’estuaire du fleuve Nervion.


La ville a été fondée par Diego López V de Haro, seigneur de Biscaye (qui donne son nom à l’artère principale de la ville, la Gran Vía), le 15 juin 1300. Un village et un port existaient déjà avant cette date sur la rive droite du Nervion et des traces de peuplement datant d’environ 2 000 ans ont été retrouvées en haut du mont Malmasín.

Au moment de la fondation de la ville, la ville ne compte que trois rues autour d’une église (à l’emplacement de l’actuelle cathédrale) entourées par une muraille et un port. L’église est édifiée en l’honneur de saint Jacques (Santiago en castillan) dont l’un des chemins de pèlerinage qui lui est consacré : le Camino del Norte du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passe par la ville. La ville grandit lentement mais sans  discontinuer dans la zone actuelle du quartier des sept rues, et bénéficie des privilèges accordés par les seigneurs de Biscaye. Au XVe siècle, la ville compte environ 3 000 habitants.

En 1511, Jeanne Ire d’Espagne crée le Consulado de Bilbao, un organe influent chargé de la gestion du port de Bilbao et donc du commerce qui s’y opère.

En 1602, la ville devient capitale de la Biscaye, en succédant à la ville de Bermeo. Des gisements de fer abondants sont découverts dans les collines entourant la ville, permettant à celle-ci de diversifier son commerce qui était auparavant axé sur les produits issus de l’agriculture. La révolution industrielle, au XIXe siècle, permet d’exploiter les mines de fer à grande échelle, et partant, de développer les industries métallurgiques et sidérurgiques. La croissance de la ville et le développement du commerce lié à la révolution industrielle entraînent le développement des activités de soutien (création du Banco de Bilbao en 1857, de la bourse de Bilbao en 1890, de la première ligne de chemin de fer pour le transport du minerai en 1865…). En matière d’urbanisme, la croissance de la ville entraîne la

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Les Monastères de San Millán de la Cogolla (Espagne).

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Les monastères de San Millán de la Cogolla est un ensemble monastique, situé sur la commune de San Millán de la Cogolla, dans la Communauté autonome de La Rioja, en Espagne. Il se compose de deux groupes de bâtiments distincts, séparés de quelques centaines de mètres, et construits à des époques différentes.


Le plus ancien des deux groupes monastiques, perdu au milieu des bois, est le monastère de Suso (42° 19′ 46″ N, 2° 52′ 22″ O). Il a gardé toute la simplicité d’un édifice de l’art de repeuplement du Xe siècle.

L’église à trois voûtes soutenues par des arcs outrepassés est adossée à la falaise, elle s’ouvre sur la chapelle de sainte Oria, et celle de l’extension du XIe siècle donne sur l’oratoire de san Millán, où est conservé le gisant du saint, œuvre du XIIe siècle, et sur les cellules troglodytiques du VIe siècle, transformées en nécropole. À l’époque wisigothique, des petites chapelles avaient été creusées dans la roche, l’une d’elles renferme le tombeau roman du XIIe siècle, sculpté dans l’albâtre, de saint Émilien de la Cogolla (San Millán de la Cogolla).

En entrant dans Suso, dans la galerie, se trouvent les sarcophages des sept enfants de Lara et celui de leur précepteur ainsi que celles de trois reines de Navarre qui n’avaient pu trouver, faute de place, un lieu de sépulture plus près de celle de Millán.

Elle contient aussi le tombeau de Gonzalo de Berceo, moine et écrivain du XIIIe siècle, poète natif de la Rioja. À côté de l’église a été découverte une nécropole de moines enterrés dans des grottes.

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