Le Babiroussa.

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Les babiroussas ou babyrousas forment un genre de suidés. Le nom provient du malais, babi (« porc ») et rusa (« cerf »).


Le babiroussa dispose de deux paires de défenses montant au dessus du museau. Ces défenses constituent les canines : les canines de la mâchoire supérieure poussent vers le haut, perçant la peau et se recourbant. Chez le mâle, la paire supérieure est plus développée (jusqu’à 30 cm) et recourbée vers l’arrière jusqu’à pénétrer dans la peau, pouvant provoquer des infections, alors que chez la femelle elle est atrophiée voire inexistante1. Sa peau est nue avec très peu de poils comme celle des porcs et des êtres humains.

Les mâles sont assez solitaires tandis que les femelles vivent en petits troupeaux dans la forêt. Les babiroussas sont surtout actifs en matinée et restent à proximité des points d’eau. Très bon nageurs, ils peuvent passer d’île en île. En petits groupes familiaux, ils parcourent les marécages des quelques îles où ils vivent à la recherche de fruits, de jeunes pousses ou de feuilles. Ils n’hésitent pas à nager lorsqu’un bras de mer se présente.

Les babiroussas sont des animaux discrets et timides. En permanence sur le qui-vive, ils se dissimulent à la moindre alerte sous la végétation.

Leurs terriers sont faits de boue et de paille.

Leur alimentation est composée de fruits, de feuilles, de champignons et de larves d’insectes.

Les mâles s’affrontent pour obtenir les faveurs des femelles.

Après une gestation de 153 jours, naissent un ou exceptionnellement deux (toujours de même sexe) petits, qui seront sevrés de 6 à 8 mois plus tard et pourront se reproduire à un an.

Le babiroussa peut vivre 24 ans en captivité.

Le babiroussa est endémique de l’île de Célèbes et de quelques archipels et îles avoisinantes, dont Togian, Taliabu dans l’archipel de Sula et Buru. Il fréquente surtout les forêts tropicales humides à proximité des fleuves et des étendues d’eau proposant des plages boueuses. Selon un recensement datant de 1986, l’espèce serait éteinte sur l’île de Sanana, dans l’archipel de Sula.

Source : Wikipédia.

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