Oină est unsport traditionnel roumain, similaire à bien des égards au baseball.

Le nom “oină” était à l’origine “hoina”, et est dérivé du mot Cuman oyn “jeu” (un parent du turc oyun).

La mention directe la plus ancienne provient d’un manuel de régime de 1782 du médecin István Mátyus, qui parle des bienfaits de l’oina pour la santé.  Cependant, il peut avoir été attesté dès 1364.

En 1899, Spiru Haret, ministre de l’Éducation, décida que l’oină devait être joué dans les écoles lors des cours d’éducation physique. Il a organisé les premiers concours annuels d’oină.

La Fédération roumaine d’Oină (« Federaţia Română de Oină ») a été fondée en 1932 et a été réactivée au début des années 1950, après une brève période de dissolution.

Aujourd’hui, il existe deux fédérations d’oină : une à Bucarest, en Roumanie et une autre à Chișinău, en Moldavie.

Ces dernières années, la Fédération roumaine d’oină a lancé une vaste campagne pour relancer ce type de sport. La plupart des centres  traditionnels ont été restaurés et de nouvelles zones ont également été incorporées, de sorte que l’oină est actuellement pratiquée dans plus de 40 régions.

En plus de diffuser le oină dans les régions de Roumanie, la Fédération roumaine du oină popularise activement ce jeu à l’extérieur du pays en organisant des tournois de démonstration dans différents pays (Serbie, Japon, Indonésie, Angleterre, Pologne, Allemagne, Inde, Pakistan, Croatie, Ukraine). Pour l’internationalisation, la Fédération établit des partenariats avec des institutions à l’extérieur du pays (comme ce fut le cas en Ukraine, en Inde, au Pakistan, en Angleterre) ou avec des personnes souhaitant contribuer à populariser ce type de sport. En coopération avec ces personnes et institutions, le FRO crée des guides d’étude et des manuels sur l’oină dans diverses langues étrangères.

Les équipes ont des rôles très différents selon qu’elles sont au bâton ou au catch. Au bâton, les joueurs sont chargés d’ouvrir un jeu et de parcourir les couloirs jusqu’à ce qu’ils franchissent la ligne de fuite. Lors de la capture, les joueurs sont chargés de frapper les joueurs qui courent dans les couloirs avec le ballon. Il peut y avoir au maximum deux joueurs parcourant chaque couloir en même temps. Un joueur peut être touché une fois dans les deux couloirs.

L’équipe au bâton est sélectionnée par un rituel où les joueurs doivent saisir le bâton, lancé par l’arbitre, et le dernier à pouvoir placer au moins quatre doigts sur le bâton gagne. Le jeu commence avec l’équipe au bâton, avec l’un des joueurs qui lance la balle tandis qu’un autre joueur de la même équipe doit la frapper avec une batte en bois (« bâtă » ) et l’envoyer le plus loin possible vers le terrain adverse. Après cela, si le ballon est capté par les adversaires, le joueur peut parcourir (s’il le souhaite, ou s’il y est contraint

par l’arbitre) les couloirs d’avance et de retour (” culoarele de ducere și întoarcere”), sans être touché par les défenseurs. S’il arrête le ballon avec sa paume, cela n’est pas considéré comme un coup sûr. Le joueur n’est pas autorisé à attraper le ballon et il doit le relâcher immédiatement. Si le joueur qui court est frappé, il sort du terrain et entre dans la zone arrière, ou il termine ses tâches, selon le couloir qu’il parcourt.

Source : Wikipédia.