Nic Waal, pédiatre.

Nic Waal, née Caroline Schweigaard Nicolaysen à Oslo (Norvège) le 1er janvier 1905 et morte le 28 mai 1960, est une pédiatre et pédopsychiatre norvégienne, remarquée pour son travail auprès des enfants et des adolescents. Elle est également active dans la Résistance norvégienne durant la Seconde Guerre mondiale et reconnue comme Juste parmi les nations par Yad Vashem.


Caroline Schweigaard Nicolaysen (surnommée Bitteba dans son enfance) est la plus jeune fille de Vilhelm Bernhoft Nicolaysen, officier dans l’armée et d’Anna Horn. Elle grandit dans le quartier de Gomansbyen à Oslo, enfant active et curieuse mais sensible. Selon son fils, Helge Waal, elle est sujette aux maladies psychosomatiques et effectue sa première année de collège à la maison, pour des raisons de santé. En 1921, elle entre à l’École de la cathédrale d’Oslo.

Elle fréquente l’université d’Oslo où elle devient politiquement active en tant que radicale-socialiste et termine ses études de médecine en 1930. Elle entre au mouvement Mot Dag où elle travaille en tant que rédactrice de la revue Æsculap. Ses convictions politiques sont les fondations de sa vie, de ses engagements dans les causes sociales en lien avec les enfants et les adolescents.

En proie à des propres problèmes émotionnels toute sa vie, elle commence à suivre une psychanalyse avec Harald Schjelderup pendant ses études. En  1927, elle épouse l’écrivain Sigurd Hoel. Elle part étudier la psychanalyse à Berlin sous la direction de Salomea Kempner, et entre, en 1933 et 1934, dans les associations allemande et dano-norvégienne de psychanalyse. En 1936, Sigurd Hoel et elle divorcent et l’année suivante, elle épouse Wessel Waal dont elle prend le nom.

Pendant son séjour à Berlin, elle devient l’associée de Wilhelm Reich et l’accompagne quand il fuit les persécutions nazies vers la Norvège. Elle continue sa formation avec l’autrichien Otto Fenichel jusqu’en 1939, année où elle ouvre son propre cabinet de psychanalyse et rejoint le personnel de l’hôpital de Gaustad, où elle restera jusqu’en 1947.

Pendant l’occupation allemande de la Norvège entre 1940 et 1945, Nic Waal entre dans la Résistance. Elle assure la fuite d’enfants juifs d’Oslo, les sauvant de la déportation et d’une mort certaine. Pour ces actions, elle est reconnue comme Juste parmi les Nations par Yad Vashem. Elle est aussi active dans les services de renseignement clandestins, XU. Au printemps 1945, elle est brièvement arrêtée et fuit en Suède.

Nic Waal reprend ses activités professionnelles après-guerre. Elle reste membre du personnel de l’hôpital de Gaustad et de celui d’Ullevål et travaille au Danemark, aux États-Unis, en Suisse et en France avec Serge Lebovici. Cyrille Koupernik se souvient d’elle comme de la « folle norvégienne ». En 1951, elle est qualifiée en tant que psychiatre et en 1953, devient l’une des premières psychiatres en Norvège spécialisée dans les enfants et les adolescents.

Peu après que sa demande pour devenir cheffe du personnel de l’Institut psychiatrique pour enfants et adolescents de l’hôpital national norvégien est refusée, elle créé son premier cabinet en 1951, le Nic Walls Institutt, d’abord dans son sous-sol de Husebygrenda puis dans sa « maison bleue » de Munkedamsveien près de Skillebekk.

Nic Waal reste active professionnellement, en tant que directrice de son institut jusqu’à sa mort en 1960, tout en aidant les jeunes délinquants. Elle a deux enfants avec Wessel Waal, le psychiatre Helge Waal (devenu son biographe) et le psychologue de l’enfance Berit Waal Skaslien. Elle divorce de Helge Waal en 1951, année où elle épouse Alex Helju, qui meurt dans un accident de bateau en 1954.

Source : Wikipédia.

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