Michel Sleiman, homme d’état.

Le général Michel Sleiman (en arabe : ميشال سليمان), né le 21 novembre 1948 à Amchit, commune au nord de Byblos, dans la région du Mont Liban, est un homme d’État libanais. De 2008 à 2014, il est président de la République.

Nommé commandant des Forces armées libanaises en 1998, succédant au général Émile Lahoud, élu président de la République libanaise, il lui succéda dix ans plus tard, à la présidence de la République. Marié à Wafaa Sleiman depuis 1973, Michel Sleiman est le père de trois enfants.


Diplômé sous-lieutenant de l’école militaire en 1970, Michel Sleiman est également titulaire d’une licence en sciences politiques et administratives de l’université libanaise. Il maîtrise deux langues étrangères : l’anglais et le français.

Il a occupé plusieurs postes de commandement au cours de sa carrière militaire, il fut chef de section, commandant de bataillon, entraîneur à l’école militaire et à l’école des sous-officiers. Il fut nommé chef des services de renseignements de la région du Mont-Liban, du 4 décembre 1990 jusqu’au 24 août 1991.

Sleiman fut secrétaire de l’état-major du 25 août 1991 jusqu’au 10 juin 1993. Il dirigea la 11e brigade d’infanterie du 11 juin 1993 jusqu’au 15 janvier 1996 lors des confrontations sur les fronts du Sud et de la Békaa Ouest. Le 15 janvier 1996 il fut nommé commandant de la 6e brigade d’infanterie jusqu’au 21 décembre 1998, date à laquelle il est nommé commandant en chef de l’armée libanaise.

En 2008, les différents partis politiques libanais s’accordent à soutenir sa candidature à la présidence de la République comme candidat de compromis pour succéder à Émile Lahoud, dont le mandat était arrivé à expiration depuis le 23 novembre 2007. Mais son élection sera reportée maintes fois à cause des profonds désaccords politiques entre la majorité parlementaire et l’opposition.

En application de l’accord survenu à la conférence de dialogue inter-libanais à Doha (Qatar), le président du Parlement, Nabih Berri, convoque une nouvelle séance parlementaire le 25 mai 2008 (la vingtième) pour élire le nouveau président de la République.

Le 25 mai 2008, le Parlement, revenant sur l’interprétation jusque-là admise de la Constitution, considère que ses fonctions immédiatement précédentes de commandant en chef de l’Armée n’interdisent pas à Michel Sleiman de devenir président de la République et l’élit par 118 voix sur 127. Il est investi par le président du Parlement et l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa, en sa qualité de garant de l’accord de Doha, mettant ainsi fin à six mois de vacance de la présidence de la République libanaise.

Après Fouad Chéhab en 1958, Émile Lahoud en 1998, Michel Sleiman est ainsi le troisième commandant en chef de l’armée à accéder à la présidence, mais il est le premier à enchaîner ces deux fonctions sans période de carence.

Il demeure président jusqu’à la fin de son mandat, le 24 mai 2014. Le siège demeure ensuite vacant pendant deux ans et demi, reproduisant le scénario de la succession d’Émile Lahoud.

Le 31 octobre 2016, Michel Aoun lui succède.

Source : Wikipédia.

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