Le Tramway de Bâle (Suisse).

Le tramway de Bâle est un des systèmes de transport en commun desservant la ville de Bâle et certains villages de sa périphérie. Il comporte 13 lignes. Comme la cathédrale de la ville, le tramway est un des symboles de la ville. En raison de sa longévité (plus d’un siècle désormais), il fait partie du patrimoine bâlois.


La première ligne du tramway de Bâle entre en service en 1895 et relie gare badoise à la gare centrale via le Mittlere Brücke et la Marktplatz (place du marché).

Le réseau va s’agrandir rapidement. Durant l’année 1897, six nouveaux tronçons vont être mis en service dont un quittant Bâle et desservant Birsfelden. En 1900, c’est une première : le tramway franchit la frontière et arrive à Saint-Louis (à l’époque Sankt-Ludwig) en Alsace-Moselle alors allemande. Dès cette année et jusqu’en 1936, on comptera au moins une modification de tronçon par an.

Il est à noter que pendant les deux guerres mondiales, les lignes pénétrant habituellement au-delà des frontières s’arrêtaient avant celles-ci.

Le tramway transporte aujourd’hui environ 346 000 voyageurs par jour (126,746 millions pour l’année 2008). Il dessert 182 stations (204 points d’arrêt), dont 80 offrent une correspondance avec une autre ligne.

L’exploitation du réseau du tramway de Bâle est assurée par deux compagnies,

  • Basler Verkehrs-Betriebe (ou BVB ; en français, Compagnies des transports en commun de Bâle)
  • Baselland Transport (ou BLT ; en français, Transports de Bâle-Campagne).

Le premier établissement gère également en grosse partie le réseau de bus desservant le canton de Bâle-Ville et le second est plutôt responsable du canton de Bâle-Campagne. Les deux entreprises sont prestataires du Tarifverbund Nordwestschweiz (TNW ; la Communauté tarifaire du Nord-Ouest de la Suisse).

La desserte de Bâle et de son agglomération trinationale est également assurée par deux autres moyens de transport en commun : le réseau de bus (124,36 millions de voyageurs pour 2007) et le Regio S-Bahn (équivalent du RER pour Bâle ; 16,2 millions de voyageurs en 2007).

Le tramway de Bâle a été mis en place, dans un premier temps, pour desservir Bâle intra-muros. Mais le succès de celui-ci entraîne seulement 2 ans plus tard, la création d’un tronçon dépassant le rayon communal (et cantonal) de Bâle pour arriver à Birsfelden.

Depuis, ce sont 22 autres communes qui seront desservies par ce même tramway, mais 3 l’abandonneront plus tard, Saint-Louis et Huningue en France ainsi que Lörrach en Allemagne. Il y a aujourd’hui 23 communes qui sont desservies par ce moyen de transport, dont Leymen (France), Weil am Rhein (Allemagne). La ville de Saint-Louis (France) est à nouveau desservie depuis le 9 décembre 2017.

Les deux voies du tramway sont toujours côte à côte, sauf aux aires de retournement. La circulation s’effectue sur la droite, comme sur les autres réseaux européens. L’écartement des rails est lui de 1,000 m comme sur la plupart des réseaux germaniques, contrairement aux tramways français qui possèdent un écartement dit « standard » de 1,435 m. L’alimentation électrique se fait elle, par ligne aérienne sur l’intégralité du réseau de lignes.

Le gabarit des rames du tramway de Bâle est variable : les anciennes rames ont en majorité, une largeur de 2,20 mètres et les rames dites « modernes » (Combino et Tango) mesurent 2,30 mètres de largeur.

La capacité varie elle aussi, partant de 95 places dans les plus anciennes rames encore en service (Be 4/4, 3e série), elle peut atteindre 275 places dans le tout récent matériel Tango. Le nombre de voitures composant les rames et leur longueur varient là encore selon les lignes, de 1 à 3 voitures et de 13 mètres à 45. En revanche, les rames d’une même ligne possèdent toujours le même nombre de voitures.

Les lignes 1 et 14, ainsi que les lignes 15 et 16, possèdent la particularité de se succéder à un moment donné, sans passer par une aire de retournement. Pour la première paire, c’est à la station Dreirosenbrücke où il n’y a d’ailleurs aucun temps de battement d’effectué, chose qui se fait normalement à chaque terminus. Pour la seconde paire de lignes, le basculement se fait à la station Bruderholz.

Source : Wikipédia.

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